Economie
La CGT appelle à deux journées de grèves et manifestations, les 27 octobre et 10 novembre

La CGT appelle à deux journées de grèves et de manifestations nationales et interprofessionnelles, les 27 octobre et 10 novembre, pour demander une augmentation des salaires, a affirmé vendredi à l’AFP la secrétaire confédérale Céline Verzeletti.
La journée de mardi, qui a réuni selon les syndicats près de 300.000 manifestants avec des grèves dans le secteur pétrolier, le nucléaire et les transports publics, montre d’après Mme Verzeletti qu’il «y a une dynamique». «On ne veut pas lâcher», a affirmé la dirigeante syndicale, estimant que la CGT est «en phase avec les attentes des salariés».
Ces journées seront l’occasion de réclamer une augmentation du Smic, une indexation de tous les salaires sur l’inflation, une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, a-t-elle précisé. Solidaires et la FSU pourraient se joindre à la mobilisation le 10 novembre, selon elle.
Alors que le mouvement dans les raffineries décline, après la signature d’un accord salarial chez TotalEnergies, la grève «prend de l’ampleur au niveau de l’énergie», a-t-elle assuré. Il y a en outre un appel à la grève à la RATP pour le 10 novembre.
Avec AFP

Economie
BMW : chute de 7,7% du bénéfice au troisième trimestre sur un an

Le groupe automobile allemand BMW a affiché au deuxième trimestre un bénéfice net en baisse, plombé par des effets comptables et par ses opérations de couverture de taux d’intérêt, mais a affiché une hausse de ses ventes.
BMW a enregistré une chute de 7,7% de son résultat net, à 2,9 milliards d’euros, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué.
Economie
Solvay : bénéfice net en chute de 33% au troisième trimestre

Le groupe chimique belge Solvay a vu son bénéfice net chuter de 33% sur un an au troisième trimestre, à 340 millions d’euros, plombé par un nouveau plongeon de ses ventes dans une conjoncture mondiale morose, selon un communiqué publié vendredi.
Il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa scission en deux entités prévue en décembre. Le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est effondré de 24% sur la période juillet-septembre, à 2,75 milliards d’euros, sous l’effet d’une demande exsangue et d’une baisse des prix pratiques, dans un «environnement macroéconomique atone» et fortement concurrentiel. Batterie et automobile, construction, industrie…
La baisse des volumes écoulés (-15%) «résulte d’une demande plus faible sur l’ensemble de nos marchés finaux, à l’exception de l’aéronautique», observe Solvay, confronté à une rude concurrence internationale.
Une situation dont pâtit logiquement la rentabilité du groupe: l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a chuté de 23,5% sur un an au troisième trimestre, à 702 millions d’euros.
Ce chiffre «reflète la réduction des volumes, en plus d’effets de changes et d’effets de périmètre négatifs liés à la cession» de sa filiale Rusvinyl, précise l’entreprise. Sur base organique, en excluant effets de périmètre et de change, l’Ebitda recule tout de même de 18,5%.
Trésorerie confortable
La rentabilité apparaît meilleure sur l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, avec une baisse de seulement 1,2% de l’Ebitda sur un an, «grâce à une discipline en matière de coûts fixes, qui ont compensé la baisse des volumes», note Solvay.
De même, sur la même période, le flux de trésorerie disponible («free cash flow») a gonflé à 1,03 milliard d’euros, en hausse de 11% sur un an, reflétant selon le groupe sa discipline budgétaire. Il s’affiche cependant en recul de 23,4% au troisième trimestre.
Pour l’ensemble de l’année, le groupe confirme son objectif de croissance organique de l’Ebitda, attendu dans une fourchette de +2% à -5%.
La directrice générale Ilham Kadri a salué la résilience de la rentabilité et de la trésorerie du groupe «malgré le contexte macroéconomique difficile», notamment grâce «à des réductions de coûts supplémentaires».
«Ce trimestre marque une étape historique pour Solvay dans son aventure longue de 160 ans puisqu’il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa séparation en deux leaders chimiques respectés (…) un nouveau voyage», a-t-elle ajouté.
Le chimiste belge, qui compte 22.000 employés dans 61 pays, a annoncé l’an dernier un projet de scission en deux entreprises distinctes cotées en Bourse.
La séparation sera effective en décembre. L’une des deux entités serait active dans la chimie essentielle, avec des clients notamment dans le bâtiment ou l’automobile, l’autre comprendrait les activités dans la chimie de spécialité.
Avec AFP