Société
En plein tribunal, un père frappe l’assassin de son fils de 3 ans (vidéo)
Desean Brown, 22 ans, est jugé devant une cour de justice aux Etats-Unis pour le meurtre de sa compagne et du fils de cette dernière, âgé de 3 ans.
Les faits se sont déroulés le 12 décembre 2020 à Cincinnati, dans l’Ohio. Ce jour là, le jeune homme avait poignardé à mort Nyteisha Lattimore, 29 ans, et jeté vivant son enfant Nylo, 3 ans, dans la rivière Ohio.
Des traces de sang appartenant à Nylo avaient été retrouvées sur la couverture qui recouvrait le corps de sa mère et sur la poussette. Mais le corps de l’enfant n’a jamais été retrouvé.
Les enquêteurs pensent que Desean Brown avait tué Lattimore parce qu’elle avait fait une fausse couche d’un bébé qu’il pensait être le sien.
Sur les images filmées au tribunal, le père biologique du garçon, situé au dernier rang de la salle d’audience, s’est faufilé par derrière et a roué de coups de poings l’accusé.
Il a fallu deux agents pour maîtriser Antonio Hughes. Il fera sept jours de prison pour outrage à magistrat. Quant à Desean Brown, il risque la peine de mort.
Actualités
Togo : un journaliste emprisonné pour un article sur la mort d’un proche du président
Le directeur de publication du journal La Dépêche, âgé de 71 ans, était en garde à vue à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) à Lomé depuis mardi, après son audition à la suite d’un article publié le 28 février à propos de la mort d’un proche du président togolais.
«Le journaliste a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction. Il est allé en prison ce soir», a déclaré son avocat, Me Darius Kokou Atsoo.
M. Mewenemesse est visé par «sept chefs d’inculpation», dont «conception et publication de nouvelles fausses aux fins de susciter la population ou l’armée à se soulever contre l’Etat», «apologie contre la défense nationale et la sécurité de l’Etat», «publication par voie de presse écrite d’un écrit ayant porté atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération du président de la République», a précisé Me Atsoo.
Journal suspendu
Après la publication de l’article intitulé «L’assassinat crapuleux du colonel Madjoulba, et si le Général Félix Kadangha Abalo était le capitaine Dreyfus du Togo ?», le journal La Dépêche avait été suspendu le 4 mars pour trois mois par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication pour «incitation à la haine tribale», «appel à l’affrontement ethnique entre officiers dans l’armée» et «incitation à la révolte populaire».
Le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), a été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020, au lendemain de l’investiture du président Gnassingbé, à laquelle il avait assisté. L’autopsie du corps a révélé une blessure par balle. Ce militaire à la prestigieuse carrière faisait partie du cercle restreint du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
La mort du colonel Madjoulba avait fait grand bruit dans le pays et, en novembre 2023, cinq militaires ont été condamnés à des peines de cinq à vingt ans de prison, le général Abalo recevant la plus lourde peine.
Deux journalistes togolais ont été écroués pendant dix-huit jours en novembre 2023 pour «diffamation» envers le ministre de l’urbanisme, Kodjo Adedze. En mars 2023, deux autres journalistes togolais avaient été condamnés par contumace à trois ans de prison par le tribunal de grande instance de Lomé pour «outrage à l’autorité» et «propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux», après les plaintes de deux ministres, dont M. Adedze.
Avec AFP
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.