Société
Facebook change de nom et devient «Meta», avec un nouveau logo
La réputation de Facebook en berne, vive Meta. Mark Zuckerberg a officialisé le changement du nom de la société qui structure son empire technologique à l’occasion de l’ouverture de la conférence Facebook Connect, ce jeudi 28 octobre.
La holding Facebook sera désormais baptisée Meta en référence à l’importance prise par le métavers dans les activités du groupe. Une initiative lue par les détracteurs de l’entreprise comme un moyen de se détacher des nombreuses affaires qui ternissent l’image de la marque Facebook depuis plusieurs années.
De la même manière que Google est hébergé sous l’égide de la société Alphabet, le réseau social Facebook, les plateformes Instagram et WhatsApp mais aussi les casques de réalité virtuelle Oculus deviennent de simples filiales de la nouvelle entité Meta.
Symbolisé par un nouveau logo mêlant un «M» et le symbole de l’infini, Meta reflète les ambitions de Mark Zuckerberg dans le métavers. Le milliardaire a détaillé pendant près d’une heure et demi sa vision de cet univers virtuel immersif censé dépasser les contraintes de l’internet mobile en apportant un sentiment de présence dans des mondes partagés en trois dimension. De nombreux exemples ont été partagéz
Facebook a annoncé des investissements conséquents pour bâtir cette plateforme. 10.000 personnes seront embauchés lors des cinq prochaines années en Europe pour doubler les effectifs de la division Reality Labs chargée de développer cet les expériences de cet univers. Mark Zuckeberg espère qu’un milliard de personnes se connecteront au métavers d’ici la prochaine décennie.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP