Actualités
Julien, 19 ans, tué de 18 coups de couteau par le père de sa petite-amie : 20 ans de prison

Muhittin Ulug, 53 ans, a comparu cette semaine devant la cour d’assises de l’Oise pour le meurtre du petit-ami de sa fille.
Les faits se sont déroulés le 24 juillet 2014 dans le pavillon de l’accusé situé à Nogent-sur-Oise.
Julien Videlaine, 19 ans, se trouvait avec sa petite-amie dans la salle de bains lorsque le père de cette dernière est rentré au domicile plus tôt que prévu et les a surpris ensemble en train de prendre un bain.
L’homme de 44 ans est devenu fou de rage car il avait prévu de marier de force sa fille avec un membre de sa communauté.
Il s’est emparé d’un couteau et a poignardé à dix-huit reprises le jeune homme. Il ne lui a laissé aucune chance.
Julien Videlaine, aspirant militaire, fréquentait depuis plus d’un an et demi la fille de l’accusé. Les deux amants se sont rencontrés au lycée et sont rapidement tombés amoureux.
Ce soir-là, le jeune couple profitait que la maison soit vide pour passer une soirée ensemble. Après ce massacre, Muhittin Ulug a pris la fuite à l’étranger. Il a finalement été extradé vers la France en 2019.
La petite-amie de la victime, âgée aujourd’hui de 27 ans, a évoqué à la barre du Tribunal le traditionalisme de son père, qui interdisait à ses filles toute relation amoureuse. Placée sous protection policière, elle avait un temps vécu en foyer.
Elle a affirmé en larmes, être la «seule responsable» pour n’avoir «pas fait les choses dans les règles» de sa famille.
«Tu n’es pas coupable», lui a soufflé la soeur de la victime. Muhittin Ulug a été condamné jeudi à 20 ans de réclusion criminelle.

Actualités
Quatre suspects écroués en France pour le hold-up d’une bijouterie à Gstaadt

Quatre hommes soupçonnés d’avoir participé en février au vol à main armé d’une bijouterie de Gstaad, station de ski huppée des Alpes suisses, ont été mis en examen et écroués, a annoncé ce vendredi le parquet de Marseille.
Le 9 février, des individus «s’emparaient, sous la menace de deux armes de poing, de bijoux (bagues, colliers, etc) pour un montant évalué à 40 millions de francs suisses», soit plus de 41 millions d’euros, explique le parquet dans un communiqué. Ils ont ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule volé à Annemasse (Haute-Savoie), près de la frontière.
Perquisitions
«Les résultats des premières investigations diligentées par la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée, NDLR) de Lyon conduisaient la JIRS de Marseille à se saisir des faits», ajoute le parquet. Une équipe de malfaiteurs niçois était soupçonnée, a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
Les investigations ont conduit à l’arrestation, ces derniers jours, de 11 personnes dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice, Vallauris et Mandelieu avec l’aide des unités d’intervention, le Raid et la BRI.
Lors des perquisitions, environ 4500 euros, un traceur GPS, un brouilleur ou des talkiewalkies ont été saisis mais aucune trace des bijoux. «Le butin n’a pas été retrouvé, ce ne sont pas des pièces gigantesques mais très chères», a expliqué la source proche de l’enquête.
Connus pour des faits de banditisme
En fin de compte, quatre hommes âgés de 27 à 32 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Deux sont poursuivis pour «vol avec arme en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de crimes en bande organisée et vols en bande organisée», et les deux autres sont mis en examen uniquement pour participation à une association de malfaiteurs, détaille le parquet.
Ils sont tous connus pour des faits de banditisme, selon la source proche de l’enquête. Des membre de leurs entourages, arrêtés avec eux, sont ressortis libre et sans poursuite. «Souvent les faits de banditisme commis en Suisse émanent d’équipes en France, mais d’habitude plutôt en région lyonnaise», a encore commenté la source proche de l’enquête.
Avec AFP
Actualités
Biélorussie : peine de prison confirmée pour un journaliste et militant de la minorité polonaise

La Cour suprême de Biélorussie a annoncé ce vendredi 26 mai avoir rejeté l’appel d’un journaliste biélorusse, Andrzej Poczobut, membre de la minorité polonaise de cette ancienne république soviétique, qui avait été condamné en février à huit ans de prison.
«Le verdict (…) a été laissé inchangé, l’appel ayant été rejeté», a indiqué la Cour suprême dans un communiqué. Par conséquent, «le verdict est entré en vigueur», a-t-elle ajouté.
Une «vengeance personnelle»
Correspondant en Biélorussie pour le média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise, Andrzej Poczobut, 50 ans, avait été reconnu coupable en février d’«appels publics à des actions visant à nuire à la sécurité nationale» du pays et d’«incitation à la haine».
Le journaliste, dont le procès s’est déroulé à huis clos au tribunal régional de Grodno (ouest), ville où vit une importante communauté d’origine polonaise, a été condamné à huit ans de camp pénitentiaire à régime sévère.
La Pologne avait dénoncé un verdict «injuste» prononcé par un «pays autoritaire» contre ce journaliste, qui était notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre la Biélorussie.
Pour sa part, la cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, avait dénoncé une «vengeance personnelle» de l’autoritaire dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko contre Andrzej Poczobut, incarcéré depuis son arrestation en mars 2021.
Le régime d’Alexandre Loukachenko mène une répression implacable contre toutes les voix critiques, en particulier depuis un mouvement de contestation sans précédent en 2020.
Avec AFP