Sports
Les données sur Messi et Sergio Ramos qui portent un coup à la noblesse européenne
Ce sera la première fois au cours des 30 dernières années que les capitaines du Real Madrid et de Barcelone jouent ensemble au niveau des clubs. Le PSG l’a eu et va pour tout.
Dans leur envie de conquérir la Ligue des champions, les propriétaires qatariens du Paris Saint-Germain (PSG) ont porté un coup sévère au Real Madrid et à Barcelone, deux des représentants de la noblesse européenne. Leurs capitaines respectifs jusqu’à récemment, Sergio Ramos et Lionel Messi, ont débarqué sur les bords de Seine.
Avant des rivaux acharnés, aujourd’hui coéquipiers, les deux joueurs ajoutent ensemble 8 Ligues des champions, réparties à parts égales, quatre l’ex-Madridista (2014, 2016, 2017 et 2018) et quatre l’ancien culé (2006, 2009, 2011 et 2015). Juste l’expérience que recherche la direction qatarie pour remporter un titre qu’elle chérissait en 2020 (finalistes contre le Bayern Munich).
L’Espagnol Ramos, 35 ans, et l’Argentin Messi, 34 ans, ont atterri dans le Parque de los Príncipes en tant qu’agents libres. Les contrats des deux ont expiré le 30 juin et aucun d’eux n’est parvenu à un accord avec leurs adresses respectives. D’une manière ou d’une autre, deux légendes sont venues à Paris gratuitement.
Dans le cas de l’ex-Madridista en raison d’un désaccord sur la durée du renouvellement et dans le cas de l’ancien numéro 10 du Barça en raison des difficultés financières du club catalan.
Les deux étaient excités à leurs adieux. Ramos a passé 16 cours au Bernabéu ; Messi, 17 ans au Camp Nou. Le premier l’a commandé pendant six ans et le second, trois.
En plus du coup sportif que représente la perte de leurs dirigeants pour le Real Madrid et Barcelone, le PSG a les gains que les deux signatures impliquent. Ils attireront de nouveaux contrats de télévision, d’image et de marketing.
Depuis qu’ils ont racheté le PSG en 2011 – un club avec seulement 50 ans d’histoire – les Qataris se sont montrés inflexibles dans leur projet de faire monter l’Orejona.
Ils veulent les meilleurs joueurs, quel qu’en soit le prix. Neymar en est un exemple. Il y a quatre ans, le Brésilien quittait Barcelone pour Paris après avoir payé 222 millions d’euros, un transfert record dans le football mondial.
La même année, il s’empare du jeune prodige Kylian Mbappé, devant plusieurs géants européens, dont le Real Madrid et Barcelone. Ils ont payé 180 millions à Monaco pour signer l’international français.
Ils n’ont pas non plus été condescendants en accordant un transfert à leurs joueurs, même s’ils veulent partir. Le PSG de Nasser Al-Khelaifi a stoppé un retour au Barça de Neymar en 2019 et une marche de l’Italien Marco Verratti en 2017, également au Barça.
Le PSG ne lésine pas sur les efforts pour faire plaisir à ses joueurs. Le fonds qatari que contrôle le club est quasi illimité.
Le salaire moyen de l’équipe est d’environ 8 millions d’euros par an, Neymar étant en tête du classement avec 35 millions de clean jusqu’à aujourd’hui. Messi se trouve être le mieux payé de l’équipe (environ 40 millions par saison), selon la presse locale.
Sports
LdC : le Barça sanctionné par l’UEFA après son élimination face au PSG
L’UEFA a sanctionné jeudi le FC Barcelone de 25.000 euros d’amende pour le «comportement raciste de ses supporters» dont deux ont été interpellés à Paris le 10 avril pour des saluts nazis pendant le quart de finale aller de Ligue des champions contre le PSG.
Le club catalan a également été interdit de vendre des billets pour le déplacement de ses supporters lors de son prochain match dans le cadre d’une compétition de l’UEFA, une sanction assortie d’un sursis d’un an à partir de la décision.
Deux supporters du Barça avaient été arrêtés le 10 avril, accusés d’«apologie de crime de guerre et injure publique à caractère raciste» au Parc des Princes, où le PSG rencontrait le FC Barcelone en Ligue des champions. La préfecture de police de Paris avait fait état sur X (anciennement Twitter) de «supporters du FC Barcelone présents au Parc des Princes vus faisant des cris de singe et des saluts nazis».
L’un d’eux, soupçonné d’avoir lancé des cris de singe, a été remis en liberté sans poursuites, les investigations n’ayant «pas permis de caractériser les faits», d’après la justice française.
L’autre, soupçonné d’avoir fait des saluts nazis, a également été remis en liberté et sera reconvoqué pour une audition sur ces faits «susceptibles d’être qualifiés d’apologie de crime» à une date qui n’a pas été précisée, selon la même source.
Avec AFP
Sports
Football : la fédération palestinienne demande des sanctions contre Israël à la FIFA
La Fédération palestinienne de football (PFA) réclamera des sanctions contre les équipes israéliennes lors du prochain Congrès de la Fifa, le 17 mai, en raison des «violations graves en matière de droits humains commises par Israël».
La PFA, dans un texte de sept pages, dénonce une série de violations des statuts de la Fifa par la Fédération israélienne de football (IFA), allant des conséquences directes des bombardements sur le territoire – «au moins 92 footballeurs tués» à la mi-mars et toutes les infrastructures sportives de Gaza détruites – à l’absence de lutte contre «la discrimination et le racisme» anti-palestiniens dans le football.
Cette attaque a entraîné la mort de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.
Le Comité international olympique est resté à l’écart du conflit, s’en tenant à la coexistence depuis 1995 des comités nationaux olympiques (CNO) israélien et palestinien, une «solution à deux Etats» héritée du processus de paix d’Oslo et également adoptée par la Fifa.
Ce sera l’un des principaux points à l’ordre du jour de la 74e réunion annuelle de l’instance mondiale du football, à Bangkok, avec la désignation de l’hôte du Mondial féminin de 2027 et un plan de lutte contre le racisme.
Avec AFP