Actualités
Deux hélicoptères de l’armée américaine s’écrasent en Alaska, trois soldats tués

Trois soldats américains sont morts et un autre a été blessé dans la collision en vol jeudi de deux hélicoptères d’attaque revenant d’un entraînement en Alaska, dans le nord-ouest des États-Unis, a annoncé l’armée américaine. Cet accident est le deuxième du genre en moins d’un mois.
Deux soldats ont été déclarés morts sur les lieux du crash de deux hélicoptères Apache AH-64 près de Healy en Alaska et un troisième est mort en route pour l’hôpital, a précisé la 11e division aéroportée de l’US Army dans un communiqué. Un quatrième soldat, blessé, a été hospitalisé.
Enquête en cours
L’armée n’a pas indiqué la cause de l’accident sur lequel une enquête est en cours, précise-t-elle. Les premiers secours sont arrivés sur le site, à environ 400 km au nord d’Anchorage, peu après la «collision en vol» des deux hélicoptères venus de la base de Fort Wainwright.
«C’est une incroyable perte pour les familles de ces soldats, leurs camarades et la division», a commenté le général commandant la division, Brian Eifler.
L’armée américaine n’a pas identifié les soldats victimes de l’accident, précisant que leurs noms seraient publiés 24 heures après l’information de leurs proches.
Fin mars, neuf soldats étaient morts dans le crash de deux hélicoptères Black Hawk de l’armée américaine lors d’un exercice de vol nocturne dans le Kentucky (centre-Est). Un hélicoptère Black Hawk s’était également écrasé mi-février dans l’Alabama (Sud), tuant les deux occupants à bord.
L’appareil, appartenant à la Garde nationale aérienne du Tennessee, réalisait lui aussi un vol d’entraînement, à proximité d’une autoroute et d’un autre axe routier. Les raisons du crash n’avaient alors pas été communiquées.
Par ailleurs, cinq Marines étaient morts en juin 2022 dans l’accident de leur avion militaire, un appareil de type MV-22B Osprey participant à une mission d’entraînement, près de Glamis, à 35 km de la frontière mexicaine.
L’armée américaine a déjà connu plusieurs accidents impliquant ce modèle d’avion Osprey, à décollage vertical, dont un où quatre Marines ont été tués en mars 2022 en Norvège lors d’un exercice de l’Otan
Avec AFP

Actualités
Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
Actualités
Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.