Société
L’armée américaine a détruit des avions et des blindés avant de quitter Kaboul
L’armée américaine a rendu inutilisables des avions, des véhicules blindés et un système de défense anti-missiles avant de quitter l’aéroport de Kaboul dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué un haut responsable militaire américain.
Le chef du commandement central de l’armée américaine, le général Kenneth McKenzie, a indiqué à la presse que les soldats américains avaient «démilitarisé», c’est-à-dire mis hors d’usage, 73 avions avant d’achever leur pont aérien de deux semaines pour évacuer les civils fuyant le régime des talibans.
«Ces appareils ne voleront plus jamais», a-t-il dit. «Ils ne pourront être utilisés par personne.» «La plupart étaient déjà hors service de toute façon», a-t-il ajouté. «Mais il est certain qu’ils ne pourront plus jamais voler.»
Le Pentagone, qui avait déployé 6000 soldats pour occuper, sécuriser et faire fonctionner l’aéroport de Kaboul à partir du 14 août, a aussi laissé sur place 70 véhicules blindés MRAP résistant aux mines – d’un coût d’un million de dollars pièce – et 27 véhicules légers Humvee.
Ils ont tous été mis hors d’usage. Les véhicules «ne seront jamais utilisés par quiconque», a assuré le général McKenzie. L’armée américaine a enfin également laissé sur place son système de défense anti-missile C-RAM, qui a arrêté lundi cinq tirs de roquettes du groupe Etat islamique contre l’aéroport.
«Nous avons choisi de laisser ces systèmes en service jusqu’à la dernière minute», juste avant le décollage du dernier avion, a indiqué le général McKenzie. «C’est une procédure complexe et longue de démonter ces systèmes», a-t-il expliqué. «Alors on les démilitarise pour qu’ils ne soient plus jamais utilisés.»
Avec AFP
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.
Société
Brésil : une tempête fait au moins treize morts dans le Sud-Est
Au moins treize personnes ont perdu la vie lors d’une violente tempête qui a touché vendredi le sud-est du Brésil, notamment la région montagneuse de l’État de Rio de Janeiro où les autorités qualifient la situation de «critique».
Le gouvernement de l’État de Rio a confirmé quatre morts dans l’effondrement d’une maison et d’un petit bâtiment à Petrópolis, une ville touristique située à environ 70 kilomètres de la capitale de l’État.
Une équipe de l’AFP a assisté samedi matin au sauvetage d’une fillette qui avait été ensevelie pendant seize heures sous les décombres, et à la découverte du corps de son père près d’elle. «Le père a héroïquement protégé la fillette avec son corps et elle a été sauvée (…) Nous sommes dans la douleur, mais reconnaissants pour ce miracle», a déclaré à l’AFP Luis Claudio de Souza, 63 ans, voisin et propriétaire d’un bar du quartier.
Une situation «critique»
La situation à Petropolis est «critique», en raison de «pluies intenses et du débordement de la rivière Quitandinha», a prévenu le gouverneur Claudio Castro vendredi sur les réseaux sociaux.
Au total, l’État de Rio a enregistré sept décès depuis vendredi en raison des pluies, dont d’autres à Teresópolis, Santa Cruz da Serra et Arraial do Cabo, selon le gouvernement. Par ailleurs, la défense civile d’Espírito Santo a confirmé samedi après-midi quatre décès dans le sud du territoire.
Par ailleurs, deux enfants sont morts vendredi dans des incidents liés à la pluie sur le littoral de São Paulo. La tempête est due à l’arrivée d’un front froid qui a fait des ravages en milieu de semaine dans le Rio Grande do Sul (sud), puis a touché São Paulo et Rio, avant d’atteindre Espírito Santo, ont expliqué les météorologues de l’Institut national de météorologie (Inmet). La gravité des inondations a été illustrée par des images aériennes montrant la ville de Mimoso do Sul sous les eaux, diffusées par les pompiers.
Les prévisions de l’Inmet avaient anticipé une tempête «sévère», en particulier à Rio, avec des précipitations de 200 mm de pluie par jour entre vendredi et dimanche. Ce volume dépasse la moyenne historique de 141,5 mm estimée pour l’ensemble du mois de mars.
La tempête survient après une vague de chaleur dans la région, où une température ressentie de 62,3ºC a été enregistrée dimanche à Rio de Janeiro. Le Brésil, qui subit les effets du changement climatique, est en proie à des catastrophes naturelles à répétition. Plus de 230 personnes étaient mortes à Petropolis en 2022 à la suite de fortes pluies.
Avec AFP