Société
Guet-apens d’homosexuels: un homme aux assises pour un meurtre en 2018

Rencontre sur un site gay qui se finit par un meurtre: un jeune homme de 22 ans comparaît aux assises du Val-d’Oise de lundi 6 au vendredi 10 septembre pour l’assassinat en 2018 d’un homosexuel à qui il avait fixé un rendez-vous.
Le 22 janvier 2018, les policiers découvrent le corps d’un homme de 55 ans baignant dans une mare de sang, le visage tuméfié, des traces de sang sur les murs, victime d’une agression particulièrement violente dans son pavillon de Jouy-le-Moutier, petite commune située à 40 km au nord-est de Paris.
L’alerte a été donnée par son employeur, inquiet de l’absence de ce salarié ponctuel, en poste dans un office notarial parisien depuis trente ans. La veille, il avait rendez-vous avec un étudiant en physique-chimie, rencontré une première fois trois semaines plus tôt via un site, notamment utilisé par les hommes gay.
Cet homme sera jugé de lundi à vendredi par la cour d’assises du Val-d’Oise, accusé d’avoir tendu un guet-apens à la victime, de l’avoir assassiné et d’avoir volé sa voiture. Celle-ci a été retrouvée quelques jours après à proximité du domicile familial du jeune homme à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).
Âgé de 18 ans au moment des faits, il a reconnu avoir agressé la victime, à coups de couteau puis de barre de fer, sans intention de la tuer et sans pouvoir expliquer les raisons de son geste. Il a toutefois relié l’élément déclencheur de sa violence à un geste: lorsque la victime a posé la main sur sa cuisse.
Selon l’accusé, il a repoussé la main de la victime mais a été poursuivi jusque dans la cuisine par le quinquagénaire, qui souhaitait avoir un rapport sexuel avec lui. Il s’est senti acculé, l’a frappé et lui a asséné plusieurs coups de couteau.
Cependant, les précédents partenaires sexuels de la victime évoquent une personne qui ne s’était jamais montrée insistante, selon les enquêteurs. Son ex-femme, ses quatre enfants et d’autres proches le décrivent également comme discret et calme.
Lors de ses auditions, le mis en cause n’a pas voulu répondre aux questions sur d’éventuelles relations sexuelles avec la victime.
Un malaise interne serait né d’un questionnement sur son identité sexuelle et se serait transformé en agressivité, d’après une psychologue expert qui l’a rencontré alors qu’il était incarcéré, quand d’autres psychiatres ont souligné les nombreux délires auxquels il est sujet. L’entourage de l’étudiant a lui dépeint un homme sportif – il a pratiqué la boxe thaï pendant deux ans – calme et sérieux.
«Je tiens un gars là»
Preuve de sa préméditation selon les juges, à la veille de son deuxième rendez-vous avec la victime, il effectue une recherche internet sur la meilleure manière d’aiguiser des couteaux.
Les investigations permettront également de mettre au jour des discussions dans lesquelles il évoque des rendez-vous avec des hommes. «Vite donne je tiens un gars là», «t’es là y’a un mec je lui ai donné rendez-vous?», enverra-t-il à un complice dans une autre affaire.
Sur le site de rencontre, il avait créé une vingtaine de pseudos différents à partir de juillet 2017. L’enquête pour assassinat a également conduit à sa mise en examen dans deux affaires similaires d’extorsion et d’agressions d’hommes homosexuels avec un procédé similaire: rendez-vous fixé sur le site, rencontre, menaces avec arme blanche puis violences, avec deux complices, en octobre et décembre 2017.
L’ex-femme de la victime et ses quatre enfants, parties civiles, «appréhendent cette semaine et s’attendent à vivre un moment d’une grande violence psychologique», selon leur avocate Caty Richard.
«C’est le point d’orgue de la trajectoire criminelle sordide d’un individu qui a agressé d’autres homosexuels», a ajouté Me Richard. Les avocats de l’accusé n’ont pas souhaité s’exprimer avant le début du procès. Le verdict est attendu le 10 septembre.

Société
Un soldat d’élite a vendu des balles à un trafiquant de drogue : voici ce qu’ils en ont fait

Le plus ancien soldat enrôlé dans le régiment d’élite des gardes du corps de la reine a vendu des munitions quelques instants après s’être vanté de sa promotion, a déclaré un tribunal hier.
Le sergent-major du régiment Kirtland Gill, 41 ans, le premier homme noir à occuper le poste dans les Coldstream Guards, aurait conspiré avec le sergent lance Rajon Graham pour vendre des centaines de balles.
Mais le couple a été surpris par un coup de couteau de la police après que l’acheteur qui prétendait être un trafiquant de drogue s’est avéré être un flic infiltré, a-t-on dit.
Le tribunal de la Couronne de Southwark a appris que les deux soldats avaient accès à des balles émises pour l’entraînement au tir.
Les Coldstream Guards sont le plus ancien régiment en service continu de l’armée. L’unité est reconnue par ses manteaux rouges et ses chapeaux d’ours noirs et joue un rôle cérémoniel en tant que gardiens des palais royaux, notamment le château de Windsor et le palais de Buckingham.
Société
Confession : «j’ai 13 ans, j’ai c0uché avec mon professeur pour avoir la moyenne»

Ce n’est plus un secret pour personne, le harcèlement sexuel dans les écoles continue de faire du mal. Comme l’histoire de cette fille qui s’est laissée aller en espérant avoir la moyenne pour passer en classe supérieure.
Esther a raconté son histoire afin de sensibiliser les jeunes filles qui s’adonnent à cette maltraitance. Dans son témoignage, elle a avoué avoir couché avec son professeur principal juste pour avoir 10 de moyenne pour passer en classe de 4eme.
«Je me nomme Esther, je suis âgé de 13 ans. J’étais en classe de 5 ème et je redouble ma classe car je n’ai pas validé mon année. Je suis une élève passable mais j’ai délaissé les cours au profit des promenades. Et même étant à la maison je ne bosse pas mes cours.
Le premier et deuxième trimestre ce sont bien passé j’ai eu respectivement 12 et 10,5 de moyenne car j’étudiais. Malheureusement lors du troisième trimestre je n’allais pas au cours. J’étais à l’école mais pas au cours. J’ai donc raté beaucoup de notes. Je n’y allais pas juste parce que je préférais m’amuser.
Deux jours avant les calculs de moyennes je suis allé causer avec mon professeur principale pour le supplier de m’aider à valider mon année et que je l’aiderai du mieux que je pouvais. Il a accepté en échange du fait que je couche avec lui. Il m’a dis que j’allais apprécier cela et aussi passer en classe supérieur. Le même jour je suis allé chez lui à 17heures.
Il vit seul car sa femme et ses enfants sont à l’intérieur du pays. J’avais un peu peur mais je suis rentrée. Il m’a dit qu’il allait le faire rapidement car il devait sortir. Il m’a fait coucher sur son lit, à enlevé ma jupe de l’école puis mon cale.çon et a fait rentrer son s3xe .Il m’a gifler à plusieurs reprise pendant l’acte s3xuel et l’a fait brutalement.
C’était ma première fois. Quand il a fini, j’avais très mal et je saignais Il m’a dis de m’habiller puis m’a chassé de sa maison. J’avais du mal à marcher à cause de la douleur. Je suis rentré à la maison. Je n’ai rien dit à quelqu’un. Le jour des calculs des moyennes ma moyenne n’a pas changé Il m’a blagué.
La douleur dans mon [email protected] persistait et dans ma manière de marcher ma mère à suspecter quelques chose. Elle m’a donc envoyé à l’hôpital et le médecin lui à dit que je n’étais plus vierge que j’ai une sévère déchirure du s3xe et une infection et qu’il devait me traiter en urgence. J’ai donc tout expliqué à mes parents avec la honte au visage.
Quand à mon professeur, il est en liberté pour le moment car il dit qu’il ne m’a jamais touché c’est sa parole contre la mienne et je n’ai aucune preuve. Les enquête continues J’ai décidé d’expliquer mon histoire pour que mes amis ne fassent pas la même erreur que moi.
J’ai peur des hommes actuellement, même de mon père, Quant ils s’approchent de moi, je suis terrorisée. J’ai besoin de vos conseils pour m’en sortir, pour lutter contre ce traumatisme. Aussi donnez des conseils à mes amis en commentaire pour leur éviter ce qui m’est arrivé».