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Guerre en Ukraine : «nombreuses» attaques nocturnes de drones signalées dans la région de Belgorod en Russie
De «nombreuses» attaques de drones ont visé dans la nuit de mardi à mercredi la région russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur de ce territoire secoué par une récente incursion de groupes armés venus d’Ukraine.
«La nuit n’a pas été vraiment tranquille. Il y a eu de nombreuses attaques de drones. La défense antiaérienne s’est occupée d’une grande partie d’entre eux», a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram.
Il a précisé que ces attaques avaient endommagé des véhicules, maisons et bâtiments publics dans la région, mais sans faire de victimes.
Dans le district de Graïvoron, une conduite de gaz a été touchée, selon Viatcheslav Gladkov. «Un petit incendie est en cours», a-t-il ajouté, précisant que les autorités étaient sur place et que les causes de l’incident étaient en train d’être établies.
Centres d’hébergement temporaires
Neuf civils blessés lors de l’incursion sont toujours hospitalisés dont trois en réanimation, selon Gladkov. Plus de 550 civils ayant fui le district de Graïvoron à cause des combats se trouvent actuellement dans des centres d’hébergement temporaires, a-t-il indiqué.
«Dès que les forces de sécurité auront terminé le nettoyage du territoire et donné leur accord, j’espère que vous pourrez regagner vos maisons (…) Hier, c’était encore dangereux», a poursuivi Gladkov à l’attention de ses administrés.
Mardi, l’armée russe avait affirmé avoir «écrasé» avec son aviation et son artillerie le groupe ayant attaqué la veille la région, la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit.
Selon les autorités russes, un civil a été tué dans le village de Kozinka, l’une des localités attaquées, et une femme est décédée d’une insuffisance cardiaque lors de son évacuation.
L’incursion a été revendiquée par des groupes armés russes basés en Ukraine voulant renverser le président russe Vladimir Poutine.
Avec AFP
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Le Niger va livrer du gazole au Mali pour améliorer la fourniture d’électricité
Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, a reçu mardi le ministre du pétrole nigérien, Mahaman Moustapha Barke, afin de finaliser «un accord de partenariat visant la vente de 150 millions de litres de gazole au Mali», a expliqué la présidence malienne dans un communiqué.
«Ces carburants seront destinés à la société Energie du Mali [EDM SA] pour alimenter les différentes centrales électriques du pays», a précisé M. Barke, cité dans le communiqué.
Grevée par une dette de plus de 200 milliards de francs CFA (quelque 300 millions d’euros), la société d’énergie nationale du Mali n’arrive plus à assurer la couverture en électricité de la capitale et d’autres localités du pays.
Pour le Burkina Faso et le Tchad
La dégradation de la fourniture d’électricité suscite une large exaspération parmi près de 11 millions de Maliens qui ont accès à l’électricité, soit la moitié de la population de ce pays dirigé par une junte depuis un coup d’Etat en 2020 et dont une grande partie du territoire est gangrenée par l’expansion des groupes armés, notamment djihadistes.
En février, le Niger avait annoncé la signature d’un protocole d’accord sur la fourniture de gazole au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, des pays classés parmi les plus pauvres au monde et gouvernés par des régimes militaires. Les trois premiers pays se sont réunis au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et ont annoncé en février leur retrait de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Les autorités nigériennes ont inauguré en novembre 2024 un oléoduc géant qui permettra d’acheminer jusqu’au Bénin voisin le pétrole brut extrait du gisement d’Agadem (Sud-Est) par la China National Petroleum Corporation (CNPC), une société pétrolière appartenant à l’Etat chinois.
Les autorités nigériennes ont annoncé le 13 avril avoir obtenu un prêt de 400 millions de dollars de leur partenaire chinois, au titre d’une «avance» sur les ventes prochaines de pétrole brut, dont la commercialisation doit débuter en mai. Le pays entend porter sa production pétrolière du pays à 110 000 barils par jour, dont 90 000 barils doivent être exportés.
Avec AFP
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Zambie : Hakainde Hichilema demande plus de 900 millions de dollars pour faire face à la sécheresse
Le président zambien, Hakainde Hichilema, a lancé un appel à l’aide, mardi 16 avril, assurant que son pays avait besoin d’une assistance «vitale» de plus de 900 millions de dollars (environ 850 millions d’euros) pour faire face à la pire sécheresse de son histoire.
Dans un discours télévisé, il a expliqué que près de la moitié des 20 millions d’habitants de ce pays très pauvre d’Afrique australe avaient été touchés par cette sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Niño. Plus de 6 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence, a-t-il ajouté.
«La Zambie n’a connu que des précipitations extrêmement faibles cette année, provoquant la pire sécheresse jamais enregistrée», a-t-il expliqué. Le secteur agricole est dévasté, récoltes et pâturages étant affectés. Mais le pays, qui a déclaré en février l’état de catastrophe nationale, n’a que 51 des 940 millions nécessaires pour y faire face, a-t-il ajouté.
«Le cœur lourd, au nom du gouvernement et du peuple de Zambie, nous lançons un appel à la communauté internationale, à nos partenaires dans le pays, au secteur privé, aux Eglises et aux organisations de la société civile, pour qu’ils soutiennent financièrement et matériellement notre plan pour limiter les effets dévastateurs de la sécheresse», a déclaré le président.
Le phénomène El Niño, qui a commencé en 2023, provoque généralement une hausse des températures mondiales pendant une année. Actuellement, il entraîne des sécheresses catastrophiques en Afrique australe, où le Zimbabwe et le Malawi ont eux aussi demandé de l’aide internationale.
Avec AFP