Société
Etats-Unis : un lycéen tué par balle dans son école
Un élève a été tué par balle mercredi 1er septembre lors d’une fusillade dans son lycée en Caroline du Nord, a annoncé la police de cet Etat américain.
La police de la ville de Winston-Salem a été dépêchée en milieu de journée au lycée Mount Tabor, a indiqué sa cheffe, Catrina Thompson, lors d’un point de presse.
Sur place, les forces de l’ordre ont trouvé un élève blessé par balle, transporté à l’hôpital. Là, le lycéen «a succombé à ses blessures», a déclaré la cheffe de police, en larmes, sans préciser l’âge de la victime.
Le suspect, qui serait aussi un élève du lycée, a été placé en garde à vue en fin d’après-midi. Les forces de l’ordre travaillaient toujours mercredi soir à réunir les élèves de l’établissement avec leurs proches.
Après une année largement passée à suivre des cours en ligne, le retour à l’école cette semaine aux Etats-Unis ravive les craintes de fusillades en milieu scolaire, véritable fléau dans la société américaine depuis la tuerie de Columbine, dans le Colorado, en avril 1999.
Ces faits sont répertoriés par les médias locaux, mais ils font rarement les gros titres des médias nationaux. Seul un bain de sang, comme à Parkland en Floride en février 2018, et ses 17 morts, provoque aujourd’hui une onde de choc.
Illustration de ce danger constant, cette fusillade est déjà la deuxième dans un lycée de Caroline du Nord depuis le début de la semaine.
«Pour la deuxième fois cette semaine, une fusillade a éclaté dans une école de Caroline du Nord», a déploré son gouverneur, Roy Cooper.
«Nous devons travailler à assurer la sécurité des élèves et des enseignants, appréhender rapidement les tireurs, et garder les armes en dehors des écoles», a-t-il exhorté.
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP