Actualités
Il n’en veut pas : «Guardiola m’a mis sur 2 matchs et puis il m’a supprimé de Manchester City…»
Pep Guardiola est peut-être le meilleur entraîneur que le football ait donné au cours de ce siècle. Depuis qu’il a fait ses débuts en 2008 avec le FC Barcelone, le Catalan a tout gagné, bien que sa spécialité soit le tournoi de la ligue nationale, quel que soit celui qui y joue.
Il a remporté plusieurs fois le championnat d’Espagne, la Bundesliga et maintenant la Premier League. De nombreux footballeurs et ex-footballeurs élèvent Guardiola au sommet et le remercient pour ses enseignements. Mais tout le monde ne parle pas bien de Guardiola. Certains, au contraire, gardent un très mauvais souvenir de l’entraîneur espagnol.
L’un des derniers à avouer la mauvaise expérience avec Guardiola est également l’Espagnol José Ángel Esmorís Tasende, connu sous le surnom d’Angeliño. Ce défenseur a passé un super moment à Manchester City et là, sous les ordres de son compatriote, les choses n’ont pas marché pour lui et il lui a reproché, à Guardiola, son échec.
«Pep m’a tué et ma confiance en moi. Après son retour d’Eindhoven (il jouait pour le PSV), il m’avait déjà condamné après deux matches amicaux et puis il ne m’a pas donné une autre vraie chance», a-t-il avoué à Bild, alors qu’il était déjà au RB Leipzig de Bundesliga, où il a pu se démarquer en partie grâce à la confiance qu’avait l’entraîneur de l’époque, le bien connu Julian Nagelsmann, désormais au Bayern.
Angeliño a expliqué la différence entre un entraîneur et l’autre : «Il y a une grande différence entre les deux entraîneurs. L’un m’a donné confiance et m’a laissé jouer, l’autre non. Il faut être courageux et Julian l’est.»
Angeliño s’est entraîné au Deportivo la Coruña jusqu’à ce qu’il soit signé par City en 2012, où il a passé quelques années à jouer peu. En 2018, il a été vendu et racheté en 2019, lorsqu’il est entré en contact avec Guardiola, qui ne lui a pas laissé beaucoup de place.
«Julian peut être entraîneur n’importe où, il n’y en a pas autant que lui. Il a déjà une très bonne équipe, mais imaginez s’il avait de meilleurs joueurs. Tactiquement, il a toujours la clé pour chaque rival», a expliqué Angeliño à propos de Nagelsmann, qui se montrait déjà comme un grand talent à son époque au RB Leipzig.
Bien sûr, en septembre 2021, Angeliño est revenu au stade de la ville avec le maillot du RB Leipzig pour la Ligue des champions et a clarifié les choses.
«C’était un fait qu’il ne jouait pas et qu’il avait perdu confiance en moi, c’est pour ça que j’ai dit qu’il avait tué la confiance en moi», a-t-il ajouté mardi. Ce n’est pas qu’il m’a tué en tant que joueur, il a fait de moi le joueur que je suis maintenant», a-t-il précisé ensuite. Je n’aurais jamais pensé que je rejouerais un jour dans ce stade avec un autre maillot. Je suis très heureux de sont revenus».
Actualités
Gaza : l’ONU exige une enquête internationale sur des fosses communes
Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès.
L’ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza, soulignant la nécessité d’une enquête indépendante face au «climat d’impunité» actuel.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit «horrifié» par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Shifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès.
Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a demandé que des «enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes soient menées». «Compte tenu du climat d’impunité qui prévaut, des enquêteurs internationaux devraient être associés à cette démarche», a-t-il estimé.
«Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international», a-t-il indiqué. «Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d’autres personnes considérées “hors de combat” est un crime de guerre», a-t-il ajouté.
Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès.
Quant à l’hôpital d’al-Shifa, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu’il avait été réduit à une «coquille vide» jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.
Des chiffres probablement «sous-estimé»
Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l’opération militaire que mène l’armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l’attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.
Selon Israël, le mouvement islamique palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations. Selon des responsables à Gaza, 283 corps ont été retrouvés à l’hôpital Nasser, un chiffre que le Haut-Commissariat de l’ONU tente de vérifier.
«Les victimes auraient été enterrées profondément dans le sol et recouvertes de déchets», a déclaré lors d’un point de presse une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, ajoutant que des personnes âgées, des femmes et des blessés figuraient parmi les morts. D’autres auraient été «retrouvés les mains liées et sans vêtement».
Elle a par ailleurs indiqué que le chiffre avancé par l’armée israélienne de quelque 200 personnes tuées lors du dernier assaut contre l’hôpital al-Shifa, entre le 18 mars et début avril, pouvait être «sous-estimé». À ce jour, a-t-elle dit, «nous ne pouvons pas corroborer les chiffres exacts» des personnes tuées dans les deux hôpitaux : «c’est la raison pour laquelle nous insistons sur la nécessité d’enquêtes internationales».
Avec AFP
Actualités
Sénégal : Bassirou Diomaye Faye plaide pour un partenariat «repensé» avec l’Europe
Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, investi le 2 avril, a plaidé pour un partenariat « rénové » avec l’Union européenne (UE) lors d’une déclaration conjointe avec le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite au Sénégal lundi 22 avril.
Entre l’Europe et Dakar, «la coopération est dense et multiforme mais, ensemble, nous voulons un partenariat repensé» et «apte à soutenir la dynamique novatrice que nous voulons imprimer à nos relations», a affirmé le nouveau chef de l’Etat.
M. Faye avait promis dans son programme de rétablir une «souveraineté» qui a été bradée, selon lui, à l’étranger. Il souhaite notamment renégocier des contrats gaziers et pétroliers ainsi que les accords de pêche signés avec l’UE. Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une surexploitation des ressources halieutiques, alors que leur activité représente une part importante de l’économie de ce pays côtier.
«Un modèle économique endogène»
«Lorsqu’il y a le sentiment que des sujets doivent être abordés, on ne doit pas le redouter» pour «apporter des améliorations de part et d’autre», a déclaré M. Michel, en citant «la question de la pêche et des ressources halieutiques».
Le président sénégalais a expliqué que les priorités de son gouvernement «s’articulent autour d’un modèle économique endogène d’industrialisation avec comme rampe de lancement le secteur primaire – agriculture, élevage et pêche – mais aussi le renforcement des infrastructures économiques, telles que les chemins de fer, l’électrification, les télécommunications et le réseau routier». «Les investisseurs européens dont les entreprises ont des compétences avérées dans ces différents secteurs sont les bienvenus», a-t-il ajouté.
Avec AFP