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Défense : Londres et Tokyo signent mercredi un «accord d’accès réciproque»

Le premier ministre britannique Rishi Sunak et son homologue japonais Fumio Kishida signent mercredi 11 janvier à Londres un «accord d’accès réciproque» permettant aux armées de chacun des deux pays de se déployer sur le territoire de l’autre, sur fond d’ambitions chinoises croissantes en Asie-Pacifique.
«Après des années de négociations», cet accord va permettre de sceller «l’engagement du Royaume-Uni dans la sécurité dans l’Indo-Pacifique», a souligné Downing Street dans un communiqué.
Le Royaume-Uni deviendra ainsi le premier pays européen à disposer d’un tel accord avec le Japon, grâce à ce traité de défense, le plus important signé entre les deux pays depuis plus d’un siècle et l’alliance anglo-japonaise de 1902 contre la Russie.
L’accord doit permettre aux deux armées des deux pays de «planifier et mettre en oeuvre des exercices et déploiements militaires plus complexes et de plus grande ampleur», selon Downing Street.
Le chef du gouvernement britannique, qui s’est illustré en affichant une posture ferme face à la Chine, a insisté sur le besoin de coopérer face aux «défis mondiaux sans précédent de notre époque».
La Chine, «défi stratégique sans précédent»
Royaume-Uni et Japon sont associés avec l’Italie pour développer un avion de combat nouvelle génération d’ici à 2035. Lors de sa rencontre avec Fumio Kishida, Rishi Sunak entend également évoquer les négociations pour l’entrée du Royaume-Uni dans le partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), ainsi que la présidence japonaise du G7 et l’aide à l’Ukraine face à l’invasion russe.
En tournée dans plusieurs pays du G7 depuis lundi, Fumio Kishida s’est d’abord rendu à Paris, Rome, puis, après Londres mercredi, est attendu jeudi à Ottawa, la capitale du Canada, avant de rencontrer le président américain Joe Biden vendredi à Washington.
La Chine et le Japon, respectivement deuxième et troisième économies mondiales, sont d’importants partenaires commerciaux, mais leurs rapports se sont considérablement dégradés ces dernières années, Pékin affichant des ambitions grandissantes en Asie-Pacifique.
Le Japon, qui a qualifiée la Chine de «défi stratégique sans précédent» pour sa sécurité, se plaint régulièrement de l’activité maritime chinoise autour des îles Senkaku, administrées par Tokyo mais que Pékin revendique sous le nom de Diaoyu.
Avec AFP

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Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
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Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.