Economie
Les conditions pour vendre Mbappe : le PSG demandera à deux joueurs avec lesquels Messi veut jouer

Kylian Mbappe a révélé son envie de quitter le PSG cette saison. Le Real Madrid a déposé une offre de 160 millions d’euros pour le joueur mais le PSG a rejeté cette offre. Le club français pourrait demander que James Rodriguez ou Gareth Bale soit ajouté à l’accord pour emmener Mbappe au Santiago Bernabeu.
Le Paris Saint-Germain devrait perdre le prodige français Kylian Mbappe cet été. Le joueur de 21 ans a rejeté à plusieurs reprises les offres de renouvellement de contrat au milieu d’une impasse entre le joueur et le club.
Mbappe a moins de 12 mois sur son contrat, qui expire en juin 2022. Selon les rumeurs, le Real Madrid aurait fait une offre de 160 millions d’euros pour le joueur.
Cependant, le directeur sportif du PSG, Leonardo, tout en confirmant le désir de Mbappe de quitter le club, a noté que l’offre reçue pour le joueur est inférieure à leur évaluation de lui. Le PSG a payé 180 millions d’euros pour le joueur en 2018 lorsqu’il a quitté Monaco.
Depuis, il a remporté 3 titres de Ligue 1, la Coupe du monde de football et a disputé la finale de l’UEFA Champions League. En conséquence, Leonardo a noté qu’ils ne vendraient pas le joueur pour moins qu’ils ne l’avaient acheté malgré la possibilité de le perdre gratuitement dans seulement 9 mois.
Pour qu’un accord se produise, les Blancos devraient augmenter leur offre pour Mbappe ou peut-être ajouter d’autres édulcorants à l’accord. Étant donné que le départ de Mbappe affaiblirait considérablement l’attaque du PSG, un accord cash plus joueur pourrait être la solution parfaite pour les deux clubs.
L’arrivée de Messi au club est considérée comme la goutte d’eau qui force Mbappe à sortir et ainsi, l’Argentin pourrait choisir qui remplacera Mbappe dans l’équipe.
Le Real Madrid a beaucoup de joueurs offensifs qui conviendraient au style de jeu du PSG et avec lesquels Messi avait hâte de jouer. En tête de liste se trouve la superstar colombienne, James Rodriguez.
Le vainqueur du Ballon d’or de la Coupe du monde 2014 n’a pas brillé à Madrid et est maintenant temporairement absent de l’équipe. Sa ruse et sa ruse offensives seraient un bon repoussoir pour la franchise de Messi dans le dernier tiers.
En plus du fait que Barcelone était également en lice pour signer Rodriguez en 2014 avant de choisir de signer pour le Real, Messi a dû penser à des moyens de se lier avec le talent offensif.
Un autre joueur que Messi pourrait demander et que le PSG prendrait au Parc des Princes est Gareth Bale. Le Gallois a été touché par le Real Madrid mais il apprécierait de déménager à Paris.
Bale remplacerait Mbappe à l’identique et améliorerait immédiatement la qualité de l’équipe au PSG, renforçant ainsi sa volonté de remporter le titre de l’UEFA Champions League.

Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP
Economie
Versement d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique américaine à l’Ukraine

Le Trésor américain a annoncé mercredi 29 juin le transfert d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique à l’Ukraine, dans le cadre d’un premier soutien de 7,5 milliards promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
«Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu’il se défend contre l’agression de Poutine et s’efforce de soutenir son économie», a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
Ce 1,3 milliard est transféré au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d’un volume d’aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des États-Unis dans le cadre d’un vaste crédit d’urgence signé par le président Joe Biden.
Selon les estimations de la Banque mondiale, la guerre menée par la Russie en Ukraine risque d’entraîner une contraction de 45% en 2022 de l’économie ukrainienne.
Le pays connaît un déficit budgétaire qui se creuse de 5 milliards de dollars par mois, vu la fonte de ses revenus et son incapacité à accéder à des financements sur les marchés extérieurs.
Les donateurs internationaux se sont mobilisés pour aider l’Ukraine. Ainsi, explique le Trésor, le G7 et l’Union européenne se sont engagés à des financements de 29,6 milliards de dollars envers Kiev, dont 8,5 milliards de dollars d’aide américaine.
En avril et mai, Washington avait déboursé deux subventions de 500 millions de dollars par le vecteur de la Banque mondiale pour répondre à des besoins imminents du pays «après son invasion par la Russie, non provoquée et injustifiée», dit le ministère des Finances américain.
En mai, le Congrès américain avait adopté une loi de crédits supplémentaires pour l’Ukraine, permettant aux États-Unis de verser 7,5 milliards de dollars d’aide économique directe au gouvernement ukrainien.
Par ailleurs, Washington a déjà fourni à Kiev pour plus de six milliards de dollars d’équipement militaire depuis le début de l’invasion russe.
Avec AFP