Economie
Cristiano Ronaldo arrive à Manchester avec une nouvelle étape dans son entreprise

Le footballeur portugais ouvrira un nouvel hôtel dans la ville dans 18 mois et sera la première étape de ce qu’il envisage d’être une expansion au Royaume-Uni.
Cristiano Ronaldo a encore bousculé le marché des transferts cet été avec son transfert à Manchester United. Le footballeur portugais revient en Premier League et à Manchester, la ville où il est devenu le meilleur joueur du monde en 2008.
Et il ne le fera pas seul, puisque le Portugais prépare déjà l’ouverture d’un hôtel qui sera le premier étape de ce qu’il espère être une longue et fructueuse carrière d’entrepreneur au Royaume-Uni.
«Le football passe avant tout pour Cristiano, il l’a toujours été. Mais maintenant, il atteint ce point de sa carrière où il regarde au-delà du jeu et de ce qui va suivre. Les opportunités incroyables qui existent en dehors du terrain ici au Royaume-Uni sont un élément clé des raisons pour lesquelles je voulais revenir», a glissé une source pour The Sun.
L’ouverture est prévue pour début 2023 et viendra s’ajouter aux logements que vous avez déjà à Lisbonne, Madère, New York et, bien sûr, sur la Gran Vía de Madrid. «Il est très impliqué dans son projet d’hôtel à Manchester et cherchera à ouvrir d’autres sites une fois le premier opérationnel.»
«Ronaldo a un attrait mondial, donc ses hôtels sont susceptibles d’être un énorme succès et il veut qu’ils fassent l’envie du monde. Il a vu à quel point Giggs, Gary Neville et Paul Scholes ont réussi et il est vraiment impressionné.»
Le nouvel hôtel de Cristiano à Manchester sera situé dans une enclave privilégiée au coin de Piccadilly et Newton Street, disposera de 150 chambres et disposera d’un bar sur le toit avec des vues spectaculaires.
Le projet impliquera un investissement de 31 millions d’euros et l’obligation de démolir un bâtiment vide et recouvert d’échafaudages et de différents panneaux publicitaires depuis près de deux décennies.
Le saut vers le Royaume-Uni, qui se prépare déjà, rejoindra l’expansion à travers l’Europe que Cristiano mène avec le groupe Pestana, avec lequel il a rejoint en 2015. Et c’est qu’en plus de Manchester, il a choisi Marrakech. et Paris comme les villes où ouvrir de nouveaux hôtels.

Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP
Economie
Versement d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique américaine à l’Ukraine

Le Trésor américain a annoncé mercredi 29 juin le transfert d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique à l’Ukraine, dans le cadre d’un premier soutien de 7,5 milliards promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
«Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu’il se défend contre l’agression de Poutine et s’efforce de soutenir son économie», a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
Ce 1,3 milliard est transféré au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d’un volume d’aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des États-Unis dans le cadre d’un vaste crédit d’urgence signé par le président Joe Biden.
Selon les estimations de la Banque mondiale, la guerre menée par la Russie en Ukraine risque d’entraîner une contraction de 45% en 2022 de l’économie ukrainienne.
Le pays connaît un déficit budgétaire qui se creuse de 5 milliards de dollars par mois, vu la fonte de ses revenus et son incapacité à accéder à des financements sur les marchés extérieurs.
Les donateurs internationaux se sont mobilisés pour aider l’Ukraine. Ainsi, explique le Trésor, le G7 et l’Union européenne se sont engagés à des financements de 29,6 milliards de dollars envers Kiev, dont 8,5 milliards de dollars d’aide américaine.
En avril et mai, Washington avait déboursé deux subventions de 500 millions de dollars par le vecteur de la Banque mondiale pour répondre à des besoins imminents du pays «après son invasion par la Russie, non provoquée et injustifiée», dit le ministère des Finances américain.
En mai, le Congrès américain avait adopté une loi de crédits supplémentaires pour l’Ukraine, permettant aux États-Unis de verser 7,5 milliards de dollars d’aide économique directe au gouvernement ukrainien.
Par ailleurs, Washington a déjà fourni à Kiev pour plus de six milliards de dollars d’équipement militaire depuis le début de l’invasion russe.
Avec AFP