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La reine Elizabeth II est décédée à l’âge de 96 ans
La reine Elizabeth II est décédée à l’âge de 96 ans, a annoncé la famille royale britannique ce jeudi 8 septembre, un jour après que la souveraine avait officialisé la nomination de Liz Truss à Downing Street.
Plus tôt dans la journée, les médecins de la reine s’étaient montrés «préoccupés» par son état de santé et avaient «recommandé qu’elle soit placée sous surveillance médicale». Dans la foulée, sa famille avait été informée de son état de santé et son héritier Charles, 73 ans, et son petit-fils William s’étaient rendus aussitôt à Balmoral.
Depuis une nuit à l’hôpital il y a près d’un an pour des examens jamais précisés, la reine, à la santé déclinante, se montrait de plus en plus rarement. La reine avait officialisé mardi la nomination de Liz Truss au poste de première ministre.
Quinze premiers ministres successifs
Elle avait décidé de rester à Balmoral au lieu de rentrer à Londres où se passe d’habitude la transition en raison de ses problèmes de santé. Des images diffusées par le palais avaient montré la souveraine souriante et s’appuyant sur une canne, serrant la main de la nouvelle dirigeante.
Née le 21 avril 1926 à Londres, Elizabeth Alexandra Mary a été sacrée reine à l’âge de 25 ans, le 6 février 1952, à la mort de son père Georges VI. L’épouse de Philip Mountbatten, prince de Grèce et du Danemark avec qui elle a eu quatre enfants (le prince Charles, la princesse Anne, le duc d’York Andrew et le comte de Wessex Edward), a vu se succéder pas moins de quinze premiers ministres britanniques, dont Winston Churchill, Margaret Thatcher et Boris Johnson.
Elle est le souverain britannique ayant régné le plus longtemps, malgré les critiques et les crises – la mort de Lady Diana et le Brexit, notamment. Sa dernière grande épreuve aura été la mort de son mari, Philip, disparu le 9 avril 2021, avec qui elle s’est mariée en 1947.
Avec AFP
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Gaza : l’ONU exige une enquête internationale sur des fosses communes
Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès.
L’ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza, soulignant la nécessité d’une enquête indépendante face au «climat d’impunité» actuel.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit «horrifié» par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Shifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès.
Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a demandé que des «enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes soient menées». «Compte tenu du climat d’impunité qui prévaut, des enquêteurs internationaux devraient être associés à cette démarche», a-t-il estimé.
«Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international», a-t-il indiqué. «Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d’autres personnes considérées “hors de combat” est un crime de guerre», a-t-il ajouté.
Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès.
Quant à l’hôpital d’al-Shifa, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu’il avait été réduit à une «coquille vide» jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.
Des chiffres probablement «sous-estimé»
Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l’opération militaire que mène l’armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l’attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.
Selon Israël, le mouvement islamique palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations. Selon des responsables à Gaza, 283 corps ont été retrouvés à l’hôpital Nasser, un chiffre que le Haut-Commissariat de l’ONU tente de vérifier.
«Les victimes auraient été enterrées profondément dans le sol et recouvertes de déchets», a déclaré lors d’un point de presse une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, ajoutant que des personnes âgées, des femmes et des blessés figuraient parmi les morts. D’autres auraient été «retrouvés les mains liées et sans vêtement».
Elle a par ailleurs indiqué que le chiffre avancé par l’armée israélienne de quelque 200 personnes tuées lors du dernier assaut contre l’hôpital al-Shifa, entre le 18 mars et début avril, pouvait être «sous-estimé». À ce jour, a-t-elle dit, «nous ne pouvons pas corroborer les chiffres exacts» des personnes tuées dans les deux hôpitaux : «c’est la raison pour laquelle nous insistons sur la nécessité d’enquêtes internationales».
Avec AFP
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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye plaide pour un partenariat «repensé» avec l’Europe
Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, investi le 2 avril, a plaidé pour un partenariat « rénové » avec l’Union européenne (UE) lors d’une déclaration conjointe avec le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite au Sénégal lundi 22 avril.
Entre l’Europe et Dakar, «la coopération est dense et multiforme mais, ensemble, nous voulons un partenariat repensé» et «apte à soutenir la dynamique novatrice que nous voulons imprimer à nos relations», a affirmé le nouveau chef de l’Etat.
M. Faye avait promis dans son programme de rétablir une «souveraineté» qui a été bradée, selon lui, à l’étranger. Il souhaite notamment renégocier des contrats gaziers et pétroliers ainsi que les accords de pêche signés avec l’UE. Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une surexploitation des ressources halieutiques, alors que leur activité représente une part importante de l’économie de ce pays côtier.
«Un modèle économique endogène»
«Lorsqu’il y a le sentiment que des sujets doivent être abordés, on ne doit pas le redouter» pour «apporter des améliorations de part et d’autre», a déclaré M. Michel, en citant «la question de la pêche et des ressources halieutiques».
Le président sénégalais a expliqué que les priorités de son gouvernement «s’articulent autour d’un modèle économique endogène d’industrialisation avec comme rampe de lancement le secteur primaire – agriculture, élevage et pêche – mais aussi le renforcement des infrastructures économiques, telles que les chemins de fer, l’électrification, les télécommunications et le réseau routier». «Les investisseurs européens dont les entreprises ont des compétences avérées dans ces différents secteurs sont les bienvenus», a-t-il ajouté.
Avec AFP