Société
Élisabeth Borne en Irlande pour évoquer les grands dossiers de l’Union européenne

À sept mois des élections au Parlement européen, la première ministre se rend à Dublin pour échanger sur les enjeux de l’Union européenne avec son homologue Leo Varadkar.
La première ministre Élisabeth Borne se rend à Dublin lundi 13 novembre pour échanger sur les enjeux de l’Union européenne et ses valeurs avec son homologue irlandais Leo Varadkar, à sept mois des élections au Parlement européen, dans un contexte international troublé.
Après l’Algérie, le Portugal et l’Allemagne en 2022, il s’agit du premier déplacement à l’étranger cette année de la cheffe du gouvernement français.
Élisabeth Borne rencontrera son homologue Leo Varadkar, pour échanger «sur les enjeux internationaux» et «les grandes négociations européennes», selon son entourage.
Ils devraient discuter de l’élargissement de l’UE, du cadre financier pluri-annuel (qui planifie les dépenses de l’UE) ou encore des «grandes législations que la France souhaite voir avancer» comme la réforme du marché européen de l’électricité. Ils aborderont aussi leurs relations avec le Royaume-Uni depuis sa sortie de l’UE.
Alors que ces sujets sont d’habitude traités par le président de la République, «il y a une très forte volonté de la première ministre de contribuer (…) à ce que ces législations tout à fait essentielles puissent aboutir», soulignent ses services.
Valeurs républicaines
Élisabeth Borne a invité récemment son parti Renaissance à se mobiliser «dès maintenant» pour les élections européennes de juin, face au Rassemblement national (RN, extrême droite) présenté comme favori de ce scrutin.
Les deux chefs de gouvernement introduiront une conférence sur les «225 ans d’aspiration à la République» pour marquer «l’année des Français» qui, en 1798, participèrent à une éphémère rébellion irlandaise. Celle-ci instaura une petite République inspirée de sa voisine française.
Elle sera l’occasion de rappeler les valeurs républicaines et européennes communes aux deux pays, au lendemain de la grande marche à Paris contre l’antisémitisme, conduite notamment par Mme Borne. Ces valeurs ne sont «pas un acquis mais un combat», selon les services de la première ministre.
Ukraine et Proche-Orient seront aussi au menu. Le premier ministre irlandais avait jugé début novembre que la réponse militaire d’Israël aux massacres du Hamas le 7 octobre ressemblait à «quelque chose qui est proche de la vengeance».
Liaison électrique
Quatre ministres accompagnent Élisabeth Borne : Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur et recherche), Jean-Noël Barrot (Numérique) et Laurence Boone (Europe).
Dans le contexte du changement climatique et de la décarbonation des sources d’énergie, ce déplacement scellera le projet de liaison électrique sous-marine à haute tension Celtic Interconnector, destiné à raccorder le réseau irlandais au continent européen à l’horizon 2027.
Longue de 575 km, elle reliera la région de Cork à celle de Brest, dans le contexte de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, alors que l’Irlande n’est jusqu’à présent reliée qu’à son voisin britannique.
Cette coopération «a un impact sur les négociations» à Bruxelles sur le marché européen l’électricité, car même si l’Irlande n’est pas très favorable au nucléaire, elle a une ligne de neutralité sur ces discussions, fait-on valoir à Matignon.
Les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord fin octobre pour une réforme de ce marché, qui est désormais négociée entre les États et les eurodéputés en vue de sa finalisation.
Avec AFP

Société
Une femme se confesse : «J’ai découvert que mon mari couchait avec sa propre sœur…»

Sur les réseaux sociaux, une confession anonyme a fait surface, plongeant dans l’émoi une femme confrontée à une révélation dévastatrice : la liaison incestueuse entre son mari et sa propre sœur.
Voici des extraits poignants de ce récit troublant : «Après le déjeuner, à l’heure de sa sieste, j’ai fait un tour dans la cuisine pour me servir de l’eau. En traversant le couloir, j’ai aperçu mon mari dans la chambre de sa sœur et ils étaient en train de s’embrasser. J’ai tout de suite crié. Aussitôt, mon mari m’a fait rentrer dans une chambre avec sa main sur ma bouche me suppliant.»
«Il s’est confessé et m’a raconté qu’ils couchent ensemble depuis leur adolescence et c’était toujours consenti. Leurs parents n’en savent toujours rien. Je suis encore sous le choc et je commence à me poser des questions car ma belle sœur a une fois été enceinte et je me demande si ce n’est pas mon mari, son frère l’auteur de cette grossesse avortée.»
Cette confession poignante expose une réalité bien loin des apparences, dévoilant une relation prohibée qui a prospéré au sein de la famille, camouflée aux yeux des parents.
Au-delà de la douleur personnelle de cette femme, cette révélation suscite une réflexion sur la complexité des relations familiales et la manière dont les secrets peuvent miner les fondations mêmes du foyer.
Société
Dani Alves : bonne nouvelle pour l’ancien footballeur brésilien en prison

Comme le rapporte Mayka Navarro, l’avocat de la plaignante a envoyé au juge un document exprimant son intention de percevoir une indemnisation.
Alors que Dani Alves a été récemment incarcéré à titre préventif pour le viol présumé survenu dans la nuit du 30 décembre à la discothèque Sutton de Barcelone, la victime a informé le magistrat en charge du dossier qu’elle renonçait à toute indemnisation. Son souhait, comme l’ont déclaré à ‘El País’ des sources de l’enquête, était que justice soit rendue et que le Brésilien paie sa peine en prison.
Dix mois plus tard, le parquet a déposé une demande de peine s’élevant à neuf ans de prison et 150 000 euros d’indemnisation. Mais que s’est-il passé depuis lors pour que, même si le plaignant a rejeté la totalité du montant financier résultant de l’affaire, le ministère public continue d’inclure de l’argent dans la sanction ?
Comme Mayka Navarro l’a publié dans ‘La Vanguardia’, il faudrait remonter au 4 août. L’avocat de la victime a envoyé au juge du dossier, Concepción Cantón, un document dans lequel elle demandait que l’intention initiale de son client concernant l’indemnisation soit révoquée. La demande a été acceptée dans les plus brefs délais dans un délai de moins de 24 heures.
Ce mouvement est justifié par les règles de la loi dite du «Seulement oui est oui». Le nouveau texte réglementaire envisage la possibilité pour la victime de révoquer sa renonciation si les conséquences du délit s’avèrent plus graves que prévu initialement.
Les conditions semblent donc réunies puisque la victime, selon le document, «n’avait pas conscience de toutes les conséquences du crime ni des circonstances survenues qui auraient empêché […] le développement de symptômes anxio-dépressifs de intensité globalement intense.» modérée et, par conséquent, une détérioration significative dans divers domaines du fonctionnement quotidien.»
Tentatives de parvenir à un accord
Navarro a été le premier journaliste à évoquer la possibilité pour les parties impliquées dans l’affaire de parvenir à un accord qui éviterait de voir Alves sur le banc des accusés. C’est l’avocat du Brésilien de l’époque, Cristóbal Martell, qui a dirigé certaines réunions qui ont mis du temps à atteindre l’opinion publique.
Toute la négociation impliquait la reconnaissance de la culpabilité de la part d’Alves. Cependant, le footballeur n’a à aucun moment voulu admettre les faits qui lui étaient reprochés et a en fait changé d’avocat dans un geste qui a surpris tout le monde.
À l’heure actuelle, selon Navarro, les négociations sont «bloquées», puisque le parquet n’accepte plus les conditions qui avaient été posées auparavant : à savoir trois ans de prison et une indemnisation élevée.