Economie
Covid : les États-Unis achètent 105 millions de doses de vaccin Pfizer pour l’automne

Le gouvernement américain a annoncé mercredi 29 juin avoir acheté 105 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 de l’alliance Pfizer-BioNTech en prévision de l’automne aux États-Unis.
Le contrat, d’un montant de 3,2 milliards de dollars, inclut les différents dosages pour les bébés, les jeunes enfants et les adolescents/adultes.
Il pourrait également comporter des versions spécifiquement développées contre le variant Omicron, ainsi que l’a recommandé mardi au gouvernement un panel d’experts.
Les livraisons doivent débuter à la fin de l’été et se poursuivre durant les mois suivants, ont annoncé les entreprises. L’accord, signé avec les ministères de la Défense et de la Santé, comprend l’option d’acheter jusqu’à 300 millions de doses.
«L’administration Biden-Harris est déterminée à faire tout ce que nous pouvons pour rendre les vaccins gratuits et largement accessibles aux Américains – et ceci est un pas important pour nous préparer à l’automne», a déclaré dans un communiqué le ministre de la Santé Xavier Becerra.
Joe Biden a demandé au Congrès de voter un nouveau plan de financement pour lutter contre la pandémie à hauteur de 23.5 milliards de dollars, mais il n’a pas encore été adopté.
Ainsi, le gouvernement fédéral «a été forcé de réallouer 10 milliards de dollars de fonds existants, faisant l’impasse sur des milliards de dollars dédiés à la réponse au Covid-19», ajoute le communiqué du ministère de la Santé.
La Maison Blanche avait indiqué auparavant que sans nouveau financement, les vaccins ne pourraient être donnés gratuitement qu’aux personnes les plus à risque.
Avec AFP

Economie
L’investissement que Gerard Piqué et le gouvernement d’Andorre ont fait dans la deuxième division d’Espagne

Pendant quelques années, Gerard Piqué s’est non seulement consacré au football, mais a également commencé à développer sa scène en tant qu’entrepreneur dans différents domaines liés au sport. Maintenant, le joueur catalan a conclu un accord avec le gouvernement d’Andorre pour promouvoir un nouveau projet qui réaffirme son espoir d’améliorer la qualité de la deuxième division espagnole.
Il y a trois ans, le défenseur barcelonais avait donné un coup de fouet en deuxième division B en confirmant qu’il était devenu propriétaire du FC Andorre.
Après le remboursement de la dette millionnaire de l’équipe, Gerard Piqué a investi dans l’équipe jusqu’à ce qu’ils soient promus dans la catégorie lors de la dernière saison 2021-2022.
Apparemment, les fruits que le club lui a donnés au niveau du football ont fait grandir les espoirs de Gerard Piqué, étant donné que le footballeur a réussi à convaincre le gouvernement d’Andorre de lui donner les installations de la Padra de Moles, où se déroulera le nouveau stade. Ils prévoient de construire pour attirer plus de fans au club.
Pour le moment, l’attribution de la propriété de 9 000 mètres carrés n’est pas définitive car l’équipe du footballeur espagnol doit répondre à une série d’exigences pour que l’accord soit approuvé pendant environ 35 ans.
De plus, l’administration européenne investira quelque 900 000 euros dans la construction de la cité sportive, argent qui devrait être restitué si le lieu est abandonné avant les 15 premières années.
L’investissement millionnaire que Gerard Piqué fera au FC Andorre
Après avoir dépensé une fortune pour l’achat du FC Andorre, le défenseur espagnol est prêt à débourser environ 26 millions d’euros pour construire un nouveau stade répondant aux exigences du championnat espagnol.
Bien qu’il ait une capacité maximale de 6 000 spectateurs, c’est un chiffre idéal pour ce à quoi le club est habitué.
D’autre part, Gerard Piqué sera également chargé de verser un million d’euros par saison pendant les six prochaines années afin que le FC Andorre puisse avoir son propre maillot et ainsi le rendre plus pertinent dans le football européen.
Economie
La hausse des prix frappe plus les familles avec enfants, soulignent les banques alimentaires

Les familles avec enfants sont particulièrement affectées par la hausse des prix, souligne jeudi la Fédération française des banques alimentaires (FFBA), qui a enregistré une hausse de 4% du nombre de personnes accueillies par son réseau au premier trimestre.
L’inflation a provoqué une hausse des dépenses de nourriture pour la moitié des personnes interrogées : 60% des familles avec enfant, 40% des personnes seules, selon la FFBA, qui a réalisé une enquête flash portant sur 528 personnes entre le 5 et le 29 juin 2022. Huit personnes sur dix ont accru leur recours à l’aide alimentaire.
Les personnes fréquentant les structures d’aide alimentaire ont dû réduire leurs postes de dépenses consacrés au chauffage (57%), l’essence (53%), mais plus encore des dépenses moins incompressibles comme les vêtements (78%) et les loisirs (67%).
Quand elles se font aider, 90% des personnes interrogées disent attendre d’avoir accès à des fruits et légumes et à la viande, 80% à des féculents et des produits laitiers, quelque 50% à des produits sucrés et 40% à des boissons.
«Les personnes en situation de précarité attendent des banques alimentaires d’avoir accès à des produits à haute valeur nutritionnelle, qu’elles ne peuvent pas s’acheter et qui coûtent cher», a expliqué lors d’une conférence de presse Laurence Champier, directrice générale de la FFBA, dont le réseau vient en aide à 2,2 millions de personnes.
Le chèque alimentaire salué
L’alimentation est le troisième poste de dépenses après le loyer et les factures d’eau et d’énergie pour les personnes accueillies dans le réseau des banques alimentaires.
Parmi elles, 56% «ont au moins un enfant. Ce sont souvent des femmes qui ont un emploi, mais précaire ou à temps partiel», a souligné Laurence Champier.
Le chèque alimentaire d’urgence que le gouvernement a prévu de verser à la rentrée (100 euros par foyer et 50 euros par enfant) «s’avère nécessaire au vu des résultats présentés par notre étude flash», souligne la FFBA dans son étude.
Elle salue les réflexions en cours sur un second dispositif qui faciliterait l’accès des Français à des produits de qualité et locaux et permettrait «d’améliorer la qualité de l’alimentation pour les plus démunis».
Concernant les modalités de versement, la FFBA propose une «délégation aux banques alimentaires d’une partie du budget alloué à la mise en place du chèque alimentaire» pour soutenir ses achats «vers des produits locaux et d’origine France».
Avec AFP