Société
Elon Musk : le milliardaire prévoit de contre-attaquer en justice contre Twitter
Elon Musk, qui est poursuivi par Twitter devant la justice américaine pour avoir renoncé à son engagement d’acquérir le réseau social, a contre-attaqué vendredi en déposant une plainte contre Twitter devant un tribunal du Delaware, selon un document juridique.
Cette plainte déposée dans un document de 164 pages de façon «confidentielle» n’est pas encore accessible au public, selon un avis de la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, en charge du dossier.
Elle devrait cependant bientôt être rendue publique, les règles exigeant qu’Elon Musk en soumette une version publique, une fois expurgée des secrets industriels ou d’autres informations sensibles qu’elle pourrait contenir.
Dans ce qui promet d’être une escalade de batailles juridiques, le patron de Tesla a déposé sa contre-plainte peu après que la juge supervisant le procès intenté par Twitter a décidé de la date du début des hostilités, fixée au 17 octobre.
L’une des demandes d’Elon Musk porterait sur l’allégation selon laquelle Twitter aurait menti sur son nombre d’utilisateurs monnayables après avoir accepté son offre d’achat, croit savoir par ailleurs le Wall Street Journal.
Un rachat à 44 milliards de dollars avorté
Elon Musk avait annoncé en avril son intention de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars mais avait finalement déclaré début juillet qu’il mettait fin à l’accord au motif que la société basée à San Francisco aurait, selon lui, menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
Twitter avait déposé plainte le 12 juillet devant un tribunal du Delaware (nord-est) pour contraindre l’homme le plus riche au monde à honorer son engagement de rachat. Le réseau social, qui affirme que moins de 5% de ses utilisateurs actifs sont inauthentiques, cherche à faire respecter l’accord ou à obtenir des indemnités de ruptures, estimées à un milliard de dollars.
Elon Musk s’était engagé à offrir 54,20 dollars par action de Twitter. Mais entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la chute des recettes publicitaires qui affecte le réseau social et les critiques du milliardaire sur la place publique, le titre de Twitter s’était rapidement écroulé pour tomber à autour de 32 dollars le 11 juillet, veille de sa plainte contre Elon Musk. Il cotait 41,61 dollars vendredi.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP