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États-Unis : le gouvernement Biden restreint l’usage des prises d’étranglement dans la police fédérale
La police fédérale américaine ne pourra plus, sauf exception, procéder à des prises d’étranglement ou à des interventions sans s’annoncer, deux pratiques très décriées, a annoncé mardi 14 septembre le ministre de la Justice.
«Les limitations mises en place sur l’usage de pressions sur la carotide et sur les mandats ‘no knock’ (qui autorisent à faire irruption chez une personne sans s’annoncer, ndlr), ainsi que notre expansion récente des caméras portées par les agents fédéraux sont des pas importants pour améliorer la sécurité et la responsabilité des forces de police», a déclaré Merrick Garland, cité dans un communiqué.
Ces annonces interviennent alors que la minorité républicaine au Congrès bloque l’adoption d’une réforme plus ambitieuse des forces de police, malgré les appels répétés du président démocrate Joe Biden en faveur du texte.
Le projet de loi, introduit après le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd en 2020 par un policier blanc, resté agenouillé sur son cou pendant près de dix minutes, prévoit notamment d’interdire les prises d’étranglement pour les quelque 18.000 forces de police du pays.
Après ce drame, qui a bouleversé l’Amérique et suscité des manifestations monstres contre les violences policières, plusieurs polices municipales ont déjà renoncé à cette technique jugée risquée.
Restrictions des mandats ‘no knock’
Selon le projet «police use of force» qui recense les politiques des 100 plus gros services de police des États-Unis, 71 bannissent aujourd’hui formellement les prises d’étranglement ou les restreignent, contre 28 avant la mort de George Floyd.
Les agents fédéraux ne pourront plus y recourir que si le suspect menace de tuer ou de blesser grièvement le policier ou une autre personne, selon les nouvelles règles du ministère.
Quant aux mandats qui permettent d’entrer chez un suspect sans s’annoncer, les policiers fédéraux ne pourront les demander que dans des cas limités et devront obtenir l’accord d’un procureur et d’un supérieur.
Les forces de police fédérales comptent plus de 130.000 membres à temps plein, contre plus de 460.000 dans les polices des Etats, des villes ou des comtés, selon les statistiques du Bureau of Justice.
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Sénégal : le Niger réagit à l’élection de Bassirou Diomaye Faye
Le Niger a exprimé son soutien et ses félicitations à l’égard du nouveau président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, suite à l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 24 mars 2024. Le général Abdourahamane Tiani, président de la transition nigérienne, a salué une «victoire éclatante» du candidat antisystème.
Le général Tiani, également président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger, a qualifié la victoire du nouveau président sénégalais de témoignage de «la justesse des idéaux de justice sociale, de patriotisme et d’indépendance défendus par le PASTEF», le parti de Bassirou Diomaye Faye.
Le président de la transition nigérienne a exprimé sa conviction quant à l’établissement d’une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays, mettant en avant l’affirmation de la souveraineté et la défense des intérêts communs des peuples nigérien et sénégalais.
«Je suis convaincu qu’ensemble nous imprimerons une nouvelle dynamique à nos relations dans le sens de l’affirmation de notre souveraineté et la défense véritable des intérêts de nos peuples, telles que nous nous sommes engagés à le faire dans l’honneur et pour la victoire au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES)», a-t-il déclaré.
Rappelons que Bassirou Diomaye Faye a remporté l’élection présidentielle au Sénégal dès le premier tour avec 54,28% des voix, loin devant le candidat du pouvoir Amadou Ba (35,79%), selon les résultats officiels provisoires.
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Sénégal : Emmanuel Macron félicite Bassirou Diomaye Faye et se «réjouit de travailler avec lui»
Le président français, Emmanuel Macron, a félicité lundi 25 mars au soir Bassirou Diomaye Faye, candidat antisystème et vainqueur de l’élection présidentielle au Sénégal, et s’est réjoui de «travailler avec lui», dans un message sur le réseau social X.
«Félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection comme président de la République du Sénégal. Je lui adresse tous mes vœux de réussite et me réjouis de travailler avec lui», a écrit Emmanuel Macron.
Large vainqueur du scrutin tenu dimanche, Bassirou Diomaye Faye a assuré lundi que son pays resterait «l’allié sûr et fiable» de tous les partenaires étrangers «respectueux», lors de sa première apparition publique depuis l’annonce de son élection historique.
M. Faye, qui a eu 44 ans lundi, libéré de prison il y a dix jours seulement, s’est présenté comme le «choix de la rupture». Il va devenir le cinquième et plus jeune président de ce pays ouest-africain de 18 millions d’habitants après la reconnaissance lundi par son principal adversaire de son succès dès le premier tour de la présidentielle, qui s’apparente à un séisme politique.
La France, ancienne puissance coloniale du Sénégal et son premier partenaire politique et économique, espère maintenir avec lui des relations solides, alors qu’elle vient d’essuyer plusieurs revers dans la région. Elle a dû notamment rompre toute coopération militaire avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Avec AFP