Société
Libye : opération des pro-Haftar contre un groupe tchadien
Les forces armées loyales au maréchal Khalifa Haftar ont mené mardi une opération contre un groupe de l’opposition tchadienne dans le sud de la Libye frontalier du Tchad, selon un média proche de l’homme fort de l’Est libyen.
«Une vaste opération» a été menée par les forces spéciales du bataillon Tarek ben Ziyad, l’une des unités des forces loyales au maréchal Haftar, «contre les mercenaires et des éléments de l’opposition tchadienne présents sur le territoire libyen», a indiqué la chaîne de télévision Libya al-Hadath, bras médiatique du maréchal Haftar.
«Leurs positions ont été visées à Tarbou à la frontière sud», a ajouté Libya al-Hadath dans un communiqué. Le bataillon Tarek Ben Ziyad, qui a déploré un mort, a indiqué que ses unités avaient «détruit plusieurs véhicules blindés et éliminé ceux qui se trouvaient à l’intérieur», avant de «pourchasser ceux qui se sont enfuis vers la frontière».
Plusieurs groupes rebelles tchadiens sont basés en Libye, au Soudan ou dans les zones frontalières avec ces pays, parmi lesquels le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), à l’origine d’une offensive le 11 avril sur N’Djamena qui a entraîné la mort du président Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans.
De son côté, le Fact a indiqué dans un communiqué que l’une de ses positions avait été attaquée par «la brigade dite de Tarek ben Ziyad, appuyée par des supplétifs soudanais et encadrée par des officiers de l’armée française de la mission Barkhane».
Le groupe précise, lui, que les combats ont eu lieu «sur le territoire tchadien». La Libye tente de s’extraire d’une décennie de conflit depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, un chaos marqué par l’existence de pouvoirs rivaux, par des violences sanglantes et par la présence de milices, de combattants étrangers et de groupes djihadistes.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP