Société
La France condamnée par la CEDH pour un jugement notifié trop tardivement

La France a été condamnée jeudi 9 septembre par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour avoir mis quinze mois à envoyer à un homme le jugement intégral de sa condamnation, une «anomalie» selon la CEDH.
Le requérant, né en 1926, avait été condamné en juillet 2012 par le tribunal correctionnel d’Albertville (Savoie) à trois ans de prison dans une affaire de recel d’objets précieux, selon un communiqué de la Cour.
Il a aussitôt fait appel, sans toutefois disposer du jugement intégral et des motivations de sa condamnation, que son avocat n’avait obtenus qu’en octobre 2013, soit quinze mois plus tard.
Le conseil invoquait notamment un précédent arrêt de la CEDH rendu en 2007 contre la France dans une affaire similaire, arguant «qu’un tel défaut de communication constituait une violation de l’article 6 de la Convention» européenne des droits de l’homme (droit à un procès équitable), rappelle la Cour.
Alors que le prévenu avait obtenu une relaxe partielle en première instance, l’arrêt de mars 2014 de la Cour d’appel de Chambéry l’a reconnu coupable, remplaçant toutefois en raison de son âge la peine d’emprisonnement par une amende de 100.000 euros.
«L’original du jugement dûment motivé aurait dû être déposé au greffe du tribunal dans les trois jours suivant son prononcé», constate la Cour, qui évoque une «anomalie».
Le requérant avait «pour seule issue d’interjeter appel sans connaître aucun élément de la motivation retenue par le tribunal», ce qui l’exposait «à l’aggravation éventuelle de sa peine» en appel sans pouvoir «mesurer ses chances de succès», pointe la Cour.
Concluant à la violation de l’article 6, elle rappelle que les motivations d’un jugement ou d’un arrêt «condamnant pénalement une personne» doivent être «communiquées en temps utile» afin de pouvoir contester ces décisions «en connaissance de cause». La France devra verser 5000 euros au requérant pour frais et dépens.

Société
Juste pour un selfie, elle se fait embrasser par un chimpanzé (vidéo)

C’est le moment un chimpanzé a attrapé les seins d’une femme dans un zoo en Thaïlande, alors que celle-ci était en visite touristique.
Le grand singe se tenait derrière le touriste pour une photo, mais le touriste a été surpris lorsque la créature a pris ses seins de façon surprenante. Ensuite, il les a caressé comme un être humain.
Il a également planté un baiser sur la joue de la femme après avoir fait un large sourire aux touristes amusés. Un spectateur appelé Dararat Suwanmai, qui a suivi la scène a déclaré: «J’ai éclaté de rire quand j’ai réalisé. C’était une créature si amicale».
Le chimpanzé est ensuite retourné vers son gardien pour être prêt pour le prochain touriste avec qui prendre des selfies. Il n’était pas clair si l’animal avait été entraîné à le faire pour divertir les visiteurs du zoo.
Société
Une célébrité de TikTok condamnée à la prison : ce qu’elle a fait est horrible

Elle aurait été auteur d’une blague sur le célèbre réseau social appelé Tik Tok et cela a tourné au vinaigre. La justice n’a pas compris et l’a condamné à la prison.
La nouvelle a provoqué un tollé national fin février. Lors d’une fête à Taiskirchen, un homme aurait collé deux filles (17, 19 ans) ensemble avec de la superglue. Le plus âgé des deux s’est retrouvé à l’hôpital.
Ce n’est que plus tard qu’il s’est avéré que tout cela était un défi sur la plateforme de médias sociaux TikTok, les deux hommes accusés n’avaient rien à voir avec l’incident, les adolescents s’étaient barbouillés de colle sur le visage.
Maintenant le récépissé devant le tribunal de grande instance de Ried. Les filles devaient y répondre pour faux témoignage et diffamation. Ils ont été condamnés respectivement à trois et cinq mois de prison. Le jugement est déjà définitif.