Société
Loire : une marche blanche est organisée ce samedi après le suicide d’un élève de 10 ans
Une marche blanche est organisée samedi 3 juin à Montbrison (Loire) à la mémoire d’un garçon de 10 ans qui s’est donné la mort au domicile familial, dans un contexte de harcèlement à l’école selon ses parents.
Scolarisé en CM2 à l’école primaire de Saint-Bonnet-le-Château (Loire), Thibault s’est suicidé par pendaison le 29 avril. Le parquet de Saint-Étienne a indiqué vendredi à l’AFP avoir ouvert une enquête en «recherche des causes de la mort», ajoutant que «la piste du harcèlement scolaire est creusée, pour le moment sans élément probant».
La mère de la victime, Marion Père, qui a déposé une plainte contre X auprès de la gendarmerie, a affirmé à l’AFP que son fils, selon elle victime de harcèlement à l’école, «n’a pas supporté cette souffrance».
«Peu de temps avant son suicide, Thibault avait décrit son calvaire lors d’une audition réalisée par le service de la PMI (NDLR : Protection maternelle et infantile)», précise l’avocate de la mère, Daria Verallo-Borivant.
Le rectorat de Lyon a de son côté indiqué à l’AFP que «des mesures pour apporter de la sérénité dans les difficultés relationnelles apparues entre certains élèves», avaient été mises en place début 2022, à la suite d’un signalement d’un autre enfant de l’école.
«Plutôt que de le protéger, il était puni, isolé à la cantine, mis au fond dans la salle de classe et, en plus d’être humilié par ses camarades, il l’était également par les adultes +encadrants+ qui ne faisaient rien», accuse encore la mère de Thibault, aide-soignante au CHU de Saint-Étienne, ajoutant avoir vainement alerté la direction de l’école.
«On compte sur votre présence dans la bienveillance, la compassion et l’empathie», écrivent les organisateurs de la marche blanche, tandis que leur pétition demandant «que justice soit rendue» à Thibault et aux enfants victimes de harcèlement scolaire avait reçu près de 5000 signatures vendredi après-midi.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP