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États-Unis : une accusatrice de Donald Trump retire sa plainte pour diffamation
L’une des femmes accusant Donald Trump d’agression sexuelle a retiré sa plainte en diffamation contre l’ancien président américain tout en maintenant ses allégations pour des faits remontant à 2007, a-t-on appris vendredi 12 novembre de sources judiciaires.
Summer Zervos, est une ancienne candidate de l’émission de téléréalité The Apprentice dont Donald Trump a longtemps été le présentateur.
En janvier 2017, juste avant que Donald Trump n’entre à la Maison Blanche, Summer Zervos avait déposé plainte au civil en diffamation contre l’homme d’affaires parce qu’il l’avait traitée de «menteuse».
Donald Trump l’a toujours nié mais Summer Zervos l’accusait de l’avoir pelotée et embrassée de force en 2007 dans un hôtel de Los Angeles. «Toutes les plaintes sont abandonnées», stipule un document judiciaire de la cour suprême de l’Etat de New York daté de vendredi et signé par les avocats des deux parties.
«Après cinq années (de procédure), Mme Zervos ne souhaite plus avoir de litige avec l’accusé (Donald Trump) et s’est assurée du droit de parler librement de son expérience», ont indiqué à l’AFP les avocates de la plaignante, Moira Penza et Beth Wilkinson.
Elles ont précisé que leur cliente «maintenait ses accusations et n’avait accepté aucune compensation» financière. Du côté de l’ancien président américain, son avocate Alina Habba a qualifié la décision de Summer Zervos de «prudente».
«Elle n’avait pas d’autre choix car il était évident que sur la base des faits incriminés notre client n’avait rien fait de mal», a déclaré l’avocate à l’AFP. Aucune des deux parties n’a expliqué les raisons pour lesquelles Summer Zervos a abandonné sa plainte en diffamation.
Au total, une vingtaine de femmes ont accusé ces dernières années Donald Trump d’agressions ou de harcèlements sexuels. Outre Summer Zervos, l’éditorialiste E. Jean Carroll accuse l’ex-magnat de l’immobilier de l’avoir violée dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais au milieu des années 1990.
Elle poursuit l’ancien président devant un tribunal new-yorkais pour diffamation. Donald Trump, qui a nié toutes les allégations, n’a jamais fait l’objet de poursuites au pénal pour ces accusations, prescrites depuis longtemps.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP
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L’Argentine demande au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter un ministre iranien
Le gouvernement argentin a demandé mardi 23 avril au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter le ministre iranien de l’Intérieur Ahmad Vahidi, recherché pour l’attentat contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires en 1994, et qui effectue actuellement une tournée dans ces deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
«L’Argentine demande l’arrestation internationale des responsables de l’attentat à la bombe de 1994 contre l’Amia, qui a causé la mort de 85 personnes, et qui continuent à leurs postes de pouvoir en toute impunité», a écrit le ministère dans un communiqué, a écrit le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué.
«L’un d’entre eux est Ahmad Vahidi, réclamé par la justice argentine comme étant l’un des responsables de l’attentat contre l’Amia. Cet individu est actuellement ministre de l’Intérieur de la République islamique d’Iran et fait partie d’une délégation gouvernementale qui se rend ces jours-ci au Pakistan et au Sri Lanka», poursuit le texte.
«L’Argentine a demandé son arrestation aux gouvernements du Pakistan et du Sri Lanka conformément aux mécanismes prévus par Interpol», ajoute-t-il.
La plus grande communauté juive d’Amérique latine
Le général Vahidi est ministre de l’Intérieur depuis 2021, après avoir auparavant été ministre de la Défense. Au moment de l’attentat de Buenos Aires, il dirigeait la Force al-Qods, l’unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien.
L’attentat de l’Amia, le 18 juillet 1994, a été attribué par la justice argentine et par Israël au régime iranien et au mouvement chiite libanais Hezbollah. L’Iran a nié toute implication et a toujours refusé que les huit anciens responsables inculpés par la justice argentine, dont le général Vahidi et l’ex-président Ali Rasfanjani, soient interrogés.
L’Argentine compte la plus grande communauté juive d’Amérique latine, avec quelque 300.000 membres. Avant l’Amia, l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait été la cible en 1992 d’un attentat qui avait fait 29 morts et 200 blessés, également attribué à l’Iran par la justice argentine et qui reste lui aussi impuni.
En 2013, la présidente argentine de l’époque, Cristina Kirchner, avait signé un protocole d’accord avec l’Iran pour créer une «commission de la vérité» destinée à enquêter sur l’attentat, et permettre aux procureurs argentins de se rendre à l’étranger pour interroger les inculpés.
Cet accord a été ratifié par le Congrès argentin, mais jamais par le Parlement iranien. Il avait été fustigé par les dirigeants de la communauté juive en Argentine, qui ont accusé Cristina Kirchner de couvrir les auteurs de l’attentat. Une enquête judiciaire ouverte à ce sujet en 2015 s’est toutefois conclue par un non-lieu en 2021.
Avec AFP