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Il avoue la vérité : «L’équipe de France n’appartient ni à Noël Le Graët, ni à Didier Deschamps…»
Plusieurs jours après la prolongation de Didier Deschamps à la tête des Bleus, cette décision fait encore réagir et suscite de nombreuses critiques, y compris au sein des anciens de l’Equipe de France.
Répondant aux questions de L’Equipe, Bixente Lizarazu n’a pas hésité à faire part de sa vision des choses. Si le célèbre commentateur reconnait que DD méritait de poursuivre son mandat, certains détails de cette prolongation l’étonnent.
«Clairement, il a gagné le droit de continuer l’aventure. Mais la continuité, cela aurait dû être deux années de plus et on voit après l’Euro. Ça me paraissait plus sain, surtout que Didier aura déjà eu un bail de douze ans à la tête des Bleus. C’est beaucoup pour un vestiaire, d’autant qu’on a un successeur possible», assure ainsi la voix de TF1.
Les conditions dans lesquelles les discussions ont eu lieu semblent aussi interpeller l’ancienne vedette des Girondins de Bordeaux.
«Le fait que Noël Le Graët n’aborde même pas le sujet avec son comex, ne pose pas la question de la durée, des candidats possibles, ça pose un problème. L’équipe de France n’appartient ni à Noël Le Graët, ni à Didier Deschamps, ni à personne d’autre. Elle appartient un peu à tous», s’étonne plus loin le natif de Saint-Jean de Luz.
Rappelons que la prolongation de Didier Deschamps comme sélectionneur des Bleus jusqu’à la Coupe du monde 2026 a bien été validée par le Comex de la Fédération française de football. Après les nombreuses critiques à son égard, Noël Le Graët a lui décidé de se mettre en retrait de son poste de président de la 3F.
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Nouvelle-Calédonie : opposants et partisans du gouvernement manifestent
Opposants et partisans du gouvernement de Nouvelle-Calédonie ont manifesté jeudi à Nouméa, les uns menaçant de mettre «le bordel», les autres appelant à la «sérénité», sur fond de tensions autour d’une réforme constitutionnelle sensible qui se joue à Paris sur l’avenir politique de l’archipel.
Le premier rassemblement s’est tenu devant le congrès à l’appel de deux formations non-indépendantistes, les Loyalistes (affiliés à Renaissance) et le Rassemblement (LR), contre un gouvernement local jugé «illégitime» par Sonia Backès, la leader des Loyalistes et présidente de la province sud.
Réforme constitutionnelle
Les manifestants, 3500 à 4000 selon la police et 6000 selon les organisateurs, se sont réunis pour envoyer «un signal» aux parlementaires qui examinent une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral aux élections provinciales de l’archipel, jusque-là circonscrit aux natifs et aux résidents de longue date.
«Je le dis à Paris aujourd’hui, aux parlementaires qui tremblent: le bordel, c’est nous qui le mettrons si on essaie de nous marcher dessus!», a martelé Sonia Backès, ancienne secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté (2022-2023). Le texte, examiné mardi au Sénat, doit faire l’objet d’un vote solennel le 2 avril, avant de cheminer vers l’Assemblée nationale en mai.
Plus tard dans la matinée, ce sont les indépendantistes, partisans du gouvernement calédonien, qui ont défilé à Nouméa. Eux ont dénoncé cette volonté d’ouvrir le corps électoral et soutenu la politique de Louis Mapou, premier indépendantiste élu à la présidence du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie.
Ce dernier a appelé à «construire ensemble, dans la sérénité». «On doit rester dans ce cadre et sur ce créneau (…). C’est ce qui relève de la responsabilité du peuple premier et de ceux qui luttent pour l’indépendance», a-t-il lancé aux manifestants. Mardi, son congrès avait retiré un projet de «taxe carburant», contesté par plusieurs organisations patronales, provoquant la levée des blocages des dépôts de carburant de l’archipel en cours depuis le 21 mars.
Avec AFP
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La FNSEA appelle Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre»
Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a appelé ce jeudi le président de la République à exprimer sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre».
«Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation n’était pas mûre», a souligné Arnaud Rousseau lors du congrès annuel du syndicat à Dunkerque.
«Qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État ? Le discours (de 2017, NDLR) de la montée en gamme a vécu, qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.»
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