Société
Deux camionneurs marocains tués au Mali
Deux camionneurs marocains ont été tués au Mali à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Bamako, où ils acheminaient des marchandises, par des assaillants non identifiés, a-t-on appris dimanche de source diplomatique marocaine et de sécurité malienne.
Par ailleurs, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a annoncé sur Twitter que trois de ses Casques bleus avaient été blessés samedi matin par un engin explosif près de son camp à Kidal, dans le nord-est du pays.
«Deux camionneurs marocains ont été tués samedi et un autre blessé par des hommes armés», a affirmé à l’AFP la source diplomatique marocaine, précisant qu’ils «venaient à Bamako avec des marchandises».
«Des hommes armés ont assassiné deux Marocains et blessé un autre hier vers Didiéni. Ils étaient à bord de camions de marchandises qui venaient à Bamako», a indiqué à l’AFP une source de sécurité malienne.
Il n’était pas établi dans l’immédiat si les assaillants, qui sont repartis sans emporter les marchandises, notamment des fruits, étaient des jihadistes ou des bandits, selon les mêmes sources.
«Les deux corps ont été transportés à Bamako, et le blessé a été soigné sur place. Nous avons dépêché des forces de sécurité sur les lieux», a ajouté la source de sécurité.
Depuis le déclenchement de rébellions indépendantiste et jihadiste dans le Nord en 2012, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, dont de très nombreux civils, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, françaises et africaines.
Ces violences se sont entremêlées à des conflits intercommunautaires et à des attaques crapuleuses, en particulier dans le centre du pays, qui compte pour plus de la moitié des violences envers les civils, selon la division des droits de l’Homme de la Minusma.
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.
Société
Brésil : une tempête fait au moins treize morts dans le Sud-Est
Au moins treize personnes ont perdu la vie lors d’une violente tempête qui a touché vendredi le sud-est du Brésil, notamment la région montagneuse de l’État de Rio de Janeiro où les autorités qualifient la situation de «critique».
Le gouvernement de l’État de Rio a confirmé quatre morts dans l’effondrement d’une maison et d’un petit bâtiment à Petrópolis, une ville touristique située à environ 70 kilomètres de la capitale de l’État.
Une équipe de l’AFP a assisté samedi matin au sauvetage d’une fillette qui avait été ensevelie pendant seize heures sous les décombres, et à la découverte du corps de son père près d’elle. «Le père a héroïquement protégé la fillette avec son corps et elle a été sauvée (…) Nous sommes dans la douleur, mais reconnaissants pour ce miracle», a déclaré à l’AFP Luis Claudio de Souza, 63 ans, voisin et propriétaire d’un bar du quartier.
Une situation «critique»
La situation à Petropolis est «critique», en raison de «pluies intenses et du débordement de la rivière Quitandinha», a prévenu le gouverneur Claudio Castro vendredi sur les réseaux sociaux.
Au total, l’État de Rio a enregistré sept décès depuis vendredi en raison des pluies, dont d’autres à Teresópolis, Santa Cruz da Serra et Arraial do Cabo, selon le gouvernement. Par ailleurs, la défense civile d’Espírito Santo a confirmé samedi après-midi quatre décès dans le sud du territoire.
Par ailleurs, deux enfants sont morts vendredi dans des incidents liés à la pluie sur le littoral de São Paulo. La tempête est due à l’arrivée d’un front froid qui a fait des ravages en milieu de semaine dans le Rio Grande do Sul (sud), puis a touché São Paulo et Rio, avant d’atteindre Espírito Santo, ont expliqué les météorologues de l’Institut national de météorologie (Inmet). La gravité des inondations a été illustrée par des images aériennes montrant la ville de Mimoso do Sul sous les eaux, diffusées par les pompiers.
Les prévisions de l’Inmet avaient anticipé une tempête «sévère», en particulier à Rio, avec des précipitations de 200 mm de pluie par jour entre vendredi et dimanche. Ce volume dépasse la moyenne historique de 141,5 mm estimée pour l’ensemble du mois de mars.
La tempête survient après une vague de chaleur dans la région, où une température ressentie de 62,3ºC a été enregistrée dimanche à Rio de Janeiro. Le Brésil, qui subit les effets du changement climatique, est en proie à des catastrophes naturelles à répétition. Plus de 230 personnes étaient mortes à Petropolis en 2022 à la suite de fortes pluies.
Avec AFP