Société
Indre-et-Loire : trois hommes mis en examen pour des vols avec séquestration
Trois hommes ont été mis en examen pour plusieurs «vols avec violences et séquestration» commis début août et début septembre en Indre-et-Loire, a annoncé vendredi le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin.
Les trois hommes avaient été interpellés par la BRI le 21 septembre à Tours, Montargis (Loiret) et Châlette (Loiret) au terme de l’enquête menée par la PJ de Tours et DTPJ d’Orléans.
Deux d’entre eux sont soupçonnés d’avoir pénétré, le 4 août à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), au domicile d’une retraitée âgée de 79 ans.
Une partie du butin avait été retrouvée
«Sous la menace d’un couteau et d’une arme de poing, ils se faisaient remettre les valeurs ainsi que le code secret de la carte bancaire de la victime et la blessaient légèrement au bras avec le couteau. Ils quittaient les lieux après l’avoir ligotée, dérobant également son véhicule», a indiqué le magistrat dans un communiqué. La retraitée avait été libérée par un voisin, alerté par les cris, une heure après le départ de ses agresseurs.
Le 4 septembre à Coteaux-sur-Loire (Indre-et-Loire), les trois individus sont soupçonnés d’avoir molesté l’occupant d’une demeure et «exigé la remise des valeurs présentes dans la maison».
De source policière, les auteurs ont quitté les lieux avec des montres de luxe et les deux véhicules de luxe de cet avocat d’affaires francilien. Les deux véhicules ainsi qu’une partie du butin avaient été retrouvés le lendemain sur la voie publique, dans le Loiret.
Les investigations menées par la police judiciaire ont ensuite permis «de mettre formellement en cause les trois individus ciblés et de retracer leurs périples délictueux».
Les perquisitions à l’issue des interpellations ont permis notamment «la découverte de la voiture dérobée à la première victime». À l’issue de leur mise en examen, leur placement en détention provisoire a été requis par le parquet de Tours.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP