Société
Disparition de Delphine Jubillar : le domicile de l’infirmière surveillé par la caméra d’une voisine

Pour surveiller un autel en mémoire de Delphine Jubillar placé devant son domicile, ses proches avaient assuré avoir installé des caméras. La Dépêche a été vérifier et assure, mardi 7 septembre 2021, qu’une voisine a bien installé une caméra depuis chez elle.
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2021, Delphine Jubillar a disparu. Depuis, malgré de nombreuses fouilles et une enquête approfondie, la mère de famille reste toujours introuvable.
Pour lui rendre hommage et soutenir ses proches, un autel avec des photos, fleurs, textes et bougies a été installé devant son domicile. Seulement, dimanche 5 septembre 2021, sur le groupe Facebook Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel, on apprenait qu’il avait été vandalisé.
«Bientôt 9 mois que notre Delphine a disparu. Aujourd’hui, je voudrais remercier une anonyme qui nous a livré des bougies, pour remplacer LA BOUGIE qui nous a été volé ( nous avons acheté et posé des caméras, pour la ou les personnes qui voudraient voler, ça sera direction la gendarmerie)», pouvait-on ainsi lire sur le réseau social.
Intrigué, La Dépêche a décidé d’aller vérifier. Seulement, contrairement à ce qui a été indiqué, les journalistes n’ont trouvé aucune trace de vidéosurveillance à proximité du domicile et dans ce quartier pavillonnaire de Cagnac.
«Il n’y a pas de caméras de vidéosurveillance à Cagnac et je n’ai jamais entendu parler de cette initiative ni même de vol. Ça devient vraiment n’importe quoi. Cette curiosité malsaine est lamentable, qu’on laisse les habitants de Cagnac-les-Mines tranquille», a d’ailleurs indiqué le maire, Patrice Norkowski.
La voisine a constaté de nombreux vols
Mais une voisine du couple Jubillar a tout de même assuré avoir installé, de sa propre initiative, une petite caméra. Si elle n’est pas visible de la route, c’est parce qu’elle ne se trouve pas sur la voie publique mais du côté de son habitation.
Elle a expliqué qu’elle avait pris cette décision après avoir constaté de nombreux vols et un climat de plus en plus tendu depuis le début de cette affaire.

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Faits divers : un jeune homme de 18 ans frappé et ligoté à son domicile pour de l’argent

Un jeune homme de 18 ans a été très violemment agressé à son domicile, au Pecq (Yvelines), dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, a appris Le Figaro d’une source proche du dossier.
Vers 4 heures du matin, le jeune homme s’est retrouvé nez à nez avec un cambrioleur qui venait de s’introduire chez lui. Ce dernier l’a alors frappé à la tête avec le manche d’un couteau avant de l’attacher pendant 4 heures à une chaise, à l’aide de ceintures entravant ses poignets et ses chevilles. Selon nos informations, la victime a également été bâillonnée.
Menacé de mort par le cambrioleur, le jeune homme a été contraint de téléphoner à son père pour qu’il lui fasse un virement immédiat. Suivie de près par son agresseur, la victime a ensuite dû aller retirer 1000 euros à un distributeur automatique avant de lui remettre l’argent. Le suspect, un jeune homme d’environ 16 ans aux cheveux bruns, est parti par la gare RER de Saint-Germain-en-Laye. Une enquête de police est en cours.
Avec AFP
Actualités
L’UE autorise un vaccin pour protéger les bébés de la bronchiolite

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir autorisé la mise sur le marché d’un premier vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger les bébés contre la bronchiolite, une infection des voies respiratoires.
Le vaccin du géant pharmaceutique Pfizer, commercialisé sous le nom d’Abrysvo, vise le virus respiratoire syncytial (VRS), qui touche particulièrement les enfants en bas âge.
«Prévenir les conséquences graves»
Ce vaccin, destiné à protéger à la fois les futurs nourrissons via leur mère et les personnes âgées de 60 ans et plus, avait été approuvé en juillet par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Aux États-Unis, ce vaccin était approuvé depuis mai pour les personnes de 60 ans et plus. Le pays l’a également autorisé lundi pour les femmes enceintes.
«À l’approche de l’automne et de l’hiver, ce vaccin peut contribuer à prévenir les conséquences graves du VRS pour nos concitoyens les plus vulnérables. C’est particulièrement important pour nos enfants, pour lesquels le VRS est l’une des principales causes d’hospitalisation dans l’UE», a commenté la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, dans un communiqué.
Très contagieux, le virus respiratoire syncytial peut provoquer, dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde.
Après la grippe et le Covid-19, les grands laboratoires sont en ordre de marche pour lancer dès l’automne, avant la période épidémique, des vaccins contre le VRS. L’Arexvy du laboratoire britannique GSK est déjà disponible aux États-Unis depuis mai et dans l’Union européenne depuis juin pour les plus de 60 ans.
Un traitement préventif
L’Union européenne et les États-Unis ont par ailleurs récemment autorisé un traitement préventif de la bronchiolite développé conjointement par AstraZeneca et Sanofi. Destiné aux nourrissons, le nirsévimab (commercialisé sous le nom de Beyfortus) n’est pas à proprement parler un vaccin, mais fonctionne avec une même intention préventive.
Abrysvo a été évalué dans le cadre du mécanisme d’évaluation accélérée de l’EMA, car la prévention des infections par le VRS est considérée par les autorités européennes comme présentant «un intérêt majeur pour la santé publique».
Avec AFP