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Congrès du PPA-CI en Côte d’Ivoire : l’énorme appel de Guillaume Soro
Guillaume Soro n’a pas voulu être en reste à la création du nouveau parti politique de Laurent Gbagbo. Le président du GPS a pour ce faire envoyé une délégation de son parti au Congrès constitutif du PPA-CI.
Guillaume Soro est certes en exil, mais n’est pas pour autant coupé de l’actualité politique en Côte d’Ivoire. L’ancien Président de l’Assemblée nationale, par le biais des réseaux sociaux, où il est très actif, ne cesse d’interagir aussi bien avec ses proches qu’avec ses compatriotes ivoiriens.
C’est dans cette logique que l’ancien leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) a tenu à marquer sa présence au Congrès constitutif du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), le nouveau parti dirigé par son ancien mentor (alors qu’il était Secrétaire général de la FESCI, Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), Laurent Gbagbo.
Ne pouvant pas y être personnellement du fait de son exil et de la double condamnation à lui infligée par la justice ivoirienne, Soro Kigbafori Guillaume a dépêché une délégation de Générations et peuples solidaires (GPS) au Sofitel Hôtel Ivoire, conduite par l’un de ses très proches collaborateurs.
«La famille GPS y était représentée par notre ancien député Yao Soumaïla (R-GPS)», a tweeté l’ancien chef du parlement ivoirien, avant d’expliquer le bien-fondé de son soutien à ce nouveau parti. «Un pas de plus dans la conquête démocratique du pouvoir avec la naissance du parti politique de Laurent Gbagbo», a-t-il indiqué, rapporte Afrique sur 7
Celui dont la candidature à l’élection présidentielle de 2020 a été rejetée a par ailleurs exprimé sa volonté de voir unir toute l’opposition ivoirienne en vue de tenir la dragée haute au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara auquel il a refusé d’adhérer. «Mon souhait le plus ardent est de voir toute l’opposition s’unir», s’est-il voulu formel.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP
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L’Argentine demande au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter un ministre iranien
Le gouvernement argentin a demandé mardi 23 avril au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter le ministre iranien de l’Intérieur Ahmad Vahidi, recherché pour l’attentat contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires en 1994, et qui effectue actuellement une tournée dans ces deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
«L’Argentine demande l’arrestation internationale des responsables de l’attentat à la bombe de 1994 contre l’Amia, qui a causé la mort de 85 personnes, et qui continuent à leurs postes de pouvoir en toute impunité», a écrit le ministère dans un communiqué, a écrit le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué.
«L’un d’entre eux est Ahmad Vahidi, réclamé par la justice argentine comme étant l’un des responsables de l’attentat contre l’Amia. Cet individu est actuellement ministre de l’Intérieur de la République islamique d’Iran et fait partie d’une délégation gouvernementale qui se rend ces jours-ci au Pakistan et au Sri Lanka», poursuit le texte.
«L’Argentine a demandé son arrestation aux gouvernements du Pakistan et du Sri Lanka conformément aux mécanismes prévus par Interpol», ajoute-t-il.
La plus grande communauté juive d’Amérique latine
Le général Vahidi est ministre de l’Intérieur depuis 2021, après avoir auparavant été ministre de la Défense. Au moment de l’attentat de Buenos Aires, il dirigeait la Force al-Qods, l’unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien.
L’attentat de l’Amia, le 18 juillet 1994, a été attribué par la justice argentine et par Israël au régime iranien et au mouvement chiite libanais Hezbollah. L’Iran a nié toute implication et a toujours refusé que les huit anciens responsables inculpés par la justice argentine, dont le général Vahidi et l’ex-président Ali Rasfanjani, soient interrogés.
L’Argentine compte la plus grande communauté juive d’Amérique latine, avec quelque 300.000 membres. Avant l’Amia, l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait été la cible en 1992 d’un attentat qui avait fait 29 morts et 200 blessés, également attribué à l’Iran par la justice argentine et qui reste lui aussi impuni.
En 2013, la présidente argentine de l’époque, Cristina Kirchner, avait signé un protocole d’accord avec l’Iran pour créer une «commission de la vérité» destinée à enquêter sur l’attentat, et permettre aux procureurs argentins de se rendre à l’étranger pour interroger les inculpés.
Cet accord a été ratifié par le Congrès argentin, mais jamais par le Parlement iranien. Il avait été fustigé par les dirigeants de la communauté juive en Argentine, qui ont accusé Cristina Kirchner de couvrir les auteurs de l’attentat. Une enquête judiciaire ouverte à ce sujet en 2015 s’est toutefois conclue par un non-lieu en 2021.
Avec AFP