Société
Corée du Sud : le nombre de mariages au plus bas en 2022
Le nombre de Sud-Coréens qui se sont dit «oui» en 2022 a atteint son niveau le plus bas depuis 1970, selon des données publiées jeudi 16 mars, dans un pays affichant le plus faible taux de natalité au monde.
Près de 192.000 couples se sont mariés l’an dernier selon Statistique Corée (KOSTAT). Il s’agit du chiffre le plus bas depuis 1970, année de la publication des premières statistiques sur le sujet.
Il marque aussi une baisse de 40% par rapport à l’année 2012, où 327.000 couples s’étaient unis. Dans le cadre d’une première union, l’âge moyen des mariés a atteint son plus haut niveau : 33,7 ans pour le mari et 31,3 ans pour la femme. C’est respectivement 1,6 an et 1,9 an plus vieux qu’il y a 10 ans pour un premier mariage.
Déclin du taux de natalité
En plus du recul des mariages, la Corée du Sud est confrontée à un déclin chronique de son taux de natalité, avec le nombre de naissances le plus bas jamais enregistré (249.000) en 2022, battant ainsi le record enregistré l’année précédente.
La Corée du Sud est depuis longtemps en-dessous du seuil de renouvellement nécessaire au remplacement des générations, avec un taux historiquement bas de 0,78 naissance par femme l’année dernière.
Le gouvernement a dépensé près de 280.000 milliards de wons (200 milliards d’euros) depuis 2006 pour relancer la natalité, mais la population sud-coréenne devrait quand même chuter d’environ 52 millions à 39 millions en 2067, avec un âge moyen projeté de 62 ans.
Les experts estiment que plusieurs causes expliquent ce double phénomène de baisse du nombre de mariages et de la natalité, à savoir les prix élevés de l’éducation des enfants et du logement, dans une société compétitive où les emplois rémunérateurs sont difficiles à obtenir.
La double charge qui pèse sur les mères, à savoir s’occuper de la majorité des tâches ménagères et des enfants en plus de leur carrière professionnelle représente aussi un facteur-clé, selon des spécialistes.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP