Economie
L’investissement que Gerard Piqué et le gouvernement d’Andorre ont fait dans la deuxième division d’Espagne

Pendant quelques années, Gerard Piqué s’est non seulement consacré au football, mais a également commencé à développer sa scène en tant qu’entrepreneur dans différents domaines liés au sport. Maintenant, le joueur catalan a conclu un accord avec le gouvernement d’Andorre pour promouvoir un nouveau projet qui réaffirme son espoir d’améliorer la qualité de la deuxième division espagnole.
Il y a trois ans, le défenseur barcelonais avait donné un coup de fouet en deuxième division B en confirmant qu’il était devenu propriétaire du FC Andorre.
Après le remboursement de la dette millionnaire de l’équipe, Gerard Piqué a investi dans l’équipe jusqu’à ce qu’ils soient promus dans la catégorie lors de la dernière saison 2021-2022.
Apparemment, les fruits que le club lui a donnés au niveau du football ont fait grandir les espoirs de Gerard Piqué, étant donné que le footballeur a réussi à convaincre le gouvernement d’Andorre de lui donner les installations de la Padra de Moles, où se déroulera le nouveau stade. Ils prévoient de construire pour attirer plus de fans au club.
Pour le moment, l’attribution de la propriété de 9 000 mètres carrés n’est pas définitive car l’équipe du footballeur espagnol doit répondre à une série d’exigences pour que l’accord soit approuvé pendant environ 35 ans.
De plus, l’administration européenne investira quelque 900 000 euros dans la construction de la cité sportive, argent qui devrait être restitué si le lieu est abandonné avant les 15 premières années.
L’investissement millionnaire que Gerard Piqué fera au FC Andorre
Après avoir dépensé une fortune pour l’achat du FC Andorre, le défenseur espagnol est prêt à débourser environ 26 millions d’euros pour construire un nouveau stade répondant aux exigences du championnat espagnol.
Bien qu’il ait une capacité maximale de 6 000 spectateurs, c’est un chiffre idéal pour ce à quoi le club est habitué.
D’autre part, Gerard Piqué sera également chargé de verser un million d’euros par saison pendant les six prochaines années afin que le FC Andorre puisse avoir son propre maillot et ainsi le rendre plus pertinent dans le football européen.

Economie
La hausse des prix frappe plus les familles avec enfants, soulignent les banques alimentaires

Les familles avec enfants sont particulièrement affectées par la hausse des prix, souligne jeudi la Fédération française des banques alimentaires (FFBA), qui a enregistré une hausse de 4% du nombre de personnes accueillies par son réseau au premier trimestre.
L’inflation a provoqué une hausse des dépenses de nourriture pour la moitié des personnes interrogées : 60% des familles avec enfant, 40% des personnes seules, selon la FFBA, qui a réalisé une enquête flash portant sur 528 personnes entre le 5 et le 29 juin 2022. Huit personnes sur dix ont accru leur recours à l’aide alimentaire.
Les personnes fréquentant les structures d’aide alimentaire ont dû réduire leurs postes de dépenses consacrés au chauffage (57%), l’essence (53%), mais plus encore des dépenses moins incompressibles comme les vêtements (78%) et les loisirs (67%).
Quand elles se font aider, 90% des personnes interrogées disent attendre d’avoir accès à des fruits et légumes et à la viande, 80% à des féculents et des produits laitiers, quelque 50% à des produits sucrés et 40% à des boissons.
«Les personnes en situation de précarité attendent des banques alimentaires d’avoir accès à des produits à haute valeur nutritionnelle, qu’elles ne peuvent pas s’acheter et qui coûtent cher», a expliqué lors d’une conférence de presse Laurence Champier, directrice générale de la FFBA, dont le réseau vient en aide à 2,2 millions de personnes.
Le chèque alimentaire salué
L’alimentation est le troisième poste de dépenses après le loyer et les factures d’eau et d’énergie pour les personnes accueillies dans le réseau des banques alimentaires.
Parmi elles, 56% «ont au moins un enfant. Ce sont souvent des femmes qui ont un emploi, mais précaire ou à temps partiel», a souligné Laurence Champier.
Le chèque alimentaire d’urgence que le gouvernement a prévu de verser à la rentrée (100 euros par foyer et 50 euros par enfant) «s’avère nécessaire au vu des résultats présentés par notre étude flash», souligne la FFBA dans son étude.
Elle salue les réflexions en cours sur un second dispositif qui faciliterait l’accès des Français à des produits de qualité et locaux et permettrait «d’améliorer la qualité de l’alimentation pour les plus démunis».
Concernant les modalités de versement, la FFBA propose une «délégation aux banques alimentaires d’une partie du budget alloué à la mise en place du chèque alimentaire» pour soutenir ses achats «vers des produits locaux et d’origine France».
Avec AFP
Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP