Société
Facebook dévoile la cause de sa géante panne qui a coûté des milliards à Zuckerberg
Après avoir subi son plus gros blackout d’envergure mondiale, le géant américain du numérique, Facebook a évoqué un «changement de configuration erroné», sans préciser qui l’a opéré ni si celui-ci était planifié.
Dans un message sur son blog, le réseau social a expliqué par un «changement de configuration erroné», la panne d’envergure mondiale qui a empêché lundi pendant six heures, ses 3,5 milliards d’utilisateurs d’accéder au réseau social ainsi qu’à ses applications de partage de photos, Instagram, et de messagerie, WhatsApp.
En effet, l’entreprise de Mark Zuckerberg n’a pas précisé qui a opéré le changement de configuration et si celui-ci était planifié.
Plus tôt, plusieurs employés de Facebook, qui ont refusé d’être identifiés et avaient perdu accès à leurs propres outils en raison de la panne, ont déclaré à Reuters que la panne provenait selon eux d’une erreur interne sur l’acheminement du trafic vers les serveurs DNS (Domain Name System).
Des experts en sécurité informatique ont estimé que la panne était probablement imputable à une erreur de configuration, sans doute en interne, sans écarter l’hypothèse théorique d’un sabotage.
Par ailleurs, cette panne est survenue au lendemain de la prise de parole sur CBS d’une lanceuse d’alerte, ancienne employée de Facebook, accusant le réseau social aux près de 2 milliards d’utilisateurs actifs d’avoir privilégié ses intérêts aux dépens de ses abonnés et du contrôle des contenus haineux et de la désinformation.
L’accès à Facebook, à Instagram, et à WhatsApp a été affecté lundi vers 16h00 GMT, avant que certains utilisateurs parviennent de nouveau à accéder au réseau social vers 21h45 GMT. Mais selon Bloomberg, l’action de Facebook a chuté et le Mark Zuckerberg voit sa fortune personnelle amputée de près de six milliards de dollars.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP