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Hugo Lloris réagit à la retraite internationale de Raphaël Varane

Près d’un mois après Hugo Lloris, c’est un autre pilier de l’équipe de France qui a acté la fin de sa carrière internationale. Après le capitaine des Bleus, le vice-capitaine du groupe France, Raphaël Varane, a décidé de ne plus porter le maillot des champions du monde 2018.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’annonce du défenseur central de Manchester United a jeté un froid sur le sélectionneur Didier Deschamps, qui a à peine caché sa déception sur un choix qu’il considère comme «regrettable».
De son côté, l’attaquant du Paris Saint-Germain s’est montré moins loquace mais tout aussi élogieux, via un message publié sur Instagram.
Le gardien de but de Tottenham a lui envoyé une vidéo à nos confrères de L’Equipe pour réagir à la mise en retrait de l’ancien cadre du Real Madrid. Le portier de 36 ans explique avoir pressenti ce couperet lors de ses discussions avec l’ex-Lensois.
«Je savais qu’il allait dans cette direction. Après Blaise, Steve, c’est un nouveau pilier important qui arrête. On ne peut que lui dire bravo pour tout ce qu’il a accompli avec les Bleus. Cela a été un honneur de jouer avec lui, de participer à de si nombreux rassemblements avec lui, et d’avoir pu à ce point compter sur le joueur et sur l’homme.»
«Il aura été un vrai leader, avec une personnalité assez réservée, une force tranquille qui s’exprimait à bon escient. Je me souviens très bien de ses premières titularisations au printemps 2013 : je me suis dit, tout de suite, qu’on allait passer du temps ensemble.
Il était mature malgré son jeune âge, on sentait déjà le joueur qu’il allait devenir. À l’époque, il était rare de voir des défenseurs de cette taille aller aussi vite, et Raph, lui, pouvait parfaitement couvrir les espaces dans son dos : c’était quelque chose de nouveau.
En dix ans, on aura passé beaucoup de temps ensemble. On s’est toujours fait confiance, et on a toujours été complémentaires. Raph a toujours été altruiste, tourné vers la réussite de l’équipe. Mais il a encore de belles années devant lui !»

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Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
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Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.