Société
Confession : «J’aime mon père, on a 3 enfants mais il me trompe avec mes sœurs…»
C’est le témoignage anonyme d’une jeune fille de 22 ans qui est follement tombée amoureuse de son père, mais ce dernier abuse d’elle et de ses sœurs sans que leur mère ne soit au courant. Elle a besoin de vos conseils pour sortir de sa solitude.
Elle a écrit : «J’étais très trop proche de mon père. Très jeune, il a commencé à abuser de moi. Au début je ne comprenais pas trop ce qui se passait, je me disais que c’était de l’amour paternel, au fil du temps j’ai commencé à apprécier ce qu’il me faisait.
À 13 ans, je suis tombée enceinte et il m’a convaincue de dire que j’ai plusieurs petits amis et que je ne connaissais pas l’auteur de ma grossesse. Ma mère s’est mise dans tous ses états et mon père s’est acharné sur ma mère en lui rejetant la faute, qu’elle ne m’a pas bien éduquée.
Après mon accouchement, j’ai commencé à aimer sérieusement mon père. Je le voyais comme un mari, je suis allée jusqu’à jalouser ma mère. Mes 2 grossesses qui ont suivi, je collais toujours la grossesse à un petit ami du dehors sous le commandement de mon père, mais à chaque fois ils ont nié la grossesse.
J’ai 22 ans aujourd’hui avec 3 enfants, tous conçus avec mon propre père. Je ne sais pas si ma mère est au courant de quelque chose, mais je ne l’ai jamais soupçonnée d’être au courant de quoi que ce soit.
Depuis des années, je voyais mon père comme un mari, je pensais qu’il m’aimait sincèrement et qu’on finirait par fonder une famille, mais ce que j’ai vu récemment m’a totalement choquée et bouleversée.
Je l’ai surpris en train de faire la même chose à ma petite sœur de 11 ans, il m’a trahi et dégoûté, il est en réalité un pervers et j’ai envie de le dénoncer, porter plainte contre lui si c’est possible. Mais j’ai très peur pour ma mère, car elle est très fragile», aidez-moi.
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP