Actualités
Galtier allume ses joueurs après Rennes : Je ne vais pas parler d’inquiétude, mais..»

L’entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier, a poussé un énorme coup de gueule après la nouvelle défaite concédée par ses joueurs sur le terrain du Stade Rennais (0-1), dimanche soir.
Quinze jours après une contre-performance à Lens (1-3), le Paris Saint-Germain a subi dimanche soir une nouvelle désillusion, cette fois sur la pelouse du Stade Rennais (0-1) en match de clôture de la 19e journée de Ligue 1.
Surpris sur un but de Hamari Traoré (65e), le club de la capitale inquiète à l’approche du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le Bayern Munich, le 14 février prochain au Parc des Princes.
Conséquence au classement, les partenaires de Kylian Mbappé n’ont plus que trois longueurs d’avance sur les Sang et Or.
Après le match, Christophe Galtier s’est présenté devant les journalistes. L’entraîneur parisien a tiré la sonnette d’alarme.
«Si c’est une question de temps, ça urge. On doit retrouver du liant entre les lignes. On savait que ce serait difficile. C’était le cas. Notre gardien a été très sollicité.»
Le Marseillais déplore un manque d’intensité de ses troupes : «C’est le constat. Je ne vais pas parler d’inquiétude, mais il doit y avoir une prise de conscience. On peut trouver milles excuses ou milles raisons. Mais la Coupe du monde est finie.
Même si on a été dispersés, éparpillés pendant huit semaines, il faut qu’on retrouve beaucoup plus de cohésion dans le jeu, beaucoup plus de rythme et d’intensité.
On va avoir une dizaine de jours pour travailler l’intensité, avoir plus de verticalité, plus de relation technique entre les uns et les autres. C’est très important qu’on retrouve ça.»
Opposés lundi prochain aux amateurs de Pays de Cassel, dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de France, les Parisiens devront réagir à l’occasion de la réception du Stade de Reims comptant pour la 20e journée, le dimanche 29 janvier.

Actualités
Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
Actualités
Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.