Aya Nakamura a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, qui a eu lieu le 26 juillet. Elle a interprété un medley de ses succès Pookie et Djadja, ainsi qu’une reprise de For me formidable de Charles Aznavour, accompagnée de la Garde républicaine sur le pont des Arts. Cependant, sa participation à cet événement n’était pas acquise.
Au départ, Aya Nakamura a hésité à s’engager. Victor Le Masne, le directeur musical des JO, a souligné qu’elle a pris le temps de réfléchir avant de donner son accord, consciente de l’importance symbolique de l’événement.
«Elle écoute, elle nous laisse parler, elle ne dit rien pendant un certain temps. Ça n’a pas été un ‘oui’ tout de suite. Aya est mesurée, réfléchie. Elle ne s’est pas lancée tête baissée sans comprendre le symbolisme du tableau» a-t-il déclaré.
La polémique autour de sa participation a également influencé sa décision, alimentée par des fuites de l’Élysée et des critiques, notamment de l’extrême droite. Malgré cela, elle a reçu un soutien fort de la part de figures de l’industrie musicale, qui ont affirmé que la diversité culturelle est une richesse pour la France.
Finalement, Aya Nakamura a accepté de se produire. Sa performance est devenue virale, générant plus de 70 000 créations sur TikTok et atteignant 228 millions de vues dans le monde.
Pendant les répétitions, elle a fait preuve de sérénité et de professionnalisme, insistant sur l’importance de bien interpréter Aznavour. «Son oui était un oui en conscience. Les choses ont continué à avancer sans hystérie», a ajouté Le Masne.
Aya Nakamura a su allier ses valeurs artistiques à la visibilité exceptionnelle de l’événement, prouvant son talent et sa capacité à se réinventer tout en restant fidèle à elle-même. La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 restera gravée par cette performance mémorable.