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États-Unis : un enfant de 2 ans tue sa mère d’une balle dans la tête en pleine réunion Zoom
L’enfant a trouvé l’arme de son père dans un sac à dos Pat’ Patrouille, une série télévisée pour enfants, chargée et sans le cran de sécurité.
Un enfant de 2 ans a tué sa mère qui assistait à une réunion sur Zoom d’une balle dans la tête, menant à l’arrestation mardi 13 octobre en Floride du père, accusé de n’avoir pas mis son arme hors d’atteinte du bambin.
Veondre Avery, 22 ans, accusé d’homicide involontaire par négligence et de ne pas avoir rangé de manière sécurisée son arme à feu, a été placé en détention, ont annoncé la police et un procureur.
C’est avec son arme, qu’il avait rangée – chargée et sans le cran de sûreté – dans un sac à dos Pat’ Patrouille, une série télévisée pour enfants, que leur enfant a tué Shamaya Lynn à leur domicile, le 11 août, d’une seule balle et alors que la jeune femme de 21 ans était en pleine réunion sur Zoom.
«Une des filles s’est évanouie, elle saignait. Sa caméra est allumée, son bébé pleure au fond de la pièce», a décrit par téléphone l’une des collègues de Shamaya Lynn à l’opérateur des services de secours, selon un enregistrement de l’appel rendu public par la police et retranscrit par le journal Orlando Sentinel.
Veondre Avery, qui s’était absenté lors de l’accident, a lui aussi contacté les secours à son retour, les suppliant de se «dépêcher», selon le Orlando Sentinel.
Les agents de police envoyés sur place avaient alors découvert Veondre Avery en train d’essayer de réanimer sa compagne dans leur appartement d’Altamonte Springs, une ville au nord d’Orlando, en Floride. Mais le décès avait été prononcé peu après par les ambulanciers.
La date du procès n’a pas encore été déterminée, précise le communiqué du procureur Dan Faggard. Ce type de drame est tristement courant aux États-Unis. Fin septembre, un garçon de 2 ans était mort au Texas après avoir trouvé une arme à feu chargée dans le sac à dos d’un proche.
«Chaque année, aux États-Unis, des centaines d’enfants accèdent à des armes chargées et non sécurisées» et tirent involontairement, selon un rapport récent d’Everytown For Gun Safety, une association militant pour un meilleur encadrement des armes à feu.
Selon son décompte, ces «tirs non intentionnels» de mineurs ont causé 879 morts depuis 2015 et 114 depuis le 1er janvier.
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Kenya : après la mort du chef des armées, Nairobi entame trois jours de deuil national
Le Kenya a entamé vendredi trois jours de deuil national après la mort dans un accident d’hélicoptère de son chef des armées et de neuf hauts responsables militaires.
«Dernier hommage», titrait en première page le quotidien Daily Nation. Âgé de 61 ans, Francis Omondi Ogolla avait été nommé à la tête des armées le 29 avril 2023 par le président William Ruto. Le bilan tragique de cet accident avait été annoncé jeudi soir par le président à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité kényan qu’il avait convoqué en urgence. Deux militaires ont survécu au crash.
«Un éminent général quatre étoiles est tombé dans l’exercice de ses fonctions et au service du pays», avait poursuivi William Ruto. L’hélicoptère s’est écrasé jeudi en début d’après-midi dans la région reculée de Sindar, dans le comté d’Elgeyo Marakwet, à environ 400 km de Nairobi.
L’armée de l’air a dépêché une équipe d’enquêteurs pour établir les causes de l’accident. Selon le président Ruto, les hauts gradés étaient à bord d’un hélicoptère Bell UH-1B, surnommé «Huey», un appareil développé dans les années 1950 et largement utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.
Une perte pour «toute la région»
Des médias kényans ont indiqué qu’il s’agissait du cinquième accident d’hélicoptère militaire en 12 mois, les appareils étant souvent vieux et mal entretenus. En juin 2021, au moins 10 soldats avaient été tués lorsque leur hélicoptère s’était écrasé au cours d’un exercice d’entraînement au sud de Nairobi.
Des messages de condoléances ont été envoyés, entre autres, par l’Union africaine, le groupement régional d’Afrique de l’Est (IGAD) et les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union européenne au Kenya. «Cette perte n’est pas seulement ressentie par le Kenya, mais aussi par toute la région», a déclaré le secrétaire général de l’IGAD, Workneh Gebeyehu, sur X.
Passé par l’Ecole militaire de Paris et le National Defence College of Kenya, le général Ogolla avait commencé sa carrière en avril 1984 dans l’armée de l’air, selon le site du ministère kényan de la Défense.
Avec AFP
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Chine : Apple contraint de retirer les applications WhatsApp et Threads à la demande des autorités
Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d’applications en Chine à la demande des autorités, rapporte vendredi l’agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés.
La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l’Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l’agitation.
De nombreux sites (Google, Youtube…), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook…) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages.
«L’administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale», a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l’agence d’information financière Bloomberg.
«Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d’accord», a précisé Apple dans un communiqué, toujours selon Bloomberg.
Apple n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. WhatsApp est une populaire application de messagerie instantanée, tandis que le réseau social Threads est un concurrent de X (ex-Twitter).
Pas de réponse
Toutes deux appartiennent au groupe américain Meta, qui a renvoyé l’AFP vers Apple pour un commentaire. Sollicités, ni le régulateur chinois de l’Internet (CAC) ni le ministère de l’Industrie et des Technologies, qui supervise également en Chine l’internet, n’ont répondu dans l’immédiat.
Vendredi, WhatsApp et Threads étaient indisponibles sur la version chinoise de l’App Store, la boutique virtuelle d’Apple où se téléchargent les applications. Elles restent cependant téléchargeables sur des App Store situés hors de Chine continentale.
WhatsApp est largement supplanté en Chine par WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social, achats et réservations). L’application, présente sur la quasi-totalité des téléphones dans le pays, sert quotidiennement de moyen de paiement à des centaines de millions de Chinois.
Quant à Threads, qui permet de publier publiquement et pour ses abonnés des contenus texte, photo et vidéo, il a un équivalent depuis 2009: Weibo. Les produits Apple, de l’iPhone à l’iPad, sont immensément populaires en Chine, l’un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis.
La marque à la pomme s’est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. Son PDG a été plusieurs fois reçu par de hauts responsables, tel un chef d’Etat.
Avec AFP