Société
Libye : Saadi, fils de l’ex-dirigeant Kadhafi, libéré de prison

Saadi Kadhafi, fils de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, détenu dans une prison de la capitale Tripoli depuis 2014, a été libéré à la suite d’une décision de justice datant de plusieurs années, selon une source du ministère de la Justice.
«Saadi Mouammar Kadhafi a été libéré de prison, en exécution d’une décision de justice» rendue il y a plusieurs années, a affirmé dimanche à l’AFP une source du ministère de la Justice sans préciser s’il était encore en Libye.
De nombreux médias locaux ont indiqué ce dimanche soir que Saadi Kadhafi avait déjà quitté le territoire libyen sur un vol en direction de la Turquie.
Interrogée par l’AFP, une source du bureau du procureur général a affirmé que le fils Kadhafi avait été libéré sur recommandation du procureur.
«Le procureur général a demandé, il y a plusieurs mois, l’exécution de la décision relative à la libération de Saadi Kadhafi dès que toutes les conditions requises ont été satisfaites», a-t-elle affirmé, rappelant qu’il était «libre de rester ou de partir».
Extradé du Niger le 6 mars 2014, Saadi Kadhafi, 47 ans, a été jugé et acquitté en avril 2018 par la Cour d’appel de Tripoli du meurtre en 2005 d’un ancien entraîneur du club de football Al-Ittihad de Tripoli, Bachir Rayani.
Il devait également être jugé pour son implication présumée dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin au régime de son père Mouammar Kadhafi en 2011.
Depuis, la Libye a sombré dans le chaos, marqué ces dernières années par l’existence de pouvoirs rivaux dans l’Est et l’Ouest sur fond d’ingérences étrangères.
Malgré l’arrêt des combats en 2020 et la conclusion d’une trêve, suivis de mois de négociations pour trouver une solution au conflit, les divisions ont rapidement refait surface, et la tenue des élections devient de plus en plus hypothétique en l’absence d’un cadre constitutionnel censé les régir.

Société
Corse : libération des deux jeunes nationalistes arrêtés mardi par l’antiterrorisme à Bastia

Les deux militants majeurs du mouvement de jeunesse du parti indépendantiste Corsica Libera interpellés ce mardi à Bastia dans le cadre d’une information judiciaire du pôle antiterroriste du tribunal de Paris ont été libérés, a appris ce vendredi 26 mai l’AFP de sources proches du dossier. Ces deux personnes ont été relâchées jeudi soir sans poursuite à ce stade.
Elles avaient été arrêtées à l’aube mardi par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), la Sous-direction antiterroriste et la police judiciaire.
Une source judiciaire avait indiqué mardi que ces interpellations avaient lieu dans le cadre d’une information judiciaire du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, sans préciser laquelle.
Selon des sources proches du dossier, il s’agirait de la «fin du dossier» dans lequel le militant de Corsica Libera, Charles Pieri, figure suspectée d’avoir dirigé un temps le FLNC, a été mis en examen en décembre 2022.
Avec AFP
Actualités
Bretagne : un directeur d’abattoir condamné à deux ans de prison avec sursis après la mort d’un jeune homme en 2021

Le dirigeant était accusé d’homicide involontaire après la mort d’un étudiant de 18 ans venu travailler pendant les vacances en octobre 2021.
Un ancien directeur d’abattoir a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour la mort d’un jeune homme de 18 ans à Lanfains (Côtes-d’Armor) en 2021, a-t-on appris ce vendredi 26 mai auprès du tribunal de Saint-Brieuc.
Le dirigeant était poursuivi pour homicide involontaire avec circonstance aggravante et manquement délibéré à une obligation de sécurité et de prudence.
Il a été déclaré coupable jeudi par le tribunal correctionnel et condamné à deux ans de prison avec sursis, a indiqué le greffe. Une amende délictuelle de 300.000 euros a également été prononcée à l’encontre de la société LDC.
La condamnation de l’entreprise fera l’objet d’un affichage sur son site à Lanfains et dans la presse locale, a précisé la même source.
La victime, un étudiant en BTS technico-commercial à Rennes, a trouvé la mort coincé sous deux caisses remplies de carcasses de volailles le 25 octobre 2021 dans cet abattoir. Il s’agissait du premier jour de son contrat de travail qui devait normalement s’achever deux semaines plus tard.
L’étudiant était venu travailler dans cet abattoir pendant les vacances de la Toussaint. Le parquet avait requis lors de l’audience le 30 mars 15 mois d’emprisonnement avec sursis contre le prévenu et 375.000 euros d’amende contre la société LDC.
Avec AFP