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L’eurodéputée grecque Eva Kaili, au cœur du «Qatargate», reprendra ses fonctions la semaine prochaine

La justice belge a autorisé jeudi l’eurodéputée, figure du scandale de corruption du «Qatargate», à retirer son bracelet électronique. Elle est désormais dans l’attente de son procès.
L’eurodéputée grecque Eva Kaili, figure emblématique du scandale du «Qatargate», prévoit de reprendre ses fonctions la semaine prochaine, à la suite de l’autorisation prise de retirer son bracelet électronique ce jeudi, a déclaré ce vendredi 26 mai son avocat.
«La semaine prochaine, elle sera au Parlement européen pour exercer ses fonctions», a affirmé l’avocat grec d’Eva Kaili, Michalis Dimitrakopoulos, à la chaîne de télévision grecque Skaï.
Elle demandera également au Parlement de déterminer si sa surveillance, son arrestation et son incarcération ont violé ses droits en tant que députée européenne, a ajouté Michalis Dimitrakopoulos.
Procès à venir pour corruption
La justice belge a autorisé jeudi l’ancienne journaliste de 44 ans à retirer son bracelet électronique et l’a libérée de son assignation à résidence dans l’attente de son procès pour corruption.
Ancienne étoile montante du Parlement européen, Eva Kaili a été déchue de sa fonction de vice-présidente et exclue de son groupe au parlement des Socialistes et Démocrates.
Arrêtée en décembre dans la capitale belge lors d’une vague de perquisitions, Eva Kaili avait été libérée de prison à la mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique. Eva Kaili nie toutes les accusations.
Deux autres suspects dans cette affaire de corruption présumée au sein du Parlement européen ont déjà bénéficié ce mois-ci d’une levée de cette mesure de surveillance à domicile.
Il s’agit de l’eurodéputé belge Marc Tarabella, qui comme Eva Kaili clame son innocence, et de Francesco Giorgi, compagnon de l’élue grecque et ex-assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri.
Ce dernier, ancien eurodéputé italien (2004-2019), qui est la personnalité centrale du dossier, reste, lui, placé sous bracelet électronique, une des modalités de la détention préventive en Belgique.
«Elle pense qu’elle sera acquittée»
Dans cette affaire de corruption présumée au profit du Qatar et du Maroc, au moins six suspects ont été inculpés, soupçonnés notamment de participation à une organisation criminelle et de blanchiment d’argent.
Le scandale a éclaté en décembre quand les enquêteurs belges ont mis la main lors de perquisitions à Bruxelles – notamment aux domiciles de Eva Kaili et de Pier Antonio Panzeri – sur environ 1,5 million d’euros en petites coupures réparties dans des valises ou des sacs.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête, Michel Claise, soupçonne des versements en liquide intervenus en échange de décisions ou prises de position politiques favorables au Qatar et au Maroc au Parlement européen, ce que Doha et Rabat ont fermement nié.
Michalis Dimitrakopoulos a assuré vendredi que Pier Antonio Panzeri était le «cerveau» et que les empreintes digitales de Eva Kaili n’avaient pas été retrouvées sur l’argent saisi par la police. «Elle pense qu’elle sera acquittée (…) si l’affaire est jugée», a-t-il ajouté.
Avec AFP

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Dani Alves : bonne nouvelle pour l’ancien footballeur brésilien en prison

Comme le rapporte Mayka Navarro, l’avocat de la plaignante a envoyé au juge un document exprimant son intention de percevoir une indemnisation.
Alors que Dani Alves a été récemment incarcéré à titre préventif pour le viol présumé survenu dans la nuit du 30 décembre à la discothèque Sutton de Barcelone, la victime a informé le magistrat en charge du dossier qu’elle renonçait à toute indemnisation. Son souhait, comme l’ont déclaré à ‘El País’ des sources de l’enquête, était que justice soit rendue et que le Brésilien paie sa peine en prison.
Dix mois plus tard, le parquet a déposé une demande de peine s’élevant à neuf ans de prison et 150 000 euros d’indemnisation. Mais que s’est-il passé depuis lors pour que, même si le plaignant a rejeté la totalité du montant financier résultant de l’affaire, le ministère public continue d’inclure de l’argent dans la sanction ?
Comme Mayka Navarro l’a publié dans ‘La Vanguardia’, il faudrait remonter au 4 août. L’avocat de la victime a envoyé au juge du dossier, Concepción Cantón, un document dans lequel elle demandait que l’intention initiale de son client concernant l’indemnisation soit révoquée. La demande a été acceptée dans les plus brefs délais dans un délai de moins de 24 heures.
Ce mouvement est justifié par les règles de la loi dite du «Seulement oui est oui». Le nouveau texte réglementaire envisage la possibilité pour la victime de révoquer sa renonciation si les conséquences du délit s’avèrent plus graves que prévu initialement.
Les conditions semblent donc réunies puisque la victime, selon le document, «n’avait pas conscience de toutes les conséquences du crime ni des circonstances survenues qui auraient empêché […] le développement de symptômes anxio-dépressifs de intensité globalement intense.» modérée et, par conséquent, une détérioration significative dans divers domaines du fonctionnement quotidien.»
Tentatives de parvenir à un accord
Navarro a été le premier journaliste à évoquer la possibilité pour les parties impliquées dans l’affaire de parvenir à un accord qui éviterait de voir Alves sur le banc des accusés. C’est l’avocat du Brésilien de l’époque, Cristóbal Martell, qui a dirigé certaines réunions qui ont mis du temps à atteindre l’opinion publique.
Toute la négociation impliquait la reconnaissance de la culpabilité de la part d’Alves. Cependant, le footballeur n’a à aucun moment voulu admettre les faits qui lui étaient reprochés et a en fait changé d’avocat dans un geste qui a surpris tout le monde.
À l’heure actuelle, selon Navarro, les négociations sont «bloquées», puisque le parquet n’accepte plus les conditions qui avaient été posées auparavant : à savoir trois ans de prison et une indemnisation élevée.
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L’anecdote de Dybala : «J’ai vu cinq appels manqués de José Mourinho»

Entré en jeu face à la Croatie (3-0) en demi-finale et contre la France (3-3, 4-2 t.a.b.) en finale de la Coupe du monde 2022, Paulo Dybala (29 ans, 38 sélections et 3 buts) a passé un coup de fil surprenant après le sacre de l’Argentine. Avant sa famille, le milieu offensif a appelé, ou plutôt rappelé, son entraîneur à l’AS Rome, José Mourinho. Une belle anecdote racontée à TyC Sports.
«Quand le match contre la France s’est terminé, j’ai pris mon téléphone pour appeler ma famille. Et là, j’ai vu cinq appels manqués de José Mourinho ! Du coup, je pense que je l’ai appelé avant d’appeler ma mère. Il était très heureux pour moi mais aussi pour l’équipe, parce qu’il aime les Argentins. Il me dit toujours des choses merveilleuses sur Angel Di Maria et Lionel Messi aussi. Il les aime beaucoup», a raconté l’ancien de la Juventus au média argentin.