Actualités
Décision drastique contre une star de la NBA pour ne pas vouloir se faire vacciner contre le covid-19
Kyrie Irving, l’une des meilleures stars de la NBA, ne veut pas se faire vacciner contre le covid-19 et son équipe, les Brooklyn Nets, a pris une décision drastique.
Le meneur de jeu Kyrie Irving, l’une des figures de proue des Brooklyn Nets et de la NBA, reste ferme dans sa position de ne pas appliquer le vaccin contre le covid-19 et c’est pourquoi la franchise de la Conférence Est a pris une décision drastique à cet égard.
Les Nets ont annoncé mardi qu’Irving sera exclu de l’entraînement et, par conséquent, des matchs jusqu’à ce qu’il termine sa vaccination contre le coronavirus comme tous ses coéquipiers l’ont déjà fait.
La décision a été annoncée par le directeur général des Nets Sean Marks et le directeur Steve Nash du Canada six jours après qu’Irving a raté un entraînement d’équipe pour avoir maintenu sa position contre le vaccin covid-19.
«Irving a pris une décision personnelle que nous respectons, mais ce choix limite sa capacité à être un membre à temps plein de notre équipe, et nous n’autorisons personne à participer à temps partiel», a expliqué Marks.
La décision des Nets est intervenue après que New York a interdit à Irving de participer au prochain match de l’équipe à domicile puisque le Barclay’s Center, comme d’autres lieux publics de la ville, ne peut entrer que par des personnes entièrement immunisées contre le coronavirus.
Irving, l’un des meneurs les plus talentueux de la ligue, a fait ses débuts en NBA en 2011 avec les Cleveland Cavaliers, une franchise dans laquelle il a passé six saisons : il a été recrue de l’année lors de sa première saison (11/12), MVP du All Stars Game en 13/14 et a été champion en 1015/16, la deuxième des trois finales consécutives qu’il a disputées.
Actualités
États-Unis : Donald Trump appelle l’Europe à se «bouger» sur l’Ukraine
L’ancien président américain Donald Trump, candidat à la Maison-Blanche, a appelé jeudi l’Europe à se «bouger» et à débloquer davantage de fonds pour l’Ukraine, en guerre avec la Russie.
«Comment se fait-il que les Etats-Unis aient engagé plus de 100 milliards de dollars dans la guerre en Ukraine, plus que l’Europe, alors qu’un océan nous sépare!», s’est-il exclamé sur son réseau, Truth Social.
Les États-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev et le Congrès examine actuellement une nouvelle enveloppe de 61 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, très contestée par les élus les plus proches de Donald Trump.
«Bougez-vous l’Europe !»
Sans s’opposer directement au texte, l’ancien président a estimé ces derniers jours que les États-Unis devaient «arrêter de donner de l’argent sans espérer être remboursés». «Pourquoi l’Europe ne donne-t-elle pas plus d’argent pour aider l’Ukraine?», a écrit le républicain dans une publication sur son réseau jeudi. Et de lancer, en lettres capitales: «Bougez-vous l’Europe!».
Donald Trump a échangé sur la question avec le président polonais Andrzej Duda et le chef de la diplomatie britannique David Cameron, qui lui ont tous les deux rendu visite ces derniers jours.
Le milliardaire républicain avait déjà semé la panique en Europe lorsqu’il a menacé en février de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie si ceux-ci ne payaient pas leur part.
Selon l’institut de recherche allemand Kiel Institute, l’aide européenne totale pour l’Ukraine dépasse l’aide américaine en montants engagés.
Avec AFP
Actualités
Mali : dissolution d’une coordination de partis et d’organisations critique à l’égard de la junte
Les autorités du Mali dominées par les militaires ont annoncé mercredi 17 avril la dissolution d’un mouvement critique à leur égard auquel elles reprochent «des agissements de nature à troubler l’ordre public et attentatoires à l’unité nationale», selon un communiqué du conseil des ministres.
«La coordination des organisations de L’Appel du 20 février pour sauver le Mali» est formée de partis et d’organisations de la société civile comme la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’influent imam Mahmoud Dicko (CMAS), dissoute elle aussi au début de mars.
Elle «s’illustre en permanence par des agissements ostentatoires de nature à troubler l’ordre public, à porter atteinte à la souveraineté de l’Etat et à l’unité nationale» et par conséquent «est dissoute», affirme le gouvernement dans le communiqué du conseil des ministres.
Les textes en vigueur au Mali imposent «des limites» à ne pas franchir, «notamment l’interdiction faite aux partis politiques de former des regroupements sous la forme d’association et aux associations d’adopter des agissements contraires aux principes de souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire national, de l’unité nationale et de la laïcité de l’Etat», souligne-t-il.
Un nouveau tour de vis
Pour Cheick Mohamed Chérif Koné, coordinateur général de L’Appel du 20 février, qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux, «l’ordre public digne de respect est le seul ordre républicain, tout sauf le bon vouloir de quelques colonels en arme. C’est cet ordre que nous avons toujours défendu (…). Ces hostilités inédites, de plus en plus accrues contre les partis politiques et les associations, en désespoir de cause, seront vaines face à la détermination de notre peuple de vivre en démocratie et sous la forme républicaine de l’Etat».
La junte au Mali a opéré ces derniers jours un nouveau tour de vis se traduisant par la suspension des activités des partis et associations à caractère politique et l’interdiction faite aux médias de couvrir leurs activités. Ces restrictions surviennent après que les militaires ont manqué à leurs engagements d’organiser une élection présidentielle en février avant de céder la place.
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation djihadiste et à une grave crise non seulement sécuritaire, mais aussi politique et humanitaire. Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont opéré une réorientation stratégique, rompant la vieille alliance avec la France et se tournant militairement et politiquement vers la Russie.
Avec AFP