Economie
Liga : combien ça coûte d’être abonné à Barcelone sans Lionel Messi

Le départ de Lionel Messi de Barcelone ne s’est pas bien passé, et il est à craindre que de nombreux abonnés se désabonnent du club. Quel est le montant qu’ils ont payé?
C’est le conseil d’administration de Joan Laporta, en 2003, le dernier qui a augmenté le prix de la carte de membre et de l’abonnement au FC Barcelone. Et ce n’était pas une augmentation mineure : 40 %.
On disait que c’était une mesure douloureuse, mais nécessaire pour pallier l’héritage économique déficient laissé par Joan Gaspart. Il y a dix-sept ans également, on affirmait que l’abonnement du Barça était le plus abordable de toutes les grandes ligues européennes.
Tout cela me vient à l’esprit car ces dernières semaines, un petit groupe de membres du Barça, avant le retour imminent de la ligue, se déplace pour que le FC Barcelone annonce ce qu’il compte faire pour dédommager les membres/abonnés qui ne pourront pas profiter les matchs joués au Camp Nou. S’exprimant en argent : «Rendez-moi de l’argent»
De nos jours, pour être abonné, il faut surmonter la liste d’attente. Les 144 000 membres du club ne rentrent pas dans le Camp Nou. Et deuxièmement, parce qu’il n’y a pas d’événement sportif aussi bon marché au monde que de regarder jouer le Barça.
Allez, allez au Real Madrid, au PSG, à City ou au Bayern. Ici, l’abonnement moyen se situe entre 450 et 500 euros par an. Divisez ce montant par les matchs que vous pouvez regarder en Ligue, en Ligue des champions et en Copa del Rey. Le coût par réunion est ridicule.
L’abonnement au Barça est bien plus qu’une carte en plastique. Sont également inclus les plus de 25 millions d’euros alloués au football de formation, La Masia, la marque du Barça dans le monde, les 17 millions de la Fondation qui aide plus de 1,6 million d’enfants dans le monde, les 1 000 athlètes des sections amateurs.

Célébrités
Barcelone pourrait recevoir 900 millions d’euros pour cette raison

Barcelone cherche à sortir du gouffre économique dans lequel il est plongé depuis plusieurs années et d’Espagne, ils rapportent que l’équipe catalane serait sur le point de conclure un accord pour les droits de télévision pour un chiffre proche de 900 millions d’euros, pour 30% de leurs droits.
Depuis l’arrivée de Joan Laporta pour son second mandat à la présidence de Barcelone, les problèmes économiques ont été les principaux protagonistes de l’actualité de l’équipe catalane.
De la masse salariale élevée, à la nécessité de la réduire, détachement des footballeurs comme l’idole maximale de son institution, Lionel Messi, recherche constante d’accords avec des marques afin d’obtenir des revenus plus élevés et de sortir du puits.
L’accord avec Spotify pour la publicité sur le maillot et la dénomination du Camp Nou a été l’un des plus importants de ces derniers temps. Pour suivre les appels de Xavi Hernandez à une équipe plus compétitive pour ramener Barcelone au sommet, il devra attirer plus d’argent.
Le journal «El Confidencial» rapporte que le club blaugrana est en train de négocier avec Goldman Sachs et ASF la vente de droits télévisuels qui atteindraient un revenu d’environ 900 millions d’euros pour l’institution
En ce sens, ce qu’il apporterait au groupe dirigé par Joan Laporta serait 30% des droits télévisuels de l’institution, ainsi qu’un pourcentage des revenus du projet Espai Barça, projet du conseil d’administration de réaménager l’ensemble du complexe. dans lequel se trouve le Camp Nou et ses environs
Autres accords
D’autre part, le président de Barcelone est latent dans les négociations avec CVC, qui propose un accord de 270 millions d’euros, le même s’il avait convenu dès le début dans cet accord initial de l’entreprise avec tous les clubs de la Liga.
Cette négociation n’a pas encore abouti car du côté de l’équipe espagnole ils demandent 30 millions de plus que le montant total proposé par l’entreprise. De même, un consultant est aux côtés de l’équipe pour valider ce montant proposé et ce que le club lui-même demande.
Economie
La fortune que le Borussia Dortmund a faite avec la vente de ses attaquants

Le transfert de l’attaquant norvégien Erling Haaland à Manchester City confirme une nouvelle fois le travail irréprochable de la direction du Borussia Dortmund dans sa politique de renfort, qui l’a amené à faire fortune sur les ventes de ses hommes offensifs.
Un bon œil pour sélectionner les joueurs dans les ligues satellites, la capacité à négocier, l’environnement sportif idéal pour les faire exploser et la possibilité de fermer leurs sorties complètent le combo des actions du Borussia Dortmund
Haaland en est le dernier exemple, et bien que des chiffres plus élevés aient été évoqués, la transaction continue de donner un bilan positif : il est arrivé en Allemagne pour 20 millions d’euros et part en Angleterre pour 60, obtenant un rendement de 200 %.
La liste compte deux top cases liés aux transferts d’Ousmane Dembelé et Jadon Sancho. Le Français, l’une des ventes les plus chères de l’histoire, est arrivé à Dortmund pour 35 millions en provenance de Rennes et a été acquis par Barcelone en échange de 140 millions, générant un bénéfice de 105 millions.
Le truc anglais est aussi succulent : le Borussia Dortmund a repris ses services pour 8 millions à Manchester City et l’a transféré à Manchester United, l’autre équipe de la ville, pour 85 millions.
La masse salariale ne s’arrête pas là. Pierre-Emerick Aubameyang a coûté 13 millions aux caisses du club (depuis Saint-Etienne) et a quitté Arsenal pour 63, avec un écart en faveur de 50 millions. Même si sans aucun doute, la tache sur la gestion des transferts est celle de Robert Lewandoski.
Le Polonais est arrivé pour 5 millions, et après avoir tout cassé avec 103 buts, le Bayern Munich l’a pris gratuitement avec liberté d’action face à l’inefficacité dans la négociation de renouvellement.
Sans perdre de temps, Haaland a déjà un remplaçant pour continuer la chaîne : Karim Adeyemi débarque de Salzbourg, lui aussi coïncidence d’origine avec le Norvégien, pour 30 millions. L’attaquant allemand de 20 ans quitte l’Autriche avec 19 buts en 27 matchs cette saison.
Le Borussia Dortmund, seul dans les quatre transactions de ses joueurs offensifs, a obtenu un revenu de 335 millions de dollars, un tour de table qui s’est étendu au reste des transactions.