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Immeuble effondré à Marseille : premiers retours d’évacués vendredi

Les premières personnes évacuées à la suite de l’effondrement d’un immeuble dans le centre de Marseille, qui avait fait huit morts dans la nuit du 8 au 9 avril, vont pouvoir regagner leurs logements vendredi, a annoncé jeudi la mairie de Marseille.
L’explosion, vraisemblablement due au gaz, avait soufflé un immeuble rue de Tivoli, fait s’effondrer deux immeubles mitoyens et endommagé plusieurs autres. Au total, 43 immeubles avaient dû être évacués, soit 302 habitants au total.
Quelque 138 personnes, soit au total 72 ménages, vont pouvoir regagner leurs logements situés dans 19 immeubles qui ont été jugés sûrs «après des études approfondies sur la sécurité bâtimentaire de chacun des immeubles», a indiqué la mairie dans un communiqué.
«Des investigations complémentaires se sont avérées nécessaires pour garantir un retour dans les logements en toute sécurité pour les autres immeubles du secteur Tivoli», poursuit la mairie, en précisant «envisager les réintégrations progressives dans les logements dès lors que les conditions obligatoires garantissant leur sécurité seront réunies».
Surveillance renforcée
Les analyses de sécurité des immeuble sont effectuées par trois structures distinctes, les architectes ingénieurs de la Ville, un bureau d’études d’ingénierie externe mandaté par la ville (bureau Axiolis) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, un établissement public.
Le périmètre de sécurité toujours interdit va également être modifié et une des rues rendue à la circulation à compter de vendredi, poursuit la mairie.
Dans le périmètre toujours interdit et dont les accès sont filtrés, la ville souligne «poursui(vre) la surveillance renforcée du quartier par des patrouilles de police municipale en journée, la police nationale pren(ant) le relais la nuit». De même, «le secteur reste sous vidéo-protection permanente pour protéger l’ensemble de la zone».
Après l’effondrement d’immeubles rue d’Aubagne, qui avait fait 8 morts, également dans le centre de Marseille, en novembre 2018, mais qui était dû à des phénomènes d’insalubrité, de nombreux logements du secteur avait été la cible de cambrioleurs.
Avec AFP

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Quatre suspects écroués en France pour le hold-up d’une bijouterie à Gstaadt

Quatre hommes soupçonnés d’avoir participé en février au vol à main armé d’une bijouterie de Gstaad, station de ski huppée des Alpes suisses, ont été mis en examen et écroués, a annoncé ce vendredi le parquet de Marseille.
Le 9 février, des individus «s’emparaient, sous la menace de deux armes de poing, de bijoux (bagues, colliers, etc) pour un montant évalué à 40 millions de francs suisses», soit plus de 41 millions d’euros, explique le parquet dans un communiqué. Ils ont ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule volé à Annemasse (Haute-Savoie), près de la frontière.
Perquisitions
«Les résultats des premières investigations diligentées par la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée, NDLR) de Lyon conduisaient la JIRS de Marseille à se saisir des faits», ajoute le parquet. Une équipe de malfaiteurs niçois était soupçonnée, a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
Les investigations ont conduit à l’arrestation, ces derniers jours, de 11 personnes dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice, Vallauris et Mandelieu avec l’aide des unités d’intervention, le Raid et la BRI.
Lors des perquisitions, environ 4500 euros, un traceur GPS, un brouilleur ou des talkiewalkies ont été saisis mais aucune trace des bijoux. «Le butin n’a pas été retrouvé, ce ne sont pas des pièces gigantesques mais très chères», a expliqué la source proche de l’enquête.
Connus pour des faits de banditisme
En fin de compte, quatre hommes âgés de 27 à 32 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Deux sont poursuivis pour «vol avec arme en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de crimes en bande organisée et vols en bande organisée», et les deux autres sont mis en examen uniquement pour participation à une association de malfaiteurs, détaille le parquet.
Ils sont tous connus pour des faits de banditisme, selon la source proche de l’enquête. Des membre de leurs entourages, arrêtés avec eux, sont ressortis libre et sans poursuite. «Souvent les faits de banditisme commis en Suisse émanent d’équipes en France, mais d’habitude plutôt en région lyonnaise», a encore commenté la source proche de l’enquête.
Avec AFP
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Biélorussie : peine de prison confirmée pour un journaliste et militant de la minorité polonaise

La Cour suprême de Biélorussie a annoncé ce vendredi 26 mai avoir rejeté l’appel d’un journaliste biélorusse, Andrzej Poczobut, membre de la minorité polonaise de cette ancienne république soviétique, qui avait été condamné en février à huit ans de prison.
«Le verdict (…) a été laissé inchangé, l’appel ayant été rejeté», a indiqué la Cour suprême dans un communiqué. Par conséquent, «le verdict est entré en vigueur», a-t-elle ajouté.
Une «vengeance personnelle»
Correspondant en Biélorussie pour le média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise, Andrzej Poczobut, 50 ans, avait été reconnu coupable en février d’«appels publics à des actions visant à nuire à la sécurité nationale» du pays et d’«incitation à la haine».
Le journaliste, dont le procès s’est déroulé à huis clos au tribunal régional de Grodno (ouest), ville où vit une importante communauté d’origine polonaise, a été condamné à huit ans de camp pénitentiaire à régime sévère.
La Pologne avait dénoncé un verdict «injuste» prononcé par un «pays autoritaire» contre ce journaliste, qui était notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre la Biélorussie.
Pour sa part, la cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, avait dénoncé une «vengeance personnelle» de l’autoritaire dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko contre Andrzej Poczobut, incarcéré depuis son arrestation en mars 2021.
Le régime d’Alexandre Loukachenko mène une répression implacable contre toutes les voix critiques, en particulier depuis un mouvement de contestation sans précédent en 2020.
Avec AFP