Société
Le tireur du lycée de Parkland en Floride se dit «vraiment désolé» et plaide coupable de ses 17 meurtres
Nikolas Cruz, auteur d’une tuerie dans un lycée en Floride en 2018, s’est excusé mercredi face aux familles de ses victimes massées dans un tribunal près de Miami, après avoir plaidé coupable de ses 17 meurtres commis avec un fusil d’assaut.
«Je suis vraiment désolé de ce que j’ai fait, j’en porte le poids chaque jour», a déclaré le jeune homme de 23 ans, qui en avait 19 le jour de ce qui fut l’un des pires massacres commis en milieu scolaire aux Etats-Unis.
Nikolas Cruz avait ouvert le feu le jour de la Saint-Valentin avec un fusil semi-automatique AR-15 dans le lycée Marjory Stoneman Douglas à Parkland, dont il avait été exclu l’année précédente pour «raisons disciplinaires».
L’accusé à l’allure juvénile, corps voûté et tête baissée, a plaidé coupable des 17 meurtres d’une voix peu assurée, dans une salle d’audience bondée. Il devra maintenant être présenté devant un jury pour que sa peine soit fixée. Les procureurs ont affirmé qu’ils demanderaient la peine de mort.
Cette fusillade était le pire massacre commis en milieu scolaire aux Etats-Unis depuis la tuerie de l’école Sandy Hook, à Newtown dans le Connecticut, lors de laquelle 26 personnes avaient péri.
Le drame de Parkland avait suscité une immense émotion, et une mobilisation historique avait été menée par plusieurs jeunes survivants du lycée Marjory Stoneman Douglas et par les parents de victimes.
Elle avait culminé le 24 mars 2018 quand la «Marche pour nos vies» avait rassemblé 1,5 million de personnes à travers le pays, la plus grande manifestation nationale pour un meilleur encadrement des armes à feu de toute l’histoire des Etats-Unis, faisant entrevoir à certains la possibilité d’une évolution législative.
Il n’en a rien été, et les ventes d’armes à feu ont au contraire augmenté ces dernières années aux Etats-Unis, notamment durant la pandémie de Covid-19.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP