Le capitaine Frédéric Foulquier, chef de la musique de la Garde Républicaine, a récemment fait sensation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 en dansant avec la célèbre chanteuse Aya Nakamura. Cet événement, qui a eu lieu le 26 juillet 2024, a été qualifié de «réunion de deux mondes» par Foulquier lui-même.
La performance a eu lieu sur le Pont des Arts, où Aya Nakamura, vêtue d’une robe dorée, a interprété ses plus grands succès, tels que Djadja et Pookie, tout en rendant hommage à Charles Aznavour avec le titre For me formidable. La surprise est venue de l’intégration de la Garde Républicaine, qui a accompagné la chanteuse avec 60 musiciens et 36 choristes, créant une atmosphère festive et mémorable.
Dans une interview accordée à Le Parisien, Foulquier a admis que son pas de danse improvisé était loin d’être prévu, affirmant qu’il n’était «pas un grand danseur». Cependant, il a ressenti une immense fierté d’avoir participé à un événement qui a su capter l’attention du public.
«On pressentait que l’opinion ne resterait pas insensible à cette prestation», a-t-il déclaré, mettant en avant le défi de démontrer que la musique peut rassembler des univers différents.
La performance a également suscité des réactions variées dans le public et parmi les critiques. Bien que certains aient exprimé des réserves quant à la présence d’Aya Nakamura, Foulquier a insisté sur l’importance de cette collaboration, qui illustre l’évolution de la Garde Républicaine et son adaptation aux temps modernes. «C’est la réunion de deux mondes, la langue française académique et la langue de la rue», a-t-il expliqué.
Le président Emmanuel Macron a également salué cette initiative, la qualifiant d’exemple de l’ambition de rassembler différentes facettes de la culture française. Sa publication sur les réseaux sociaux, accompagnée du terme «en même temps», a renforcé l’idée d’un rapprochement entre tradition et modernité, un thème central de sa politique.