De manière inattendue, King Charles a décidé de mettre fin au parrainage de deux des principaux clubs de colombophilie du Royaume-Uni : la Royal Pigeon Racing Association et le National Flying Club. Cette décision a surpris les amateurs de ce sport, qui bénéficie traditionnellement du soutien de la famille royale britannique.
Bien que les raisons précises de cette démission n’aient pas été révélées, on pense que le monarque n’a pas été en mesure de faire face au nombre de patronages hérités de sa défunte mère, la reine Élisabeth II. Avec près de 200 protections sous sa responsabilité, le souverain aurait décidé de donner la priorité à certaines d’entre elles, en abandonnant les courses de pigeons.
Les associations de défense des droits des animaux, telles que PETA, ont toutefois applaudi cette décision. Selon Ingrid Newkirk, fondatrice de PETA, le roi Charles a franchi une étape importante en cessant de soutenir ces compétitions qui “envoient des oiseaux à la mort, affrontant tempêtes et traversées maritimes dans leur quête loyale pour retrouver leur compagnon de vie et leur petit“.
PETA va plus loin et demande à la monarque de fermer le pigeonnier royal de sa résidence de Sandringham, rénové en 2015 à la demande de la reine Élisabeth II. L’organisation propose de transformer cet espace en sanctuaire pour les oiseaux blessés, perdus ou abandonnés, à l’instar d’autres manifestations de sensibilité à la protection animale de la part de la famille royale.
Il convient de noter que la colombophilie est très populaire en Belgique et qu’elle a été introduite au Royaume-Uni par le roi Léopold II de Belgique, qui a offert à la reine Victoria des pigeons voyageurs en 1886. Depuis lors, ce loisir s’est répandu au Royaume-Uni avec le soutien des successeurs de Victoria, d’Édouard VII à Élisabeth II.
La décision du roi britannique a suscité des réactions mitigées au sein de la population britannique. Si certains amateurs de colombophilie déplorent la perte du patronage royal, d’autres se félicitent de la sensibilité du monarque au bien-être des animaux. Il ne fait aucun doute que cette démission inattendue marque un changement dans les priorités de la Couronne et dans sa relation avec les traditions liées aux animaux.