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Condamné pour meurtre, un détenu remis en liberté à la suite d’une erreur de procédure
En raison d’une importante charge de travail, l’appel ne pouvait être examiné dans le délai d’un an après le premier procès d’assises comme le veut la loi, a expliqué le parquet général.
Un détenu, condamné en 2022 à 18 ans de réclusion pour meurtre et dans l’attente de son procès en appel, a été remis en liberté jeudi 1er juin, a appris l’AFP ce vendredi auprès du parquet général de Rennes, confirmant une information du quotidien Presse Océan.
L’homme avait été condamné fin mai 2022 par la cour d’assises de Loire-Atlantique à 18 ans de réclusion pour avoir tué par balles en 2018 un homme de 34 ans et il avait interjeté appel.
La cour d’assises du Morbihan a été désignée pour le rejuger mais, en raison d’une importante charge de travail, cet appel ne pouvait être examiné dans le délai d’un an après le premier procès d’assises comme le veut la loi, a expliqué dans un communiqué le parquet général.
«La demande de prolongation exceptionnelle de la détention provisoire devait être soumise à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, dans le mois précédant l’expiration du délai», détaille l’institution.
«Suite à une erreur dans la saisine de la chambre d’instruction par le parquet général, dans ce délai légalement imposé, cet accusé ne pouvait être maintenu en détention et a été mis en liberté à mi-journée, ce 1er juin», précise le parquet général.
«Règlement de comptes»
Le meurtre était intervenu «dans une affaire de règlement de comptes entre rivaux impliqués dans un trafic de stupéfiants, situé au sein du quartier sensible Bellevue de Nantes», rappelle le communiqué.
Les proches de la victime «sont abattus, ébahis et extrêmement angoissés. Ils se demandent comment une telle erreur a pu se produire pour des faits d’une telle ampleur», a déploré le défenseur de la famille, Me Franck Boëzec.
«Mes clients se posent des questions extrêmement basiques, a poursuivi l’avocat. Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? Va-t-il exercer des pressions, voire pire, sur la famille de la victime (…) ? Va-t-il prendre la fuite ? Sera-t-il présent à son procès en appel ?».
L’avocat a indiqué avoir «demandé au procureur général une protection pour la femme et les deux sœurs de la victime», ainsi que la «saisine de la chambre de l’instruction (…) pour qu’il soit au moins placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel».
Pour Me Yassine Yacouti, avocat du détenu libéré, cette décision «correspond aux règles de procédure». «Mon client aura à cœur de se défendre pour son procès en appel le moment venu», a-t-il ajouté.
Avec AFP
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Bénin : gagnez un demi-million avec le FInAB Révélation en danse tradi-moderne
Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) revient du 23 au 28 avril 2024 pour une semaine vibrante célébrant la créativité et la diversité artistique. Cette année, le FInAB met un accent particulier sur la relève de la danse tradi-moderne avec le lancement du challenge «FInAB Révélation».
Le «FInAB Révélation» est une opportunité unique pour les groupes de danseurs tradi-moderne en herbe de percer sur la scène artistique nationale. Les participants sont invités à présenter une chorégraphie originale en vidéo, associant tradition et modernité dans une performance captivante de 90 secondes.
Les groupes doivent être constitués d’un minimum de 4 danseurs et devront soumettre leur vidéo d’inscription avant le 10 avril 2024 via WhatsApp au +229 91 43 63 63. Le jury du FInAB sélectionnera ensuite les meilleures performances pour concourir pour une cagnotte exceptionnelle de 500 000 FCFA et un trophée prestigieux.
Le «FInAB Révélation» s’inscrit dans le cadre du festival FInAB, un événement incontournable regroupant une large palette d’expressions artistiques. Les participants au challenge auront ainsi l’opportunité d’assister à des concerts, spectacles de danse et de théâtre, expositions, ateliers de formation, conférences et projections de films.
Le FInAB invite tous les groupes de danse tradi-moderne passionnés et ambitieux à relever le défi du «FInAB Révélation». C’est l’occasion idéale de démontrer votre talent, de gagner en visibilité et de participer à la célébration de la richesse culturelle du Bénin.
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États-Unis : le chef du Pentagone sort de l’hôpital après une polémique sur sa santé
Le ministre américain de la Défense est sorti lundi de l’hôpital après y avoir passé deux semaines, a annoncé le Pentagone, alors qu’il avait créé la polémique pour avoir tu pendant plusieurs jours cette hospitalisation, y compris auprès de la Maison Blanche.
«Alors que je continue de me rétablir et de remplir mes fonctions depuis mon domicile, j’ai hâte de me remettre pleinement et de retourner aussi vite que possible au Pentagone», a déclaré dans un communiqué Lloyd Austin, qui avait reçu le soutien du président Joe Biden malgré son silence.
L’ex-général de 70 ans avait appris début décembre qu’il souffrait d’un cancer de la prostate. Il avait été opéré le 22 décembre, rentrant chez lui le lendemain, puis a été hospitalisé à nouveau à partir du 1er janvier en raison de complications, dont des nausées et fortes douleurs. La Maison Blanche n’a été informée que le 4 janvier de son hospitalisation, rendue publique le 5.
La situation a provoqué un tollé dans la presse et chez ses adversaires républicains, en pleine année électorale et au moment où la première puissance militaire mondiale est impliquée dans plusieurs conflits majeurs, de l’Ukraine au Proche-Orient.
Malaise face à la situation
Soutenant Kiev contre la Russie et Israël face au Hamas palestinien, Washington, dont les forces sont régulièrement la cible d’attaques en Irak et en Syrie, mobilise ses partenaires internationaux contre les rebelles Houthis du Yémen qui menacent le transport maritime en mer Rouge.
La Maison Blanche avait concédé que ces hospitalisations secrètes n’étaient pas «idéales» et certains élus démocrates ont exprimé leur malaise face à la situation. Si le président a maintenu sa «confiance» à l’égard de son ministre, selon sa porte-parole, la Maison Blanche a ordonné un examen des règles applicables en cas d’incapacité de hauts responsables.
Avec AFP