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Cyril Ramaphosa : le président sud-africain positif au Covid-19
Le chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été testé positif au Covid-19 dimanche et placé en isolement, a annoncé la présidence.
«Le président Cyril Ramaphosa reçoit un traitement pour des symptômes légers du Covid-19 après avoir été testé positif au virus aujourd’hui», a déclaré la présidence tard dans la soirée dans un communiqué, sans préciser s’il s’agissait du nouveau variant Omicron, détecté le mois dernier en Afrique du Sud.
De nombreuses inconnues planent encore sur la nature de cette nouvelle forme du virus qui présente de nombreuses mutations, mais selon les premières observations des scientifiques, il serait plus contagieux. Les chercheurs planchent encore sur l’efficacité des vaccins.
Schéma vaccinal complet
En isolement au Cap, dans le sud du pays, les responsabilités du chef d’État «ont été déléguées au vice-président David Mabuza pour la semaine à venir», a indiqué la présidence.
«Le président a commencé à se sentir mal après avoir quitté plus tôt dans la journée la cérémonie officielle au Cap en hommage» à l’ancien président Frederik de Klerk mort en novembre, précise le communiqué. M. Ramaphosa a participé dans la matinée à l’hommage qui a rassemblé environ 200 personnes dans une église du Cap.
«La cérémonie d’aujourd’hui s’est déroulée dans le respect des règles sanitaires», a assuré la présidence, ajoutant toutefois que les personnes qui ont été en contact avec le président sont invitées à surveiller l’apparition de symptômes ou à se faire tester. Le chef d’État de 69 ans, qui est entièrement vacciné, est suivi par les services de santé de l’armée.
Cyril Ramaphosa s’est récemment rendu en visite officielle dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, voyage pendant lequel il a subi des tests réguliers. À son retour en Afrique du Sud le 8 décembre, il avait été testé négatif.
«Le président Ramaphosa veut que sa propre infection serve d’avertissement à tous les habitants du pays pour qu’ils se fassent vacciner et restent vigilants», selon le communiqué.
Le variant Omicron est désormais à l’origine de la grande majorité des contaminations dans le pays qui connaît une hausse exponentielle des cas depuis son apparition.
L’Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par la pandémie. Le pays compte plus de 3,1 millions de contaminations dont plus de 90.000 morts.
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Sénégal : l’opposant Faye emporte la présidentielle avec 54,28% selon les résultats provisoires
L’opposant sénégalais Bassirou Diomaye Faye l’a largement emporté dès le premier tour de la présidentielle avec 54,28% des voix, loin devant le candidat du pouvoir Amadou Ba (35,79%), indiquent les résultats finaux provisoires proclamés mercredi.
Le troisième, Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement, n’a recueilli que 2,8% des suffrages, selon les chiffres annoncés au tribunal de Dakar par le président de la Commission nationale de recensement des votes, Amady Diouf.
La victoire de l’opposant antisystème, encore en prison une dizaine de jours avant le scrutin de dimanche, doit maintenant être validée par le Conseil constitutionnel, ce qui pourrait être fait dans quelques jours en fonction d’éventuels recours. Cette victoire était déjà entendue après la publication officieuse de résultats partiels. La publication par la Commission nationale de recensement des votes, relevant de la justice, en confirme l’ampleur.
Le Conseil a pressé le mouvement
La participation a été de 61,30 %. C’est moins qu’en 2019, quand le président sortant Macky Sall avait obtenu un second mandat, également au premier tour, mais plus qu’en 2012. Cette proclamation accélérée semble dégager la voie à une passation des pouvoirs entre M. Sall et son successeur.
La grave crise politique causée par le report de dernière minute de la présidentielle en février et le resserrement du calendrier avec la fixation de la nouvelle date du 24 mars ont semé le doute sur la possibilité d’une investiture avant l’expiration officielle du mandat du président Sall, le 2 avril.
Ce transfert dans les délais, hautement significatif dans un pays qui s’enorgueillit de ses pratiques démocratiques, paraît désormais réaliste, sous réserve que les résultats ne donnent pas lieu à contestation devant le Conseil constitutionnel.
Un candidat a 72 heures pour déposer un recours devant le Conseil constitutionnel après la proclamation par la Commission nationale. En l’absence de contestation dans ces trois jours, «le Conseil proclame immédiatement les résultats définitifs du scrutin», dit la Constitution.
Mais en cas d’objection, le Conseil a cinq jours pour statuer, et la passation avant le 2 avril pourrait être remise en cause. Mais le Conseil a lui aussi pressé le mouvement en leur donnant jusqu’à jeudi minuit (vendredi 00H00 GMT) «au plus tard». Le Conseil invoque dans un communiqué «les circonstances exceptionnelles» ayant entraîné «la compression de tous les délais».
Avec AFP
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Le pape exprime sa solidarité aux catholiques de Terre sainte à l’approche de Pâques
«Vous n’êtes pas seuls»: le pape François a exprimé mercredi sa solidarité aux catholiques de Terre sainte à l’approche de Pâques, peu après avoir rencontré deux militants pour la paix israélien et palestinien endeuillés par le conflit.
«Je suis proche de vous tous, dans vos différents rites, (…) en particulier de ceux qui, en ce moment difficile, souffrent le plus douloureusement du drame absurde de la guerre», a écrit le pape argentin dans une lettre publiée par le Vatican. À quatre jours de Pâques, qui commémore la mort et la résurrection du Christ chez les catholiques, Jorge Bergoglio, 87 ans et qui s’était rendu en Terre sainte en 2014, a exprimé son soutien aux «enfants à qui l’on refuse l’avenir», «ceux qui pleurent et qui souffrent», «ceux qui éprouvent angoisse et désarroi».
Œuvrer pour le dialogue
«Frères, sœurs, je veux vous dire: vous n’êtes pas seuls et nous ne vous laisserons pas seuls», a assuré le jésuite argentin, qui ne cesse d’appeler à un cessez-le-feu et à la libération des otages depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre et le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. La bande de Gaza, dont la majorité des 2,4 millions d’habitants est musulmane, compte environ un millier de chrétiens, la plupart d’entre eux orthodoxes, tandis que le nombre de catholiques en Israël et dans les Territoires palestiniens est estimé à environ 200.000 fidèles.
Mercredi matin, le pape a également exprimé sa proximité avec deux pères de famille et militants pour la paix, un Israélien et un Palestinien, qui ont tous deux perdu leur fille dans le conflit. «Nous pouvons vivre en paix sans nous entretuer, mais sans occupation, sans oppression, égaux», a déclaré aux journalistes Bassam Aramin, originaire de Jéricho en Cisjordanie, dont la fille de 10 ans a été tuée devant son école par un soldat israélien en 2007.
Son ami Rami Elhanan, qui a lui perdu sa fille adolescente dans un attentat suicide du Hamas à Jérusalem en 1997, a déclaré que le pape avait été «profondément touché» par leurs actions pour la paix à travers une association œuvrant pour le dialogue entre Palestiniens et Israéliens. «Je pense que le soutien du pape résonne dans le monde entier, il comprend que ce bain de sang ne mène nulle part, que le droit de légitime défense ne donne pas le droit de se venger», a déclaré Elhanan.
Avec AFP