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«Donald Trump m’a violée», accuse une ex-journaliste lors d’un procès à New York

E. Jean Carroll, 79 ans, affirme que l’ancien président des États-Unis l’a agressée, au milieu des années 1990, dans une cabine d’essayage du grand magasin de luxe new yorkais.
«Je suis ici parce que Donald Trump m’a violée»: l’autrice et ancienne chroniqueuse américaine E. Jean Carroll a livré mercredi 26 avril de lourdes accusations contre l’ex-président des États-Unis, qui les réfute, lors d’un procès civil à New York où elle demande réparation.
Au second jour de ce procès devant le tribunal fédéral de Manhattan, E. Jean Carroll, 79 ans, s’est exprimée d’une voix posée et grave, devant les neuf citoyens tirés au sort pour déterminer si Donald Trump l’a ou non agressée au milieu des années 1990, dans une cabine d’essayage du grand magasin de luxe new yorkais Bergdorf Goodman.
«Réputation brisée»
«Je suis ici», a-t-elle dit, «parce que Donald Trump m’a violée». Puis, dans un silence de plomb, l’ancienne chroniqueuse du magazine Elle a poursuivi: «Et quand j’ai écrit sur le sujet (dans un livre en 2019, Ndlr), il a dit que cela n’était pas arrivé. Il a menti et a brisé ma réputation». «Je suis ici pour reprendre le cours de ma vie», a-t-elle ajouté.
Pendant plus d’une heure, l’écrivaine, élégante, distinguée, les traits un peu creusés, a raconté comment «une scène new-yorkaise si drôle» – la rencontre fortuite avec Donald Trump à l’entrée d’un grand magasin, puis quelques plaisanteries dans les rayons – s’est transformée en cauchemar dans la cabine d’essayage du rayon lingerie au 6e étage.
Selon son récit, l’homme d’affaires et célébrité du tout-New York à l’époque la reconnaît car elle tient une rubrique dans Elle, «Ask E. Jean», et l’invite sur un ton très badin à l’aider à choisir un cadeau. Au rayon lingerie, Donald Trump attrape un «sous-vêtement».
E. Jean Carroll ne s’explique toujours pas plus de 25 ans après les faits présumés comment elle a pu le suivre dans la cabine. La suite, elle en a livré un témoignage sans détour. Elle affirme que Donald Trump l’a poussée contre le mur, coincée, puis baissé son collant et l’a pénétrée avec «ses doigts dans (son) vagin», puis son sexe. La scène a duré «quelques minutes».
«Je sais que des gens ont traversé bien pire mais cela m’a rendue incapable de retrouver une vie amoureuse», a témoigné E. Jean Carroll. Pourquoi a-t-elle mis plus de 20 ans à sortir du silence? «J’avais peur de Donald Trump (…) J’avais honte (…) Je pensais que c’était de ma faute».
L’ancien président des États-Unis, qui n’est pas jugé au pénal, n’était pas présent mardi et mercredi et ne devrait pas se présenter au tribunal civil. Mais ses avocats devraient soumettre E. Jean Carroll à un contre-interrogatoire serré. Mardi, l’un d’eux, Joe Tacopina, l’avait dépeinte en affabulatrice avide d’argent et de reconnaissance.
Avec AFP

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Le Bayern Munich renvoie Oliver Kahn

Le Bayern Munich est en véritable bouleversement interne, malgré avoir, ce samedi, conquis la Bundesliga pour la 11e fois consécutive.
L’ancien gardien de but Oliver Kahn a été licencié en tant que PDG (le directeur sportif Hasan Salihamidzic partira également) et, via Twitter, il a réagi de manière inattendue.
«Incroyable! Une belle réussite, félicitations aux joueurs ! Je t’ai toujours dit qu’il fallait tout donner jusqu’au bout et ne jamais abandonner. Je suis extrêmement fier que nous ayons atteint cet objectif. J’aimerais fêter ça avec toi, mais malheureusement je ne peux pas être là parce que tu m’as oublié. Je pense déjà à la saison prochaine et nous n’allons pas seulement être champions d’Allemagne pour la 12e fois consécutive», lit-on dans le message de Kahn.
Unglaublich! Ein ganz großes Kompliment und Gratulation Jungs! Ich hab's euch immer gesagt! Immer bis zum Schluss alles geben und niemals aufgeben. Ich bin unheimlich stolz auf euch und diese Leistung! Ich würde gerne mit euch mitfeiern, aber leider kann ich heute nicht bei euch…
— Oliver Kahn (@OliverKahn) May 27, 2023
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Mercato : le FC Barcelone veut signer une star portugaise

L’annonce officielle du transfert de Rúben Neves à Barcelone ne reste que quelques jours.
Selon A BOLA, il existe déjà un accord total entre Wolverhampton et l’emblème catalan concernant les modalités de transfert qui peut se faire directement. C’est-à-dire via la compensation financière respective, ou en incluant Ansu Fati dans l’accord. D’après la même source, l’international portugais aurait déjà accepté le contrat proposé par les Espagnols.
Rúben Neves, 26 ans, a effectué toute sa formation au FC Porto, club qu’il a également représenté lors de ses trois premières saisons en tant que senior. Le départ des dragons a eu lieu lors de la saison 2017/2018, lorsque le milieu de terrain portugais s’est rendu en Angleterre pour porter le maillot de Wolverhampton.
Au cours des six dernières années, il a été un titulaire incontesté de l’équipe britannique, et sa prépondérance l’a également amené à rejoindre la gamme des capitaines d’équipe. Les performances de haut niveau qu’il a réalisées en Premier League ont suscité la convoitise de plusieurs géants européens.