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Covid-19 : le passe sanitaire maintenu pour l’instant dans tous les départements
La prochaine adaptation locale des mesures sanitaires ne concernera pas le passe. À partir du 4 octobre, le port du masque à l’école primaire et les jauges dans les établissements publics seront levées là où le taux d’incidence est inférieur à 50 pour 100.000.
Pas de levée locale du passe sanitaire. À l’issue du Conseil de défense, mercredi 22 septembre, Gabriel Attal a annoncé que le gouvernement allait «devoir prolonger la possibilité d’utiliser le passe sanitaire».
Le porte-parole du gouvernement a assuré que «le pass sanitaire s’est confirmé comme étant un outil très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés (s’il) n’avait pas existé (…) À ce stade, il n’y a pas de décision d’adapter le passe sanitaire qui continue à s’appliquer dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui».
Une adaptation locale des mesures sanitaires a par ailleurs été annoncée. À partir du 4 octobre, le port du masque à l’école primaire ne sera plus obligatoire dans les départements où le taux d’incidence est inférieur à 50 pour 100.000 habitants.
«Le port du masque, notamment pour les plus jeunes enfants, est loin d’être anodin», a-t-il rappelé. Les jauges en vigueur dans les établissements publics de ces départements seront également levées.
Mardi, 41 départements sur 101 étaient sous ce seuil d’alerte, alors que la décrue de l’épidémie «se confirme jour après jour» même si «la prudence s’impose», s’est félicité le porte-parole du gouvernement, insistant sur des «mesures positives».
Ces «bonnes nouvelles, nous les devons essentiellement à l’avancée considérable de la couverture vaccinale : la campagne de vaccination est une réussite française, nous avons franchi en fin de semaine dernière le cap des 50 millions de Français vaccinés», a-t-il rappelé.
Un projet de loi pour proroger le passe sanitaire au-delà du 15 novembre est par ailleurs en cours d’élaboration et doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres. Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement allait «continuer à travailler» sur son «adaptation».
Et de détailler : «Le président de la République a passé commande pour que des critères d’adaptation puissent être définis. Ils tiendront compte évidemment du taux d’incidence dans les différents départements mais ils tiendront compte aussi du pourcentage de population vaccinée dans ces mêmes départements».
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP
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L’Argentine demande au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter un ministre iranien
Le gouvernement argentin a demandé mardi 23 avril au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter le ministre iranien de l’Intérieur Ahmad Vahidi, recherché pour l’attentat contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires en 1994, et qui effectue actuellement une tournée dans ces deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
«L’Argentine demande l’arrestation internationale des responsables de l’attentat à la bombe de 1994 contre l’Amia, qui a causé la mort de 85 personnes, et qui continuent à leurs postes de pouvoir en toute impunité», a écrit le ministère dans un communiqué, a écrit le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué.
«L’un d’entre eux est Ahmad Vahidi, réclamé par la justice argentine comme étant l’un des responsables de l’attentat contre l’Amia. Cet individu est actuellement ministre de l’Intérieur de la République islamique d’Iran et fait partie d’une délégation gouvernementale qui se rend ces jours-ci au Pakistan et au Sri Lanka», poursuit le texte.
«L’Argentine a demandé son arrestation aux gouvernements du Pakistan et du Sri Lanka conformément aux mécanismes prévus par Interpol», ajoute-t-il.
La plus grande communauté juive d’Amérique latine
Le général Vahidi est ministre de l’Intérieur depuis 2021, après avoir auparavant été ministre de la Défense. Au moment de l’attentat de Buenos Aires, il dirigeait la Force al-Qods, l’unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien.
L’attentat de l’Amia, le 18 juillet 1994, a été attribué par la justice argentine et par Israël au régime iranien et au mouvement chiite libanais Hezbollah. L’Iran a nié toute implication et a toujours refusé que les huit anciens responsables inculpés par la justice argentine, dont le général Vahidi et l’ex-président Ali Rasfanjani, soient interrogés.
L’Argentine compte la plus grande communauté juive d’Amérique latine, avec quelque 300.000 membres. Avant l’Amia, l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait été la cible en 1992 d’un attentat qui avait fait 29 morts et 200 blessés, également attribué à l’Iran par la justice argentine et qui reste lui aussi impuni.
En 2013, la présidente argentine de l’époque, Cristina Kirchner, avait signé un protocole d’accord avec l’Iran pour créer une «commission de la vérité» destinée à enquêter sur l’attentat, et permettre aux procureurs argentins de se rendre à l’étranger pour interroger les inculpés.
Cet accord a été ratifié par le Congrès argentin, mais jamais par le Parlement iranien. Il avait été fustigé par les dirigeants de la communauté juive en Argentine, qui ont accusé Cristina Kirchner de couvrir les auteurs de l’attentat. Une enquête judiciaire ouverte à ce sujet en 2015 s’est toutefois conclue par un non-lieu en 2021.
Avec AFP