Economie
Les Bourses européennes ouvrent en hausse, baisse des tensions sur les banques

La journée de lundi s’était terminée sur une hausse. Cette ouverture confirme le regain de confiance des investisseurs.
La nervosité continue de s’atténuer mardi sur les marchés boursiers, qui progressent comme la veille grâce à l’apaisement des tensions autour du secteur bancaire.
En Europe, Paris montait de 0,66%, Londres de 0,42%, Francfort de 0,58% et Milan de 0,70% vers 07H30 GMT. En Asie, la Bourse de Tokyo a grappillé 0,15% et Hong Kong bondissait de 1,12% dans les derniers échanges. En revanche, Shanghai cédait 0,19%.
Wall Street a terminé en ordre dispersé lundi, le Dow Jones et le S&P 500 ont modestement progressé tandis que le Nasdaq a cédé 0,47%. Les actions des banques ont pour leur part largement rebondi.
«Les marchés sont plus positifs car ils espèrent que la contagion bancaire a été contenue», commente Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Landsdown.
L’anxiété des investisseurs concernant les banques s’est calmée avec l’arrivée d’un repreneur pour la banque Silicon Valley Bank (SVB), qui a fait faillite début mars.
Un secteur bancaire en meilleure santé
Le rebond des valeurs bancaires européennes se poursuit mardi avec des hausses de 1,94% pour Deutsche Bank et de 2,78% pour Commerzbank à Francfort.
À Paris, BNP Paribas montait de 1,60% et Société Générale de 1,39% tandis qu’à Milan Unicredit prenait 1,67% et à Madrid Banco Sabadell progressait de 2,59%.
Les rendements obligataires, qui avaient lourdement chuté, continuent également de remonter, signe que les investisseurs se remettent à chercher des placements plus risqués.
Le taux de la dette allemande à 10 ans valait 2,28%, contre 2,22% à la clôture de lundi et 2,12% à la clôture de vendredi. L’équivalent à deux ans s’établissait à 2,58% après être remonté à 2,38% à l’issue de la séance de la veille.
«Les marchés des taux commencent à mettre de côté leurs paris selon lesquels cet événement bancaire obligerait la Fed à assouplir de façon prononcée sa politique monétaire en raison de craintes de récession imminente», souligne Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
Les opérateurs de marchés reviennent peu à peu à leur sujet favori: l’évolution des politiques monétaires et le risque de récession qu’elles font peser sur les économies.
Sur ce thème, les prises de parole de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, ainsi que le discours d’un responsable de la Réserve fédérale américaine seront scrutés mardi. Avant la publication en fin de semaine des chiffres d’inflation en zone euro et aux États-Unis.
Avec AFP
