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Grève pour les salaires au «New York Times», une première en 40 ans
Quelque 1.100 journalistes et employés du quotidien ont cessé le travail jeudi à minuit jusqu’à vendredi à la même heure, après l’échec de négociations sur les salaires et la convention collective.
Une première en 40 ans au New York Times: plus d’un millier de salariés sont en grève jeudi 8 décembre pendant 24 heures pour exiger des augmentations substantielles, dans un contexte d’inflation et de flambée du coût de la vie à New York.
Quelque 1.100 journalistes et autres employés du prestigieux quotidien qui donne le la de l’actualité et du traitement des sujets aux Etats-Unis et à l’étranger ont cessé le travail jeudi à minuit jusqu’à vendredi à la même heure, après l’échec de négociations sur les salaires et la convention collective, selon le syndicat de la presse NewsGuild of New York.
Des centaines de personnes de tous âges et de tous statuts se sont rassemblées jeudi après-midi devant le gigantesque siège de la New York Times Company, dans l’ouest de Manhattan, dans une ambiance revendicatrice et festive.
Selon le syndicat de la presse, NewsGuild, l’un des points de contentieux est le refus de la direction d’augmenter de manière importante les salaires depuis près de deux ans, dans un contexte national et mondial inflationniste et alors que la New York Times Company, société cotée en Bourse, est financièrement prospère.
«Les dirigeants du New York Times fêtent leur réussite financière tout en pénalisant les travailleurs», a tonné l’organisation syndicale dans un tract en se réjouissant que «plus 1.100 employés aient dorénavant cessé le travail, une première de cette ampleur en quatre décennies».
La vie quotidienne est très chère. J’ai des collègues qui ont un deuxième emploi pour garder celui-là, qui est un job de rêve. »
Phoebe Lett, productrice de podcasts
«La société ne traite pas très bien les employés syndiqués. Nous sommes sans convention collective depuis 20 mois, nous avons tous travaillé sans arrêt pendant le Covid, 20 heures par jour, y compris les week-ends, et sans aucune augmentation», a protesté auprès de l’AFP Albert Sun, infographiste de 34 ans qui travaille au NYT depuis 11 ans.
Pour sa collègue Phoebe Lett, il faut se battre pour «obtenir un salaire minimum de 65.000 dollars par an (brut et avant impôts)».
«C’est important parce que l’entreprise veut que l’on travaille dans une ville où la vie quotidienne est très chère. J’ai des collègues qui ont un deuxième emploi pour garder celui-là, qui est un job de rêve», a souligné auprès de l’AFP cette productrice de podcasts de 31 ans.
Sur une tribune improvisée devant l’immeuble du New York Times, des représentants des salariés ont revendiqué avec force, parfois en chanson, le fait de «faire le journal» et donc d’être à l’origine des bénéfices de l’entreprise, et ont réclamé d’être «payés à (leur) juste valeur».
La New York Times Company a publié en novembre un chiffre d’affaires pour le 3e trimestre 2022 de 547 millions de dollars contre 509 millions pour la même période de 2021, en hausse de 7,6% sur un an. Mais le bénéfice net trimestriel est en chute de 33% sur un an (36 millions de dollars cette année contre 54 millions en 2021).
«Décevant»
Dans un communiqué, la direction a rappelé que les négociations salariales n’avaient pas échoué et qu’il était «décevant que (les employés) en viennent à des actions extrêmes alors que nous ne sommes pas dans une impasse».
Elle a affirmé avoir proposé une augmentation générale des salaires de «11,5%» sur trois ans à compter de la signature d’une nouvelle convention collective. Tout en menaçant: «La proposition de la NewsGuild, qui ajouterait plus de 100 millions de dollars de coûts, rendrait difficile le maintien de nos investissements dans le journalisme».
Avec ses 1.700 salariés, huit millions d’abonnés et quelque 150 millions de lecteurs par mois, le NYT, monument de la presse écrite plutôt classé à gauche, s’est parfaitement redressé et adapté à l’ère numérique avec son site internet, ses vidéos, ses podcasts…
Le mouvement ne devrait pas empêcher la parution du quotidien vendredi: «Pendant le débrayage, les employés non syndiqués de la salle de rédaction seront en grande partie responsables de la production des informations», selon un article du journal.
Des manifestants n’ont pas exclu de poursuivre le mouvement au-delà de vendredi et une porte-parole du journal a précisé qu’une nouvelle session de négociations était prévue mardi prochain.
Avec AFP
Célébrités
Margaret Qualley a immédiatement su que Jack Antonoff était destiné à devenir son mari
Margaret Qualley est tombée “éperdument amoureuse” de Jack Antonoff et “savait” qu’il était destiné à devenir son mari.
La star de “Maid” et le musicien et producteur de disques se sont mariés en août dernier, après deux ans de vie commune, et elle savait exactement quand ils marcheraient vers l’autel.
Dans le numéro d’avril du magazine ELLE UK, dont elle fait la couverture, elle se souvient : “J’avais rencontré Jack probablement deux semaines auparavant, mais j’ai tout de suite été éperdument amoureuse. J’ai eu la certitude qu’il était mon mari. Je parlais de Jack et j’ai dit à Virginie Viard [directrice de la création de Chanel] : “Je crois que je viens de rencontrer l’homme que je vais épouser. Et Virginie, si j’ai raison, tu me feras ma robe de mariée ? J’ai dit : ‘Donnez-moi deux ans…'”.”
L’actrice de 29 ans a planifié le mariage de ses rêves toute sa vie et lorsqu’elle a rencontré le musicien, elle a pensé qu’il avait besoin d’un “grand mariage” car il a beaucoup d’amis et de famille.
Elle s’est exprimée à ce sujet : “J’ai toujours voulu me marier. J’étais cette fille très féminine qui se promenait avec sa sœur en fantasmant sur nos mariages, ou sur ce que seraient nos maris. Mais je ne pense pas que j’aurais eu un mariage aussi important sans Jack. Je voulais que ce soit grandiose avec lui. C’était un peu comme si Jack avait besoin d’un grand mariage. Et il me semblait que ce serait plus amusant. Il a tellement d’amis formidables et une famille nombreuse. Je pense que [les mariages] sont presque autant pour votre famille et vos amis que pour vous.”
Célébrités
Taylor Swift apprécie de ne pas être «la star» des matchs de Travis Kelce
Taylor Swift aime assister aux matchs de son compagnon Travis Kelce car elle n’a pas à être “la star” de l’événement.
La chanteuse de “Anti-Hero” est régulièrement présente dans les tribunes pour encourager son petit ami lors des matchs des Kansas City Chiefs et l’entraîneur du sportif, Andy Reid, a insisté sur le fait que malgré la surveillance dont le couple fait l’objet, ils n’en font jamais “un problème” et il ne pense pas que l’attention supplémentaire que sa présence a apportée ait été négative.
Dans l’émission “Fecoe in the Morning” sur Audacy’s 610 Sports Radio, Andy a déclaré : “J’étais simplement ravi qu’ils soient tous les deux heureux. Trav n’en a jamais fait un problème. Je pense qu’elle s’est vraiment amusée à regarder les matchs sans être sous le feu des projecteurs. Elle a pu entrer dans le jeu et elle a adoré le fait de ne pas avoir à être la star. Elle pouvait se contenter de rester là-haut et de profiter. J’ai trouvé que c’était très positif”.
Andy connaît Taylor depuis plus longtemps que Travis, ce que le joueur a été choqué de découvrir.
Andy a ajouté : “En fait, je la connaissais, elle et sa famille, avant Trav… Ils viennent de Pennsylvanie, et son père était un fan des Eagles – un fan de football tout court – je crois qu’il a joué à Delaware, donc il comprend le jeu. Et elle a une mère géniale. Je l’ai rencontrée quand elle était jeune, je n’ai jamais eu peur qu’elle ne s’en sorte pas. Elle se débrouille si bien et a si bien réussi dans sa carrière.”